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Culture, Histoire, Politique, société, Voix

Plus grave que les centaines de milliers de morts en Syrie, plus grave que les ravages de la guerre civile en Ukraine, une enquête sur la fortune cachée du Président russe, selon ce journaliste…

Voici le reportage proposé par l’émission de la RTS, Temps Présent et disponible encore 6  jours, comme indiqué sur la capture d’écran ci-dessus.

Dès le départ, on est mis dans l’ambiance. Son présentateur, Jean-Philippe Ceppi nous annonce une enquête effrayante.

Et de poursuivre que, Poutine qui fait la loi en Syrie et qui interfère massivement dans la guerre civile en Ukraine.

Pour préciser, surtout, qu’il y a plus et plus grave.

Plus et plus grave que plusieurs centaines de milliers de morts.
Plus et plus grave que les ravages causés par les guerres en Syrie et en Ukraine.
Plus et plus grave que la détresse humaine, retenez-le bien, la fortune cachée de Vladimir Poutine.

Et si vous n’en avez pas eu assez, de ce reportage, en voici un autre, indiqué par un commentateur de ce blog, merci à lui.

S’agissant de la réponse à sa question de savoir si nous avons affaire, là, à des fake news, à chacune et à chacun de mener sa propre réflexion.

Pour ma part, je ne suis ni dans les secrets de la RTS et encore moins dans ceux de Vladimr Poutine.

J’ai, par contre, sans cesse tenu à apporter un regard critique sur l’information que livre, ici en l’occurrence, l’un de mes pays d’origine, estimant que son objectivité était à géométrie très douteuse.

Et pour en avoir conscience, il suffit tout simplement de lire l’article consacré à Bill Browder, qui s’exprime dans le reportage de la RTS et auquel Karine Bechet-Golovko à consacré un article indiqué en référence dans mon précédent sujet de blog.

Politique, société

La Journée dédiée aux femmes, n’est-ce pas aussi de penser à tous les nôtres?

Il faut avoir du temps à consacrer à ses seuls droits pour ne pas se rappeler comment ceux de tant de personnes, hommes, femmes et enfants sont bafoués.
Il faut être doué d’une vision du monde singulière pour revendiquer l’égalité de traitement entre hommes et femmes et, dans le même temps, consommer le produit de travaux forcés qu’exécutent hommes, femmes et enfants.
Mais peut-être que, pour autant de défenseurs d’égalités, toute considération à apporter à la condition quotidienne d’une immense partie d’hommes, de femmes et d’enfants enchaînés à leur tâche pour le bien d’une infime partie de l’humanité, n’a rien à voir avec leurs revendications.
En ce 8 mars, Journée dédiée aux femmes parce qu’elles en auraient besoin au vu de tout ce qui les discriminerait dans nos sociétés occidentales, on est vraiment loin du compte ou alors à côté de la plaque.
A toutes celles et ceux qui se réjouissent de balancer les hommes qui auraient abusé, agressé ou harcelé, qu’il n’oublient surtout pas d’y ajouter autant de celles et ceux qui abusent, agressent ou harcèlent hommes, femmes et enfants au nom du seul profit.
La Journée des femmes, n’est-ce pas aussi de penser à tous les nôtres?

Politique

La RTS est à la fête, ce 8 mars au soir. On y parlait de la Chine et de la Russie

Vous voulez enfin tout savoir sur le Président russe? Alors sitôt qu’elle sera mise en ligne*, ne manquez surtout pas l’émission que la RTS lui a consacré ce 8 mars. Un véritable polar…
En quelques minutes, on vous met dans l’ambiance.
Le but? Vous convaincre que le Président russe a amassé des centaines de milliards. Il suffit de quelques témoignages et c’est bon, vous pouvez avoir confiance.
On sait bien que notre RTS interroge des personnes crédibles, voyons!
La preuve, on entend Wiliam Browder auquel le cinéaste Nekrassov a consacré un film qui en disait tant de bien qu’il a été annulé au dernier moment tandis qu’il devait être diffusé au parlementaires de Bruxelles et sur quelques chaînes de télévision dont ARTE.
Et non contente de son reportage sur cette Russie qui s’apprête à élire cet homme si peu recommandable, le téléjournal nous parle de la Chine d’une manière telle qu’on se dit que décidément, on a vraiment de la chance de vivre dans de véritables démocraties.
À la Russie et à la Chine, corruption et totalitarisme!
 * L’émission est désormais accessible et il est indiqué qu’elle le restera encore 6 jours…

Culture, Economie, Politique, société, Voix

Une équipe de journalistes de la RTS nous présente son regard sur la Russie

Ce lundi 5 mars, l’émission Toutes taxes comprises (TTC) de la Radio Télévision Suisse (RTS) s’interroge et interroge:

«A quelques jours des élections présidentielles russes, quel est le bilan économique des années Poutine? »

Il vaut la peine de regarder ce documentaire, ne serait-ce que pour avoir une idée de sa teneur.Au-delà des clichés et autres poncifs habituels, il y a de quoi apprendre, pour qui n’aurait pas eu connaissance, par exemple, du développement apporté par des Suisses à certaines entreprises.

Sinon, bien sûr, on a droit à l’habituelle annexion de la Crimée et au rôle de la Russie dans la guerre qui se déroule toujours en Ukraine. Sans le moindre respect apporté aux accords de Minsk, ce qui se passe dans le Donbass ne serait donc que le fait des Russes ou peu s’en faut.

Je me suis à de très nombreuses reprises exprimée ici sur les conditions qui ont présidé au désastre qui déchire toujours Ukrainiens et Russes. Outre cette interview qui m’avait été demandée, j’avais adressé, entre autre, une lettre ouverte à notre ancien Président de la Confédération, Didier Burkhalter.
Il va de soi que, tenir une position qui tient à nuancer celle qui doit s’imposer, ne présage pas de son écoute. L’exposer n’est toutefois jamais vain.

Donc si le documentaire vaut d’être regardé, le sens critique vaut tout autant de s’exercer.

Politique, société

Désinvolture

Familiarité, désinvolture, serait-ce donc tendance dans les médias?
Lire dans un article de ce magazine plutôt tourné vers la culture, le terme de gueule pour évoquer la tête qu’aurait faite Alain Delon en remettant les Césars du meilleur film et de la meilleure mise en scène à Tonie Marshall pour Vénus Beauty Institut apporte quoi de plus?
Si Alain Delon est aussi, au passage, qualifié de macho tandis que Tonie Marshall s’est présentée, à la cérémonie des Césars 2018, comme l’une des porte-voix du mouvement #MaintenantOnAgit, est-ce cette qualité-là qui lui vaut d’avoir une gueule et non une tête, comme n’importe quel être humain?
Détail peut-être sinon que la carrière réalisée par Alain Delon, qu’on aime l’acteur ou pas, n’est pas des moindres et peut aussi lui valoir d’avoir une tête et non une gueule.
Quant à cette manière d’évoquer un pays en l’associant à son Président, elle s’observe de plus en plus dans les médias. Tout autant, celle de le priver ledit Président de son prénom.
Cette rhétorique dont usent tant de journalistes détourne l’information au profit du parti pris. Un pays ne se résume pas à celui qui le gouverne.
Sur des chaînes publiques, en l’occurrence, et qui ne manquent pas une occasion de rappeler la propagande à laquelle se livreraient des chaînes financées par des gouvernements, on pourrait peut-être trouver mieux …
Mais c’est sans doute hors de portée pour qui n’a plus même conscience qu’il s’exprime dans le sens qui convient.

Politique, société

L’actualité du jour et autres précisions et remerciements

En ce dimanche de votation en Suisse, d’élection en Italie, l’actualité nous retient.
Il m’importe, néanmoins, de préciser quelques points en relation avec le sujet que j’ai publié ce samedi 3 mars.
Sur ce blog, nombre d’échanges ont été animés et enrichissants. Des attaques, il y en a eu aussi, j’y ai répondu et fait face.
Arrive un moment, toutefois, où l’attention portée à l’autre et à ses appréciations, en l’occurrence celles de ce commentateur qui ne lâche rien car je lui en offre la possibilité tandis que je ne rejette pas ses propos, arrive un moment donc où s’impose la question de choix à opérer. 
Le bannir de ce blog est, certes, une possibilité. Et sans doute celle qui devrait être adoptée face à pareille insistance de sa part à nous expliquer qui je suis et pas, dans le collimateur du procureur spécial Robert Müller, ancien directeur du FBI – oui, rien que cela- et ce que je lui dois, lui devrai ou lui  devrais de ses interventions.
Car oui, si vous avez le courage de le lire parmi les désormais près de 100 commentaires déposés sous le sujet de ce 3 mars, vous aurez tout loisir de découvrir sa prose.
Encore une fois, merci à vous toutes et tous de votre amitié et de votre confiance.
Alors, si vous le souhaitez, n’hésitez pas à commenter l’actualité du jour sous ce sujet, ce sera la meilleure manière de continuer à faire vivre ce blog …

Culture

Oui, je suis blessée

Tenir ce blog a été, jusque là, un véritable plaisir. Y lire certains propos tels ceux affichés ci-dessus en capture d’écran, sans conteste, non.
Et ce n’est pas de jouer les fières qui les rendra inoffensifs.
J’ai été souvent traitée d’agent ou de suppôt du Kremlin pour avoir tout simplement tenté de partager ici une sensibilité autre envers la Russie que celle répandue par nos médias dits mainstream. J’ai réagi en conséquence.
Mais quand un intervenant se répand en considérations telles que son but est uniquement de blesser, oui, je suis touchée et m’en cacher serait vous mentir, à vous qui me suivez.
Aussi bien, poursuivre la tenue d’un blog dans de telles conditions, non.
Quoi qu’il en soit, sachez que pour chaque sujet, j’ai pris le temps de la réflexion, sans compter celui que j’ai passé à la lecture des commentaires, même les plus saugrenus et détestables.
Or si écrire, pour autant de donneurs de leçons, se résume à connaître le dictionnaire par coeur ou presque, à m’enseigner tel ou tel usage de la langue, que leur purisme les protège, je me suis exprimée à cet égard dans les précédents sujets de ce blog. 
La présence d’êtres problématiques est une chose, l’accueil que je leur ai réservé jusque là, rien ne m’oblige à le poursuivre.
Proposer des sujets au débat et recevoir, en retour, des considérations visant la personne, est un sport qui est, je le sais, très prisé.
Il n’est pas celui que je pratique.

Culture, Politique, société

Débat dans le débat et autres considérations existentielles

Puisqu’un débat dans le débat s’est immiscé dans le précédent sujet de ce blog en relation avec mes aptitudes linguistiques et l’usage inadéquat que je ferais de certains termes, entre autre celui de l’adjectif conséquent, j’ai appris que je serais sous l’influence d’un parisianisme. J’ignorais, tout de ce parisianisme, autant dire que me trouver sous son influence est une découverte.
Alors pour que tout soit bien clair, non, pour moi, cet adjectif n’est pas synonyme d’important comme d’aucuns le pensent.
Cela dit, si ce débat dans le débat a un intérêt, il est bien celui de montrer à quel point la langue reste ce joyau auquel nous tenons toutes et tous et, qu’en tant que linguiste, j’ai eu le grand bonheur de considérer dans ses très nombreuses dimensions. En voici une pour qui aurait la patience d’y jeter un oeil.
Sinon, pour qui est si sensible aux « fautes », je recommande la lecture de cet ouvrage d’Henri Frey dont voici le compte-rendu signé par Jean-Claude Chevalier que j’ai connu lorsque je travaillais à Paris dans le cadre de mes recherches en linguistique.
Je tiens, en outre, à remercier cet intervenant de mon blog qui a tenu à faire part de toute la considération qu’il portait à ma personne et à mes activités littéraires.
Qu’il se rassure, il n’est pas le premier à les viser, d’autres s’y sont attachés, telle cette auteure d’un livre paru en France qui a fait le tour de rédactions et autres sites de référence.
Autant pour moi, ainsi va la vie, il y a bien plus éprouvant que cela quand on apprend que l’on est considéré comme terroriste. Merci de lire cet article.

Politique, société

A discuter

Détruire les images, les représentations et pas seulement celles qualifiées de saintes, constitue l’abécédaire de tout partisan, quel qu’il soit. Son but, dira-t-il, est d’opérer au nom de la vérité.
Laquelle sinon celle qu’on veut imposer tandis que domine une autre que l’on conteste?
Car de vérité, on n’a d’aperçu que celui que l’on produit d’un point de vue donné et, parfois, preuves à l’appui. C’est bien là tout l’enjeu de la médiatisation qui accompagne un événement.
Lorsqu’il s’agit de guerres, que chacun argue de ses raisons de tuer, on l’a malheureusement compris. Qu’il y ait abus, mensonges, exactions ou crimes d’un côté et/ou de l’autre de camps devenus ennemis apparaît, alors, avec force images dites de preuves.
On a souvent eu l’occasion de découvrir la valeur d’autant de démonstrations tant, une fois encore, les images sont là pour entraîner l’adhésion et, de fait, entrer en guerre les unes avec les autres.
Quant à ouvrir des négociations de paix au nom d’instances qui s’en réclament, encore faut-il que les forces en présence y trouvent leur compte. Juste ou injuste, une guerre n’est que désolation.
Apparemment pas pour tous, qu’on le veuille ou non.

Culture, Economie, Histoire, Politique, Religions, société

Y aurait-il une femme nue qui nous aurait échappé?

Dans l’interview, sollicitée par Mireille Valette, de Sabine Tiguemounine, candidate qui se présente à l’élection parlementaire de Genève on lit, en réponse à une des questions qui lui sont posées, qu’on met une femme nue pour vendre un yaourt… 
Je n’ai, pour ma part, jamais rien vu de tel.
Par contre, on trouve toujours en rayon d’une grande surface de Genève, des yaourts Nestlé dont le couvercle du pot affiche des coupoles d’églises orthodoxes grecques privées de leur croix.
Au nom de quoi, au juste?
Le fait est qu’en lieu et place de femme nue dont la politicienne Sabine Tiguemounine prétend qu’il serait fait usage pour vendre des yaourts, c’est bien plutôt d’églises décapitées de leur croix auxquelles on a affaire.
Pour le reste, si le port d’un voile contribue à faire respecter la personne, soit. 
Nombre de femmes, toutefois, têtes non recouvertes de quelconque couvre-chef n’ont pas, pour autant, droit à moins de considération.
Le port du voile par cette écologiste déjà élue conseillère municipale est son choix.
Tout autant l’a-t-il été de son électorat et le sera-t-il peut-être encore, nonobstant le fait que comme mode d’expression et de respect du principe de laïcité, il y aurait de quoi s’interroger.
Mais comme cela ne semble apparemment pas avoir posé de problème majeur à Sabine Tiguemoumine, il ne reste qu’à lui rappeler, au moins cela, qu’à toute femme nue, Nestlé a préféré une église orthodoxe sans croix pour vendre son yaourt grec.
De même, nombre d’autres grandes marques ont su se passer de femme nue pour promouvoir leurs produits et, au contraire, les adapter à certaines préférences…