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Occident

Politique, société

Ca s’appelle solidarité gouvernementale, dit cette ministre

Et si on parlait PMA?
Cette séquence vidéo se déroule en France mais elle intéressera peut-être mes compatriotes helvètes, eux aussi enclins à envisager la PMA accessible au plus grand nombre de couples.
Ne vous inquiétez pas si, au début, les échanges vous paraissent un peu difficiles à suivre. C’est que, tout de même, il s’agit d’une problématique aussi sensible qu’essentielle.
Elle concerne la vie.
De fait, elle est liée à l’avenir, en l’occurrence à celui de la France mais de tout autre pays que la voie dans laquelle s’engagera la France serait susceptible de concerner.
Raison pour laquelle ces ministres conjuguent leurs efforts pour rendre la PMA accessible à toutes et tous.
Raison, également, d’une solidarité telle que, parfois, s’impose le besoin de se reprendre, de chercher la meilleure formulation, bref, raison de s’y perdre un peu sans le vouloir.
Donc pour votre part, si le sujet vous intéresse, vous concerne même, prenez votre temps, revenez en arrière, interrogez-vous, pensez aux générations futures, à l’horizon qui s’ouvrirait ou se fermerait.
Nous sommes en démocratie, les droits de toutes et tous se défendent, certes parfois un peu mieux que d’autres.
Mais c’est le  jeu, semble-t-il.

Culture, Politique, société

Ecrire, encore et encore

Tenir un blog n’équivaut pas à y partager des sujets auxquels on est sensible et pour lesquels on échange, ensuite, avec qui les conçoit de telle ou telle manière.
Tenir un blog est un bel apprentissage.
On y découvre comment les un(e)s et les autres perçoivent vos propos, votre personne tandis que vous leur soumettez un sujet à discuter.
Parce qu’en réalité, au-delà d’une actualité à débattre, il y a toutes sortes d’autres paramètres qui entrent en ligne de compte.
Et ce sont de ces paramètres, du grec παρα (para) et μετρο (metro), que l’on apprend. Car ils révèlent des comportements.
En tenir compte lorsqu’on écrit un sujet peut être recommandé. Passer outre, tout autant.
Raison pour laquelle tenir un blog tient de l’aventure humaine. Je l’ai menée avec vous, elle se poursuivra ou non, je l’ignore toujours à l’heure qu’il est.
Quoi qu’il en soit, les messages que je ne cesse de recevoir, au-delà de ceux que vous avez pu lire ici, me touchent au plus profond de moi-même.
Car je vous l’ai dit, écrire est l’essentiel de ma vie.

Politique, société

Ma place? Dans les égouts!

Vu le nombre de commentaires que je reçois depuis quelques jours et que je ne publie pas pour des raisons que j’explique sur mon blog, j’estime bon que vous ayez, malgré tout, un exemple de ce qui m’est adressé.
Ce commentaire que vous voyez figurer en capture d’écran pour illustrer ce sujet, je ne  l’ai pas publié sur mon blog mais je tenais à le rendre public.
Cela vous donne un petit aperçu de personnes qui trouvent toujours accueil sur la plate-forme de laquelle mon blog est menacé, lui, de disparaître.
De ce « Corto », hier, j’ai pourtant banni l’IP.
Qu’à cela ne tienne, il en dispose d’autres qui ont permis que ce commentaire en capture d’écran ci-dessus me parvienne.
En son temps, j’ai porté plainte pour diffamation contre ce même « Corto » et contre une autre personne de cette blogosphère. Si celle-ci s’est présentée à la police qui l’a convoquée, « Corto », quant à lui, non.
Il n’a pas répondu à la convocation.
Au prétexte qu’il vivait en Israël, m’a-t-il été signifié dans le cadre de la procédure, on n’allait pas faire intervenir Interpol pour qu’il se rende à Genève. « Corto » a donc échappé à la justice.
Ces deux personnes qui m’ont diffamée autrefois, sitôt que je les ai citées sur un récent sujet de ce blog, y sont revenues. Par respect envers leur droit de s’y exprimer, j’ai publié leurs commentaires quand je les ai estimés adéquats.
Résultat, « Corto » continue de diffamer, l’autre continue de surveiller avec la plus grande attention qui publie quoi sur mon blog, quelles sont ses tendances politiques, idéologiques, religieuses.
Et me menace, moi.
Ces deux personnes ont droit de cité sur cette blogosphère. Mon blog, lui, n’y est plus le bienvenu et semble bénéficier de je ne sais quel sursis, comme je l’ai indiqué hier.
Chercher l’erreur, est-ce bien nécessaire?

Politique, société

Un intitulé et quelques remarques…

Cet intitulé du journal « Le Monde » est plutôt piquant en dépit des ravages causés par la situation liée au coronavirus. 
Il est vrai qu’il n’y a que la Chine pour agir ainsi.
Nulle part ailleurs, en France par exemple, on ne songerait à arrêter qui dénonce un problème. On le traite et on remercie celles et ceux qui l’ont signalé!
Trêve d’ironie, on sait bien qu’il est toujours plus facile de pointer les failles d’un pays tiers que celles du sien.
On l’a vu combien de fois, ne serait-ce qu’avec la Russie, responsable de tant de maux!
Alors que dire de la Chine! Sinon qu’elle est tenue de main de fer et si possible sans gant de velours.
Ce fait du deux poids deux mesures est tellement récurent que l’on serait tenté, parfois, de le négliger. Or renoncer à le signaler revient à le cautionner.
Il est, toutefois, si présent que l’on ne peut, évidemment, pas y réagir chaque fois. Mais jamais, non. Et il en est entre autre un qui a été porté, ici, à votre connaissance.
Celui de réaliser comment ce journaliste qui avait constitué un dossier sur des réseaux pédo-criminels, s’est retrouvé, lui, derrière les barreaux.
On ne touche pas aux grands de ce monde. Sachant ce que leur grandeur cache de misère, autant méditer sur les valeurs dominantes…

Politique, société

Zélés vigiles

Un groupe de personnes sinon une seule, qui sait, devrait-il faire la loi sur une blogosphère, la question est posée.
Il se trouve que d’autres qu’elles -ou elle- revendiquent des opinions qu’elles tiennent à défendre, elles aussi. Ces personnes interviennent sur ce blog.
Si, pour ma part, je ne partage pas l’ensemble de ce qui s’énonce en commentaires, dois-je les interdire au prétexte qu’ils heurteraient la sensibilité de zélés vigiles?
Si tel devait être le cas, alors la démocratie et ce qu’elle véhicule de soi-disantes libertés a du souci à se faire.
Ce blog, j’ai tenu à vous en informer, est menacé.
Il le sera aussi longtemps que l’on persistera à en dénoncer les propos tenus en commentaires sinon dans les sujets eux-mêmes.
Ces dénonciations sont adressées à quelque instance qui semble avoir le pouvoir de décréter la fermeture d’un espace d’expression.
Si, dans ma ville, Genève, dans mon pays, la Suisse, on en arrive là, je commence à comprendre pourquoi je suis lue à l’étranger en dépit de celles et de ceux de mes compatriotes qui me suivent, ici.
Je les remercie de leur confiance et de leur estime.
Plus encore, au nombre de réactions suscitées par les deux précédents sujets de ce blog, ici et sur les réseaux sociaux, je mesure combien sont nombreuses et nombreux celles et ceux qui tiennent à la diversité des points de vue.

Culture, Politique, société

Blog menacé

Autant vous le dire avant sa fermeture qui semble faire partie d’intentions manifestes, ce blog est menacé.
Au prétexte de commentaires qui y seraient publiés sans vigilance.
Imaginez un peu, sur les 25’002 qui ont été publiés jusque là, il s’en est fallu de deux, oui vous avez bien lu, de deux seulement pour que ce blog soit destiné à disparaître.
En d’autres termes, c’est plus de neuf ans de présence et de plaisir partagé sur un forum qui est menacé de passer à la trappe.
Et ce n’est pas même pour les sujets traités sur ce blog qu’il est visé. Non! C’est pour deux commentaires.
La Tribune de Genève, nombre d’entre vous qui vivez à l’étranger, m’avez dit l’avez découverte par le biais de mon blog. Ne vous méprenez pas sur ce journal, il est de qualité.
Demandez-vous juste comment mes publications sont soudain perçues comme ne devant plus apparaître sur le forum qui les a pourtant accueillies tant d’années sans le moindre problème.
Retenir le lien de mon blog est peut-être inutile puisqu’il est menacé de fermeture. Dans ce cas, que vous dire? Au revoir et merci.
Merci d’avoir suivi mes approches, merci des nombreux échanges qu’elles ont suscités, merci d’avoir su lire ma manière désormais malvenue.
Merci d’avoir été là, j’ai aimé partager avec vous toutes et tous.

Politique, société

Crime sordide

Et voilà qui risque fort d’être récupéré au plan politique. Un homme de 27 ans, d’origine albanaise, est le meurtrier présumé d’une femme de 55 ans. 
Le témoignage d’un de ses voisins a été recueilli et publié par la Tribune de Genève.
A priori et à l’heure qu’il est, aucun rassemblement de femmes n’a été annoncé qui dénoncerait ce meurtre.
Il semble pourtant entrer dans la catégorie des « féminicides » que tant d’entre elles tiennent à faire reconnaître.
Ce crime s’est déroulé à Genève, dimanche 26 janvier au petit matin. Il semble lié à la drogue.
Quoi qu’il en soit et pour qui a accès à l’article réservé aux abonnés, la description que rend l’ami et voisin de ce qu’il a découvert est dure.
Parmi les commentaires qui suivent l’article, l’un d’eux évoque ce qui se passe en Suède, à Malmö plus particulièrement.
En relation avec cette situation qui concerne les femmes au plus haut point, l’auteur de cet article de Boulevard Voltaire ne mâche pas ses mots.
Il serait bon que des féministes engagées nous livrent leur perception de pareille situation, sensible si elle en est.
Leur parole serait souhaitable, ne serait-ce que par respect envers cette victime et tant d’autres comme elle, qui font confiance.

Culture, Politique, société

Greta et la santé de la planète, Vanessa et la perversité du désir

Plus un jour ne passe sans que nous ne soyons rappelés à l’ordre du climat qui se dérègle et des alertes lancées par autant de jeunes en grève ou, de manière plus radicale, en rébellion.
Plus un jour ne passe non plus sans que nous ne soyons rappelés à l’ordre des abus commis envers les jeunes à mieux protéger des pervers auxquels ils sont exposés.
Luttes contres les dérèglements climatiques et contre les dérives sexuelles ponctuent les informations diffusées par autant de nos médias soucieux de nous informer.
Egérie du combat mené en faveur de notre planète, l’adolescente qui irrite autant qu’elle suscite d’enthousiasme, Greta Thunberg pour ne pas la nommer, ne ménage pas sa peine pour nous mettre en garde.
Elle a, avec elle, des personnalités du monde scientifique parmi lesquelles le récent Prix Nobel de chimie, Jacques Dubochet qui a eu diverses occasions de s’exprimer à ses côtés en Suisse. 
D’aucuns estiment sa jeunesse quand d’autres la fustigent au prétexte qu’elle serait sujette à manipulations.
Mais comment expliquer que tant de celles et de ceux qui soutiennent le combat mené par l’activiste suédoise soient les mêmes qui estiment qu’une adolescente n’a pas encore la pleine conscience de ses actes en matière sexuelle?
Serait-ce à dire qu’en termes de réchauffement climatique, on puisse être plus au fait qu’en termes de relations humaines?
Aurait-on, adolescent, une meilleure perception de la planète et des enjeux qui l’entourent que du sexe et des plaisirs qu’ils procurent?
Car si l’on songe à l’adolescente que fut l’auteure du livre « Le Consentement », on y lit qu’elle n’a écouté qu’elle seule, en dépit des avertissements de sa mère qui s’est ensuite résignée à inviter le couple que sa fille formait avec son amant quinquagénaire pédophile.
Le résultat a été l’histoire qu’elle raconte dans son livre et l’écho international qu’il rencontre. On réalise, on s’interroge, comment a-t-on pu? La laisser se jeter dans la gueule du loup tandis que l’on estime l’adolescence être un âge où l’on n’a pas encore pleine conscience de ce qui se passe autour de soi?
Dans ce cas, comment vouloir protéger une adolescence et plaider la cause d’une autre?
Greta Thunberg me touche, j’en ai parlé ici à plusieurs reprises. Je n’ai toutefois pas caché le souci que m’inspire son engagement. Car si sa détermination est manifeste, sa fragilité ne l’est pas moins.
Puisse-t-elle ne pas faire les frais d’un volontarisme largement encouragé par des adultes, c’est tout ce qu’on lui souhaite sachant le prix qu’a payé pour le sien l’adolescente que fut Vanessa Springora, elle aussi entourée d’adultes dont on pointe le comportement désormais.

Culture, Politique, société

Matzneff-Springora

Déclenchée par un livre dont je ne puis que vous recommander la lecture, la mal nommée « affaire Matzneff » ne peut être traitée à la légère.
« Mal nommée », oui.
Car c’est bien plus qu’un homme qui est mis en cause. Ce sont bien davantage que ses écrits qui sont conspués. C’est la sublimation par la création artistique qui est mise à mal.
La littérature sulfureuse n’a pas attendu Gabriel Matzneff pour trouver son public duquel je n’ai jamais été, dois-je le préciser encore.
Pourquoi je ne cesse de revenir à cette actualité? Parce qu’elle révèle comment un livre, en l’occurrence celui de Vanessa Springora est instrumentalisé.
L’auteure elle-même ne cache pas sa surprise face à l’écho largement international remporté par son ouvrage.
Un grand titre de la presse états-uniennes en parle dans ses colonnes, un autre, en Allemagne pour ne citer que ces deux pays.
La pédophilie reconsidérée en pédo-criminalité est un mal avéré. Ses traitements existent mais leurs résultats demeurent aléatoires.
Nombre d’hommes de tous les milieux sociaux-éocnomiques, de toutes les professions souffrent de cette inclination sexuelle. Et parmi eux, de grands artistes dont on continue d’admirer les oeuvres.
A quand leur interdiction? A quand la censure de films de Pasolini? De romans d’André Gide? De toiles du Caravage?
Foin d’hypocrisie et d’inculture, soyons cohérents et liquidons autant de créateurs dont on regarde, lit et contemple toujours les oeuvres!

Politique

Nouvel échange de prisonniers, nouvel espoir de paix dans le sud-est de l’Ukraine

Après avoir consacré plus de 300 sujets de ce blog à la guerre fratricide qui a déchiré et continue de sévir dans le sud-est de l’Ukraine, après m’être mobilisée ici et là et m’en être expliquée à qui a bien voulu me le demander, inutile de dire que je vis le nouvel échange de prisonniers entre Kiev et Moscou comme bienvenu.
Que d’aucuns y trouvent à redire, je le laisse à qui se présente comme spécialiste, avéré ou auto-proclamé.
De mon côté, c’est à la dimension humaine de cette guerre que j’ai avant tout été sensible, guerre qui a laissé sans vie 13’000 personnes, sans compter les blessées et les exilées qui se comptent, elles, par centaines de milliers.
Mais c’est tout autant à la manière de rendre compte de ce qui se passait au coeur de l’Europe que, souvent, j’ai tenu à réagir tant il apparaissait de parti pris en faveur d’un camp plutôt que de l’autre.
Qu’on m’ait estimée fréquenter des mercenaires  permet de mesurer la hauteur de vue prise pour apprécier la dimension d’une prise de position qu’on souhaite avant tout disqualifier et rejeter.
Obtenir des informations de tous bords relève d’une démarche qui tente de cerner une situation de différents côtés pour tenter d’en rendre compte au plus près de sensibilités diverses.
Se montrer incapable de le comprendre, n’augure rien de bon pour qui se réclame de références et de titres reconnus et salués par pairs et autres experts du genre.
Qu’à cela ne tienne, saluons ce dimanche 29 décembre comme jour de paix à viser entre deux pays et deux peuples autrefois réunis par des valeurs communes.