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Politique

L’humain derrière le politique

http://www.ladepeche.fr/article/2008/04/05/446846-grands-moments-relations-russo-americaines-sous-bush-poutine.html
 
Voici ce que l’ancien Président des Etats-Unis, Georges W. Bush a dit de son homologue russe de l’époque et actuel Président de la Fédération de Russie:
 
J’ai regardé cet homme droit dans les yeux, je l’ai trouvé très franc et digne de confiance, et nous avons eu un très bon dialogue. J’ai pu comprendre le sens de son âme. C’est un homme profondément dévoué à son pays et à ses intérêts.
Ces propos, devenus célèbres, auront valu des critiques à l’ancien Président américain.
Le chef de l’administration présidentielle russe, quant à lui, précise que Georges W.Bush s’était exprimé ainsi au sujet de Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse conjointe.
Il déclare, en outre, que l’actuel Président de la Fédération de Russie maintient des relations amicales avec l’ancien dirigeant américain, en dépit des divergences qui persistent entre Moscou et Washington,
Envisager l’être humain derrière l’homme politique, serait-ce rêver?

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La France « pro-Poutine »

En voici qui aime le monde au point de vouloir le prévenir du danger vers lequel il court.
L’homme a accès aux colonnes de grands titres de la presse hexagonale mais ici, c’est sur le site du Cercle des libéraux qu’il s’exprime.
Dans une lettre qu’il destine à une France pro-Poutine, il conclut qu’en substance, soutenir Poutine équivaut à une plaidoirie en faveur du terrorisme islamiste.Une barbarie moderne à l’assaut de l’Occident.
Cet homme n’est pas un humoriste.
Il est Professeur de géopolitique ICN Business School Nancy et il s’adresse à une France idiote.
A lire ci-après:
http://www.lecercledesliberaux.com/?p=11488

Politique

La responsabilité des médias en jeu

On lit ici et là les velléités qu’aurait la Russie d’envahir l’est de l’Ukraine.
Ce scénario, même évoqué entre guillemets, relève au mieux, de la haute fantaisie, au pis, de la pure mauvaise foi.
Et relayer ce genre de propos sous quelque forme que ce soit est un choix qui ne relève d’aucun hasard.
Pour rappel, on a fait passer le Maïdan au nom de valeurs démocratiques. 
Au nom d’un idéal, on a soulevé un peuple.
Pour apprendre d’Obama, il y a peu, son ingérence et son soutien.*
Et maintenant?
Il estime que l’Ukraine doit être armée au prétexte que les forces russes seraient présentes dans le Donbass.
Voici ce que pense ce général ukrainien des mensonges dont tant de nos médias se sont fait le relai:

http://arretsurinfo.ch/general-ukrainien-aucune-troupe-russe-ne-combat-contre-nous/

 
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/02/02/washington-etreinte-par-un-profond-desarroi.html

Politique

RTS, où est l’éthique journalistique?

Ce 29 janvier, dans le cadre du téléjournal, la RTS a diffusé un reportage sur la situation dans l’est de l’Ukraine.

La gravité des faits exigerait une éthique journalistique à la hauteur.

Si elle a souvent pu être constatée et même signalée ici, elle ne semble toutefois pas avoir été le souci principal du correspondant de la RTS en ce 29 janvier.

Gulliver Cragg l’auteur du reportage diffusé par la chaîne publique suisse romande, travaille pour France 24. A lire son profil, affiché ici ou là, on comprend que ses idées ne regardent que lui.

Soit et dans ce cas, la RTS sait à qui elle s’adresse. Mais ses téléspectateurs?

Ils le comprennent quand ils entendent dire d’un témoin interrogé dans le reportage que les seuls intéressés par cette guerre, ce sont les clans mafieux. Et puis Poutine s’en mêle aussi. Je ne dis pas la Russie, je dis Poutine, tient-il à préciser.

Cette obsession à voir l’actuel président russe responsable de tous les maux ou presque, friserait le ridicule si elle ne mettait autant de vies et de pays en danger.

Et ce n’est pas Mikhaïl Gorbachev, tant estimé -encore- en Occident, qui contredira mon propos.

Politique

Poroshenko: « Et c’est comme ça et précisément comme ça que nous gagnerons cette guerre »

Dans le19:30 de la RTS, le journaliste Marc Julmy commente l’absence de Vladimir Poutine de manière aussi objective que l’est celle de ses collègues de la chaîne de radio Espace2 lorsqu’ils évoquent la situation dans le Sud-Est de l’Ukraine.

Normal, on a bien compris que la Russie avait à peu près tout faux dans cette guerre qui perdure en dépit des cessez-le-feu et autres accords jamais respectés.

Il semblerait bien, toutefois, que depuis que les forces appelées « pro Russes » ou « séparatistes » ont repris l’avantage sur les forces loyalistes, les journalistes semblent très soucieux d’énoncer chaque jour le nombre de soldats tués sinon d’enfants à évacuer.

Et pourtant, alors que Kiev bombardait écoles, hôpitaux et bâtiments à l’aveugle, combien ont-ils été, ces mêmes journalistes, à rappeler que l’enfance était à évacuer?

Dans bien des cas, elle n’a tout simplement plus pu l’être, évacuée, cette enfance, brutalement perdue à jamais.

La terreur infligée aux habitants des villes sous contrôle loyaliste de Kiev, quel media en a rendu compte?

Et des envolées du président ukrainien Petro Poroshenko sur le sort qu’il réservera aux enfants du Donbass?

La présidente de la Confédération suisse, Simonetta Sommaruga qu’on voit longuement lui serrer la main dans le reportage cité plus haut, qu’en dirait-elle?

Politique

Ukraine-Russie,appel à la raison

Dans sa page consacrée au courrier de lecteurs, La Tribune de Genève d’hier, 17 novembre, a réalisé un beau travail journalistique en publiant deux points de vue opposés sur la Russie.
Dans l’un d’eux, il était question d’une Ukraine dont Vladimir Poutine aurait l’intention de détruire le peuple.
Soit.
Dans l’autre, le mien, il s’agissait de souligner le soutien apporté par Mikhaïl Gorbachev à ce même Vladimir Poutine.
Qu’un Président, célébré par l’Occident pour avoir concouru à rapprocher les peuples, se range désormais aux côtés de celui qui viserait à en détruire un, est un signe fort qu’a donné l’ancien et dernier président de l’ex-Union Soviétique.
Il serait dès lors grand temps de raison garder et de considérer la situation de manière objective avant que la passion, alimentée par un manichéisme outrancier, ne vire au cauchemar.
Non, la Russie n’est pas l’ennemie de l’Occident, pas moins de l’Ukraine et ne doit en aucun cas l’être. 
Sans quoi, la guerre totale envisagée par son actuel président, Petro Poroshenko, risque bel et bien d’avoir lieu.
https://fr.news.yahoo.com/lukraine-préparée-à-scénario-guerre-totale-selon-président-171433757.html

Histoire, Politique

9 novembre 1989-9 novembre 2014

Dans le cadre des célébrations qui entourent la chute du mur de Berlin, il y a vint-cinq ans, comment ne pas se rappeler l’événement majeur que ce 9 novembre 1989 a représenté?

Que chacune et chacun ait vécu ce moment historique à sa manière, rien de plus normal.

Que les conséquences géopolitiques que cette chute a entraînées créent des divergences de points de vue, rien de plus normal encore. Preuve en est l’organisation de ce colloque intitulé:  » 25 ans après la chute du mur de Berlin-nouvelles crises, nouveaux doutes, nouveaux murs. »

Mikhaïl Gorbachev a été invité à y prendre part et a exprimé son intention d’y rencontrer Angela Merkel.

Cela dit, l’ancien et dernier président de l’ex-URSS ne demeure pas moins déterminé à soutenir l’actuel président de la Fédération de Russie. S’en étonnera qui veut.

Mais il n’y a rien de surprenant à une telle prise de position sinon pour un certain Occident pétri de ses seuls et propres critères d’analyse.

Que cette Russie sans cesse présentée par nombre de férus commentateurs comme celle de Poutine s’avère soudain aussi être celle de Gorbachev est à inscrire dans les mémoires.

L’état du  monde actuel et les tensions multiples qui le fragilisent le valent bien.

Sujet publié en page 23 de l’édition papier de « La Tribune de Genève » du 17 novembre 2014
Sujet également publié en page 13 par « Le Temps » du 13 novembre 2014 sous le titre « Vingt-cinq ans après »

Culture, Politique

La culture des uns et des autres

Encore un qui sait de quoi il parle…  » L’actuel tsar », ainsi a-t-il évoqué le président russe.

Il souriait, certain de se faire comprendre. Il semblait par ailleurs ravi de sa formulation. Il faut dire qu’elle est particulièrement originale. Et surtout, qu’elle témoigne d’une indéniable culture politique et historique de la Russie.

Car il ne plaisantait pas, non, il était très fier de figurer parmi ceux qui ne s’en laissent pas conter…

Lui, c’est François Busnel, journaliste qui interviewait Emmanuel Carrère et Paul Veyne.

Politique

Ukraine, Russie, information

Invité de la rédaction de la RTS,  Monsieur Andreas Gross nous apprend que la Russie est la grande responsable de tout ce qui se passe en Ukraine ou peu s’en faut.
Mieux, Monsieur Gross exprime son inquiétude quant à une catastrophe nucléaire qui menacerait alors qu’il ne dit mot des projets nourris par le résident genevois aux trois passeports et néanmoins gouverneur de la province de Dniepropetrovsk évoqués ici-même.**
Tandis qu’il parle de sa rencontre en France avec le Président de la Douma, Sergueï Naryshkine, Andreas Gross, pourtant politicien suisse, répond ignorer l’annulation de la visite qui avait été prévue en Suisse du président de la Douma.
Et il faudrait accorder du crédit à ce politicien suisse qui n’est pas même au courant de ce qui se passe dans son propre pays?
Andreas Gross est ce parlementaire socialiste suisse auquel Mikhaïl Khodorkovski a exprimé – à la RTS aussi- toute sa reconnaissance de lui avoir rendu visite lors de sa détention.
http://www.rts.ch/video/info/journal-continu/5478258-mikhail-khodorkovski-remercie-le-suisse-andreas-gross.html

On comprend bien la reconnaissance exprimée par l’ancien détenu à son visiteur. On comprend tout autant ce que ce visiteur et néanmoins parlementaire suisse a saisi de la politique du Président russe. 
Rien d’autre que ce qui est repris en boucle par à peu près tous les médias occidentaux.
*  http://www.rts.ch/audio/la-1ere/programmes/l-invite-du-journal/6094506-andreas-gross-president-du-groupe-socialiste-du-conseil-de-l-europe-03-09-2014.html?p=0

**http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/08/30/l-ennemi-a-abattre.html

Politique

Minsk, incertain regard?

A Minsk, ils se sont certes serré la main, le président russe et le président ukrainien.
Mais il suffit de comparer le regard lancé par Petro Porochenko à ses invités pour comprendre les enjeux de la situation.
 
http://coub.com/view/3233d

Si, au 19:30 de ce 26 août*, Darius Rochebin a relevé le regard de Vladimir Poutine « dardé sur Petro Porochenko », il laisse à Marc Allgower le soin de commenter celui de Petro Porochenko dont le journaliste mentionne que « le visage se ferme ».
Comme euphémisme, difficile de trouver mieux.
Ensuite, toujours dans le sujet de la RTS, on apprend que les autorités de Kiev ont publié des vidéos de prisonniers russes.
Les conventions de Genève** évoquées au sujet des prisonniers ukrainiens que les défenseurs du Donbass ont fait défiler à Donetsk ne seraient-elles pas applicables ici?
La RTS floute certes le visage des prisonniers russes mais pourquoi les montre-t-elle?
Il est bien difficile de rester objectif, diront certains quand d’autres constateront qu’en effet, on montre ce qu’on peut comme on veut ou l’inverse.
 
* http://www.rts.ch/video/info/journal-19h30/6094158-vladimir-poutine-et-petro-porochenko-se-sont-rencontres.html
 
** http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/08/24/ukraine-le-defile-de-donetsk.html