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Occident

Culture, Politique, société

Merci de faire tourner l’information, est-il enjoint sur le compte Twitter Les Petits Matins…

capture d’écran Twitter
 
Comme il y a été fait allusion par deux commentateurs dans le précédent sujet de ce blog et comme il est recommandé de « faire tourner l’information » eh bien qu’elle tourne, l’information!
Et quelle est-elle, « l’information »?
Publiée par qui a enjoint à la « faire tourner », elle figure sur le compte Twitter de la maison d’édition « Les Petits Matins ».
Nous sommes six à avoir porté plainte pour diffamation et la maison d’édition s’estime victime d’une procédure qu’elle appelle procédure bâillon.
Pour en savoir davantage sur cette affaire, je vous propose de lire les différents articles parus sur le site Les Crises.

Culture, Histoire, Politique

Non, ce ne sont pas les alliés qui ont vaincu le nazisme. Comment lutter contre la propagande occidentale?

Face à l’information qui se prétend telle, nous sommes nombreux à exercer notre sens critique. Nous en faisons part de toutes sortes de manières.
Mettre en avant certains propos tenus par nos journalistes pour les discuter, vise à y apporter un autre angle de vue, une autre manière de considérer une actualité qu’ils ont retenue et commentée.
Il s’agit, dès lors, d’envisager un apport, aussi minime soit-il et d’alimenter un échange en vue de nuancer et de prendre en compte une sensibilité autre que celle diffusée.
Dans ce sens, il m’importe de ne pas laisser passer ce qu’a déclaré notre présentateur vedette Darius Rochebin dans le tééjournal de 19:30 de la RTS.
A la minute 19, il interroge un Professeur sur la question des pensions versées aux anciens collaborateurs nazis et voici qu’il nous parle d’un « état nazi » qui « s’écroule sous les bombes alliées ».
Non, Darius Rochebin, ce n’est pas « sous les bombes alliées » que « l’état nazi s’écroule ». Et vous devez certainement le savoir ou alors, vous avez si bien appris la leçon que vous la répétez.
Dans ce cas, vous n’informez pas. Vous relayez une propagande qui ne dit pas son nom. Mais voici de quoi vous rassurer si besoin était …

Histoire, Politique

Comment la RTS informe du 5e anniversaire de la destitution du Président Viktor Ianoukovitch

Hier 22 février, dans le cadre de son journal télévisé de 19:30, la RTS a rappelé les cinq ans, jour pour jour, du coup d’Etat qui a causé le départ du Président ukrainien Victor Ianoukovitch.
Il est certain que les termes de « coup d’Etat » n’ont pas été prononcés par les journalistes de la chaîne publique suisse. Ils n’en sont pas moins ceux de nombreuses personnalités de tous bords qui ont contesté la position imposée par l’Occident.
Car pour cette partie du monde, bien sûr, le Président déchu Victor Ianoukovitch l’a été selon les règles les plus démocratiques qui soient.
Tant est si bien que désormais, on parle du désenchantement qui habite nombre de celles et de ceux qui l’avaient conçu comme bouffée d’oxygène et d’espoir.
Dans ce même téléjournal du 19:30 de la RTS, il a aussi été fait mention de rues qui étaient rebaptisées car les Ukrainiens voulaient se démarquer du passé partagé avec leur « grand voisin », russe, faut-le préciser.
Mais de quelles rues voulait parlait le journaliste, cela, les téléspectatrices et les téléspectateurs de la RTS n’auront pas pu l’apprendre.
Je les invite, dès lors et qui le souhaite, à lire ce sujet que j’avais précisément consacré à ce changement de nom de rues avec, en référence, le regard édifiant que porte un historien polonais. 
Les signes néo-nazis, que tous les Ukrainiens ne partagent pas, je tiens à le souligner, s’affichent néanmoins sans honte, à Kiev. Preuve en a été donnée ici à de multiples reprises et tout récemment encore.  
Ne pas s’habituer à ce qu’informer, pour une chaîne publique, revienne à passer comme chat sur braises sur ce qui gênerait sa bonne parole, c’est exercer son sens critique et citoyen.

Culture, Histoire, Politique

Etre critique…

photo @H.R.-F
En son temps, j’avais estimé nécessaire, une mise au point quant à ce qui motivait les sujets publiés sur ce blog, entre autre en relation avec la Russie.
Depuis lors, d’autres rappels dans ce sens ont été partagés ici. Pourquoi y revenir? Parce qu’il est essentiel de résister aux parasites de l’information.
Pareille activité de veille ne se limite pas aux seuls médias appelés mainstream. Partout où se répandent des contenus dits d’informations, elle a de quoi s’exercer. 
Et observer les dérives susceptibles de gagner tout parti pris quel qu’il soit, c’est refuser de se laisser entraîner dans ce qui n’est plus de l’« information ».
On est là dans un champ d’action qui relève du seul esprit critique. Le disqualifier est la stratégie le plus souvent appliquée par qui se sent mis en cause.
Ce constat n’a pas attendu le XXIe siècle pour être dressé. Les exemples foisonnent, dans l’Histoire, qui mettent en évidence la mauvaise foi. 
Abdiquer face à la constance de sa récurrence, c’est lui faire la part belle. A chacun ses choix, de lutte ou de résignation.

Culture, Politique

Makine, le génie littéraire à l’oeuvre

Il avait déjà été question de lui dans un sujet de ce blog, je veux parler, ici, de l’écrivain et académicien français Andreï Makine.
Son tout dernier roman, Au-delà des frontières, vient de sortir, je ne saurais que vous en recommander la lecture.
Il y est question d’un jeune écrivain duquel la mère adresse le manuscrit au narrateur de l’histoire.
Ce texte apparaît impubliable, il faut, évidemment lire le roman pour savoir en quoi et pourquoi le narrateur l’estime tel.
Dans ce dernier livre, Andreï Makine réussit avec brio à nous parler du monde dans lequel nous vivons.
Les différents personnages qui évoluent au gré du récit incarnent, chacun à leur manière, des valeurs auxquelles ils croient, bien sûr.
En contrepoint, résonne la voix de l’un d’eux, d’une teneur telle qu’elle permet la mise en relief d’autant de discours véhiculés et de leur portée à court et à plus long terme.
Voici, pour vous faire une idée de ce tout dernier ouvrage d’Andreï Makine, l’interview qu’il a accordée à France Culture.

Politique, société

L’avenir du monde, à méditer…

capture d’écran Facebook
J’ai reçu cette vidéo pour info, je vous la soumets.
Il s’agit de moments sélectionnés -autant dire pas neutres- d’une conférence tenue par Laurent Alexandre face à des étudiants de Polytechnique.
L’homme est le fondateur de Doctissimo et tient des chroniques dans Le Monde et L’Express. D’emblée, il se définit, « Je suis un horrible élitiste » déclare-t-il.
Cette manière de se présenter indique juste qu’il a intégré et reprends à son compte, un avis émis à son sujet. C’est là une stratégie discursive bien connue qui ne renvoie qu’à un usage rhétorique et rien de plus.
Cela dit, l’homme s’exprime comme, d’autres le font aussi, rien à dire, à chacun son point de vue. Ce qui interpelle, ici, est sa vision de l’avenir.
Elle offre de quoi méditer, je vous invite à y réfléchir et à en débattre…

Politique

Faire passer la Russie pour notre ennemie ou comment on (dés)informe

Vous l’avez sans doute lu je ne sais combien de fois, ce blog serait «pro-russe », mieux, «pro-Kremlin », voire « pro-Poutine », la Russie étant le plus souvent associée à son Président.

Parce que la première, pour quelques vaillants esprits occidentaux, se résume au second, c’est aussi simple que cela.

Une fois établies ces réductions, en user devient d’un confort indéniable lorsqu’on n’a rien d’autre à formuler que les sempiternelles rengaines destinées à faire comprendre aux citoyens de pays dits démocratiques que la Russie n’est pas loin de ressembler à une dictature.

Or voici qu’à ressasser autant de certitudes, on découvre soudain que ce peuple de près de 145 millions d’habitants, jouit d’un système éducatif considéré parmi les meilleurs au monde, que les jeunes qui en bénéficient en donnent la preuve par leurs performances.

Et parmi elles, celles qui relèvent de toutes sortes de génies informatiques ou autres.

Quoi qu’il en soit et à force de se draper de certitudes le plus souvent accompagnées de mépris et de partis pris à peine voilés, nombre d’experts qui hantent colonnes et plateaux de nos médias pour parler de la Russie en négligent bien des réalités.

Quant à prétendre de ce pays qu’il serait l’ennemi de l’Occident comme s’y emploie l’auteur des propos cités ci-dessus, non, la Russie n’a jamais été l’ennemie de l’Occident et inverser la donne, n’est qu’une expression supplémentaire de russophobie

Pour le reste, à de nombreuses reprises, j’ai tenu à attirer l’attention sur le fait que les Russes, il ne fallait pas trop les chercher parce qu’on les trouve. Et l’Histoire ne manque pas d’exemples qui le démontrent.

La littérature aussi et je l’ai cité à plusieurs reprises, ce poème d’Alexandre Blok. Le voici encore, sait-on jamais que ses vers trouvent un écho…

Culture, Histoire, Politique

Pays frères

Il a souvent été énoncé de ce blog qu’il était « politique ». Or, il semble plutôt que le fait d’évoquer et de proposer des sujets d’actualité relève d’un simple sens civique.
Par ailleurs, que d’aucuns considèrent ce qui s’énonce ici de la Russie comme relai d’une propagande, les regarde.
Ils sont néanmoins loin du compte.
Qu’à cela ne tienne, ce qui me tient à coeur reste, avant tout, de rejeter les a priori qui excluent tout autre éclairage que celui qui doit prévaloir quoi qu’il en soit sur ce vaste pays.
C’est cela qui, souvent, m’a fait réagir.  
Car ce n’est tout simplement dans l’intérêt d’aucun de nos peuples de cultiver pareille hostilité envers un pays frère.
Oui, la Russie est un pays frère.
Et la guerre qui se poursuit en Ukraine a été et reste fratricide. Qu’on écoute cette jeune femme se mobiliser pour la paix!
Elle qui a subi la guerre de plein fouet en dépit des accords de Minsk II, devrait ne pas laisser insensible autant de défenseurs des droits humains!

Histoire, Politique, société

Contre le cynisme

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Il y a à peine plus de deux ans, je publiais ce sujet de blog. 
Tandis que l’association italienne AASIB.org, qui a déjà tant oeuvré au secours de victimes, s’engage à présenter la candidature d’Anna TUV au Prix Nobel de la Paix, c’est à la soutenir que je vous invite.
Parce que cette guerre qui n’en finit pas dans le Donbass, nos médias n’en parlent plus beaucoup sinon plus du tout. Et même, l’ont-ils évoquée qu’ils ont, le plus souvent, relayé la cause sinon le parti-pris à défendre.
Combien de sujets de ce blog n’ont-ils par été consacrés à relever le double standard qui prévalait à ce qu’on nomme, ici, information?
On peut se lasser de répéter la même antienne, la considérer vaine au vu de la résistance qui y fait face. Et pourtant non.
Car l’engagement, ici, n’est pas en faveur d’une politique ou d’une autre.
Il est de refuser le deux poids et deux mesures qui préside le plus souvent à nombre de traitement de sujets.
Dans le cas de la guerre en Ukraine, en l’occurrence, nombre de journalistes sont souvent passés par-dessus les relations ancestrales et, certes conflictuelles, qu’elle entretient avec la Russie.
Cependant, piétiner l’Histoire -même très douloureuse- d’autant de peuples pour exciter, au contraire, leurs divisions, n’a rien de constructif.
Mais ce procédé du « diviser pour régner » est si rôdé qu’il s’applique à chaque occasion de contrôle à prendre d’une région, d’une population, voire d’un pays.
Merci à vous, dès lors, de considérer la candidature d’Anna TUV au Nobel de la Paix comme signe à transmettre à une communauté internationale du refus de sa partialité souvent observée.
Essayer de bousculer ses préjugés est un défi. Relevons-le au nom de l’apaisement entre nos peuples, nos valeurs et notre Histoire commune.

Politique

Candidature au Nobel de la Paix

capture d’écran @AASIB-org
En 2015, le Prix Nobel de littérature a été accordé à une femme qui a réussi à dire de la Russie qu’ »à 86%, elle se réjouissait de voir les gens mourir dans le Donbass ».
Par une lettre ouverte traduite en russe par Arkadij Beinenson, je m’étais exprimée sur ce seul fait énoncé par la lauréate.
Voici qu’est proposée au Prix Nobel de la Paix, cette fois, Anna Tuv, la jeune femme du Donbass de laquelle il a été question dans le précédent sujet de ce blog. 
Alors que Svetlana Alexievitch a été adoubée par la communauté internationale pour les raisons qui la regardent, offrir à Anna Tuv les mêmes chances d’être honorée serait une belle façon de compenser le regard porté par la première sur le Donbass.
Une pétition en faveur de la candidature d’Anna Tuv au Prix Nobel de la Paix est en ligne.
La signer, c’est rendre hommage à la force et au courage d’une femme qui, portée par l’immense élan de solidarité qui s’est organisé autour d’elle, a su retourner le destin qui s’est abattu sur elle.
De victime majeure qu’elle a été, elle est désormais engagée au service d’autant d’invalides et autres blessés de guerres. Respect et honneur lui soient rendus, avec ou sans Nobel.