Politique

OTAN-Russie, mise au point

Il ne parle que très rarement aux médias occidentaux. Alexeï Borodavkine, ancien vice-ministre russe des affaires étrangères, aujourd’hui ambassadeur auprès de l’ONU à Genève est rompu aux négociations difficiles. *
C’est ainsi qu’est introduite l’interview qu’a accordée l’Ambassadeur de la Fédération de Russie auprès de l’ONU à Alain Jourdan, de La Tribune de Genève.
La précision apportée ici par le journaliste a toute sa valeur.
Plusieurs interprétations sont susceptibles d’être données à la rareté des interventions de l’Ambassadeur de Russie.
Mais quelqu’elles soient, celle-ci est à lire avec la plus grande attention. Certes, à découvrir les appréciations portées aux commentaires qui suivent l’interview, on mesure le degré de réceptivité des lecteurs aux positions exprimées par Alexeï Borodavkine.
Cependant, il n’est jamais trop tard pour modifier ses certitudes.
Et plutôt que de camper sur des positions avec l’assurance de détenir la vérité, se montrer prêt à remettre en cause quelques idées fixes et préconçues n’est pas interdit.
Il suffit de le vouloir et d’accepter le dialogue. La Russie ne l’a jamais refusé.
Persister à la rendre responsable de tout et de son contraire ne dénote aucune intelligence de la part d’un Occident empli de ses Lumières.
Non, la Russie n’est pas un adversaire.
La Russie est un partenaire.
* http://www.tdg.ch/geneve/russie-veut-securite-europe-c-lotan-vient-menacer/story/29179878

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