On lit, ici et là, des pronostics sinon des analyses relatives à la situation en Ukraine et aux tensions qu’elles génère entre l’Occident et la Russie.
A observer certains chantres en tous genres se lancer dans des prédictions qui ne reposent le plus souvent que sur des évaluations sans autre fondement que quelque approximation ou référence à L’Histoire, il semblerait judicieux de ne pas se substituer à qui décide de l’opportunité d’interventions militaires ou non.
Ainsi, ce besoin de peindre le diable sur la muraille et d’annoncer une 3e guerre mondiale n’a pour effet que de créer un climat anxiogène et de bloquer tout autre approche réflexive et constructive.
La situation actuelle en Ukraine est extrêmement préoccupante mais elle l’est de longue date!
Avoir considéré les événements qui se sont déroulés l’hiver dernier sur le Maïdan de Kiev comme force de renouveau sinon de libération aurait dû susciter l’inquiétude plutôt que la liesse relayée par tant de médias.
Mais non, l’Occident s’est réjoui. A l’unisson ou presque, il a salué l’avènement futur de la démocratie. Le résultat est éloquent…
Plus de 4.000 morts et près d’un million de réfugiés sans compter les blessés et autres victimes d’une guerre livrée au sein d’un pays désormais déchiré et exsangue.
L’Occident a beau jeu de charger la Russie. Qui a-t-elle attaqué?
http://french.ruvr.ru/news/2014_12_04/Poutine-prononce-un-message-a-lAssemblee-federale-8674/