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pouvoir

Culture, Politique, Religions, société

Pouvoir de nos démocraties

On peut fonder des empires glorieux sur le crime, et de nobles religions sur l’imposture.
(…)
Les brigands seuls sont convaincus -de quoi?- qu’il leur faut réussir. Aussi, ils réussissent.
                                                                          Charles Baudelaire, Mon coeur mis à nu
Publié à titre posthume en 1887, ce livre inachevé a été assimilé à des brouillons, voire à un journal intime, ce qui reste discutable.
Alors que notre monde se bat en quête de sens, la réflexion du poète interroge.
On sait la propension qu’ont certains individus à rejeter toute forme de pouvoir religieux ou politique au prétexte qu’ils seraient tous pourris.
Le sont-ils ou pas, le fait est qu’ils sont là. 
Fondés sur des valeurs et des principes à défendre, tous clament leur légitimité. Et pour qui la menacerait, le recours à la force devient leur justification.
Dans nos démocraties, on dit le débat privilégié.
Il l’est sans doute encore pour la forme. Mais un pouvoir qui se veut tel, jusqu’où peut-il privilégier l’échange?

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

« Back in URSS »

Dans cet ouvrage, composé de 28 chapitres qui s’articulent en quatre parties, Ira de Puiff ne vise pas l’exhaustivité. Elle y évoque la Russie des siens, celle de son enfance et de sa jeunesse.

Vu ainsi de l’intérieur, sans prétention ni complaisance, son pays d’origine se révèle bien au-delà des habituels clichés dont ne nous épargnent pas même nombre de spécialistes.

A travers son récit, Ira de Puiff livre un témoignage personnel.

Poignant, parfois, il donne au lecteur de découvrir nombre d’aspects de la vie quotidienne soviétique et postsoviétique.

Le récit du putsch de Moscou, en août 1991 y est raconté tel que l’a connu Ira, de même que les bouleversements qui ont touché ses compatriotes.

Back in URSS a été publié une première fois en France en 2011.

Politique

Soumission?

Décidément, certaines parties de l’anatomie masculine semblent prisées pour définir ce que serait un chef d’Etat.
On se rappelle le pas de testicules, pas de cerveau d’Oliver Delamarche à propos d’Alexis Tsipras:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/07/20/pas-de-testicules-pas-de-cerveau.html
Voici que Michel Onfray évoque la testostérone du chef de guerre, hélas! -précise-t-il- argument électoral.
Dans un article paru sur le site du Point.fr, le philosophe dénonce l’attitude guerrière de l’Occident qui aurait tué des millions de musulmans et justifierait, selon lui, la réaction des concernés.
Or juste avant cela, le silence observé par notre élite journalistique et mondaine, intellectuelle et parisienne au sujet des agressions sexuelles de Cologne le fait estimer que nous vivrions déjà sous le régime de la soumission
En ceci, indique-t-il, il rejoindrait Michel Houellebecq.
Soit.
Mais à le lire, il semble difficile de saisir où se situe le philosophe.
Car la testostérone du chef de guerre, argument électoral, serait-elle une expression de ce régime de la soumission?
Etrange.
Mais apparemment à l’image d’autres contradictions, au regard du narcissisme égotiste et de l’hédonisme trivial dont il affuble l’occidental.
Doit-on le préciser, Michel Onfray ne s’y reconnaît pas. Non, il serait, lui, un homme d’éthique et de conviction:
http://www.lepoint.fr/chroniques/michel-onfray-houellebecq-a-raison-03-02-2016-2015101_2.php

Politique

Suicide, mensonge et video

Une video qui circule sur les réseaux sociaux, rien de très original.
Une video qui met en scène un suicide avorté, un peu moins courant.
Une video qui montre un Président sauver le malheureux candidat à la mort, voilà qui l’est encore moins.
Ainsi a été diffusée une scène qui montrait un homme prêt à sauter dans le vide et que le Président turc a retenu de justesse.
Mais voici qu’on apprend qui est qui et semble le plus désespéré des deux:
http://reseauinternational.net/la-fable-derdogan-le-sauveur-a-ete-de-courte-duree-le-sauve-etait-un-agent/
De tels exemples de faux ne sont pas rares, nul ne l’ignore.
Ils seraient risibles s’ils n’étaient qu’occasionnels.
Tel n’est toutefois pas le cas et nombre d’entre eux sont démasqués.
Cela ne risque néanmoins pas de prétériter le mensonge.
Même avéré, son avenir reste assuré.

Politique, Religions, société

L’homme sur le banc

Il était sans âge et portait un vêtement usé, peut-être imperméable. Les propos sur sa condition, il les entendait. Mais son esprit était ailleurs. Quelque part entre ce ciel qui ne lui indiquait rien et cette terre qui le portait encore. Son attitude venait de dépasser l’indignation et toute quête de salut.

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Force

Le pouvoir est au bout du fusil, selon Mao Tsetoung. Et si on lui ajoute la fleur?

Politique

Les femmes et le pouvoir

Les femmes sont très attirées par le pouvoir. Telle est la vision des femmes exposée par Cecilia Attias, l’ex-première dame de France, lors d’une émission de télévision de la chaîne américaine ABC. En tant que tels, ces propos n’ont rien de particulier ni d’exceptionnel. Si l’on considère, par contre, le contexte dans lequel ils sont tenus, leur écho peut être tout autre et résonner de manière moins anodine. Aux USA, un mois après l’arrestation de DSK, de telles paroles ne sauraient être considérées comme ordinaires. D’abord par leur teneur, une femme porte un regard peu flatteur sur d’autres femmes, ensuite par leur originie, l’ex-épouse d’un chef d’Etat, enfin par les pays concernés, les Etats-Unis où s’exprime Cecila Attias et la France, pays d’origine du désormais ancien directeur du FMI.   http://www.leparisien.fr/societe/cecilia-attias-ex-sarkoz…       00:54 Ecrit par Hélène Richard-Favre dans Air du temps | Lien permanent | Commentaires (6) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : pouvoir, séduction, sexe, politique |  del.icio.us | |  Digg |  Facebook