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Pouvoirs

Politique, société

Gay Russia porte plainte.

On sait la propension qu’affiche nombre de nos élites médiatiques et politiques à fustiger le non respect de droits humains. On le constate à tous moments. Tout autant remarque-t-on la manière dont lesdits droits à défendre sont triés sur le volet.

Aussi, voici qui ne semble pas encore avoir mobilisé rédactions et officines de communication tandis que l’on découvrait, il y a peu, comment étaient réprimés les homosexuels en Tchétchénie.

En effet, souvenez-vous, il en avait été question ici-même. France2 y avait consacré le temps d’un reportage quand Le Courrier Internatinal, pour sa part, précisait encore comment Novaja Gazeta – ce media russe qui délivrait l’information- avait été traité en Tchétchénie.

Or voici que l’on apprend par Karine Bechet-Golovko que Gay Russia a porté plainte. On trouve l’information également sur la page Facebook de l’association.

Inutile de dire que cela ne semble pas avoir retenu davantage que cela nos rédactions. Aucune trace à cette heure, de cette information.

Madame Salerno, élue genevoise qui brigue le poste de Conseillère d’Etat appréciera, elle qui s’est tant mobilisée pour la cause LGBT.

Pour le reste, à chacune et à chacun d’en tirer ses conclusions. Le fait est que parler d’information en pareil cas dénoncé par les gays russes eux-mêmes, en dit déjà assez pour avoir de quoi méditer… pour qui le veut bien, évidemment!

Histoire, Politique

Puisse la France se rappeler ces mots gravés sur le monument du 2e régiment spécial russe!

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Enfants de France!
Quand l’ennemi sera vaincu et que vous pourrez librement cueillir des fleurs sur ces champs, souvenez-vous de nous, vos amis russes et apportez-nous des fleurs.

Ces mots, gravés sur l’un des monuments érigés en mémoire du corps expéditionnaire russe venu en aide à la France, François Hollande s’en rappelle-t-il? Lui qui, lorsqu’il a commémoré les soldats tombés au Chemin des Dames, ce dimanche 16 avril, a lancé un appel à la préservation de l’Europe, a-t-il un instant songé que l’ennemi n’était pas là où il voulait bien le voir?

Parce qu’à lire cet article, le silence observé par le Président français envers toute célébration qui eût mis la Russie à l’honneur, serait à imputer au début de la crise ukrainienne. Un article du journal Le Monde mentionne qu’il est le premier président de la République à avoir rendu hommage aux mutins du Chemin des Dames alors qu’il y a vingt ans déjà, il avait créé la polémique mais que Nicolas Sarkozy avait, lui aussi, voulu honorer ces soldats fusillés.

Quoi qu’il en soit, c’est sous sa présidence que la mémoire du corps expéditionnaire russe avait été honorée à Paris en 2011. Et c’est ce même monument que les soutiens du groupe punk russe avait estimé bon de saccager. Puisse, un jour enfin, l’amitié entre la Russie et la France se rétablir, ne serait-ce que pour que les mots, inscrits sur le monument, ne l’aient été en vain et que ne soit salie à jamais la mémoire des soldats russes morts pour la France.

Politique

Un Président sur le départ, le sang à l’honneur…

Rappelez-vous, c’était il y a un peu plus d’un an.
Le 4 mars 2016, le très prochain ex-Président de tous les Français remettait la Légion d’Honneur au Prince héritier saoudien.
La décoration avait fait jaser et c’est peu dire.
Voici que dans le cadre de ce qui est appelé la promotion de Pâques, François Hollande distingue Laurent Fabius. Oui, vous savez, celui qui a salué Al Nosra pour son bon boulot.
Difficile, pour cette présidence bientôt achevée, de dissimuler quelques préférences sinon de confirmer certaines options politiques. Et ce d’autant lorsqu’on se permet d’appeler un homologue par son seul nom de famille.
Voyez ici, à la minute 1,58 comment, après avoir énoncé divers noms de la politique française, le Président de la Fédération de Russie est évoqué.
A ma connaissance, peu de Chefs d’Etat s’ils se sont accordés ce privilège, se sont exprimés ainsi en parlant d’un de leurs collègues.
Mais un Président sur le départ, peut-être que ça ose tout?

Politique, société

Les onze candidats de la campagne présidentielle française, moment médiatique inédit

Excellent moment de télévision, ce 15 avril au soir sur France2.
L’émission On n’est pas couché de Laurent Ruquier, on peut l’aimer ou pas, le fait est qu’elle a offert un bon débat entre journalistes.
Les anciens animateurs de l’émission avaient tous été invités à parler de la campagne présidentielle française.
La liberté de ton de chacune et de chacun a offert une vison plutôt inédite et appréciable de cette campagne.
Chaque candidate, chaque candidat a été évoqué(e), dans sa personnalité, dans son programme et le plus souvent, sans langue de bois.
Des interventions fortes, quelques passes d’armes mais une qualité médiatique peu fréquente.
A visionner sur le site de l’émission.

Politique

Syrie, la terreur torpille même l’espoir

Imaginez-vous, dans un autobus prêts au départ vers l’espoir et soudain, tout vole en éclat.
L’attentat suicide, déjà qualifié de plus meurtrier qui ait été commis en Syrie, a fauché la vie de plus d’une soixantaine d’enfants.
Ce samedi 15 avril, ce sont, au total près de cent trente personnes qui ont été entraînées vers la mort par un kamikaze.
Une guerre, on sait son lot d’horreurs. Mais on sait aussi qu’un terme peut y être mis.
Là, ces bus étaient ceux qui devaient, justement, transférer des personnes d’un lieu à un autre selon un accord trouvé entre groupes rebelles et forces armées loyalistes.
Alors?
Si même une tentative qui s’inscrit dans un plan de résolution du conflit est sabotée par la terreur, combien d’autres encore devra-t-on compter jusqu’à ce que cette guerre prenne fin?
La France condamne fermement l’attentat, la formule est devenue telle qu’elle se vide peu à peu de tout sens.
En cette fin de dimanche de Pâques, une immense tristesse étreint.

Politique, société

Afghanistan, Tchétchénie, les infos à la une

Mise à part l’information selon laquelle une bombe a été lancée par les Etats-Unis en Afghanistan, une autre information fait le tour des médias. 
Elle a même figuré avec reportage à l’appui au 20 heures de France2 de ce 14 avril. Il est vrai qu’en ces temps guerriers, elle a toute son importance.
Ce d’autant qu’on a pu suivre, à Moscou, Dominique Derda, correspondant de la chaîne publique française qui nous raconte comment y sont traqués des homosexuels persécutés en Tchétchénie et venus trouver refuge dans la capitale russe.
Il est tout de même curieux que la France et tant d’autres qui relaient cette information soient si sensibles au sort, certes très peu enviable, de ces hommes alors que dans nombre d’autres pays de la planète, leurs conditions de vie sont loin d’être meilleures et c’est peu dire. 
Serait-ce que les documentaires soient plus aisés à tourner en Russie qu’ailleurs? Au Cameroun, à en croire cet article, par exemple, il y aurait pourtant de quoi aller enquêter.
A lire ce qui est expliqué de la cause homosexuelle dans le monde, on comprend qu’elle est loin d’être aussi simple que ce que nos médias veulent bien en dire.
A se demander si c’est réellement la cause gay qui les intéresse et pas plutôt certains pays. Le titre de l’article du Courrier International, en tous les cas, ne manque pas sa cible.

Politique

L’Occident joue avec le feu

Lire, dans l’éditorial de La Tribune de Genève de ce 13 avril, que le meilleur moyen de réagir à l’attentat de Dortmund, était de maintenir le match à jouer pour, ainsi, se montrer plus fort que la terreur, selon le slogan hélas trop de fois entendu ces derniers mois, comme l’écrit Arnaud Dubuis, confirme, une fois encore la position de l’Occident.
Le prix à payer, dans nos villes, ajouté à celui, bien plus lourd qui pèse sur la Syrie, sur l’Irak, sur le Yemen et tant d’autres pays encore que des intérêts de puissants ont mis à feu et à sang, ne doit rien à celle qu’on ne cesse de viser, la Russie.
Qui a enflammé le Moyen-Orient? Qui, avant cela, a mis à sac tant d’autres pays pour y apporter la démocratie? La Russie? Bien sûr que non puisqu’elle-même est dans le collimateur de nos apôtres démocrates.
C’est pourtant bien la Russie qui, de longue date, appelle à une coalition internationale contre le terrorisme!
Il va de soi que lorsqu’en France, on a des Jack Lang et des Laurent Fabius qui s’expriment sur le Qatar et l’Arabie Saoudite, pour le premier, Al Nosra, pour le second on comprend ce qu’il en est.
Que notre Occident si soucieux de démocratie ait fait allégeance sinon alliance avec de telles mouvances, qu’il ait accepté de dépendre de telles puissances, c’est dire!
Et persister ainsi en s’acharnant à rendre une image dévoyée de la Russie pour en faire notre ennemie tandis qu’avec elle, on partage une Histoire et une culture, c’est tout simplement trahir.
Alors non, s’imaginer plus fort que la terreur, c’est, au contraire, se résoudre chaque fois un peu plus à cautionner les forces qui la mandatent.

Politique, Religions, société

L’Occident, au gré de bombes, expose les siens. Mais c’est la Russie qu’il poursuit

Que fait l’Occident contre l’Etat islamique?
S’indigner?
C’est vrai que comme manière de résister, c’est assez efficace. Tout comme celle de dire que l’on va continuer de consommer en terrasse après s’être tous appelés Charlie.
L’Occident et ses chefs d’Etat réunis renouvellent à chaque attentat leurs condoléances, certes de manière moins empressée lorsqu’il s’agit de les présenter à la Russie.
On se rappelle comment la Maire de Paris a enfin daigné éteindre la tour Eiffel en hommage aux victimes du métro de Saint Pétersbourg.
Mais que veut-on? Voir mourir sous nos yeux encore autant de civils possible? Assister à la mort en direct des nôtres?
Pleurer, ensuite, la violence du  monde?
Voici une analyse des attentats qui ont endeuillé l’Egypte. Pour avoir entendu de telles explications en relation, entre autre, avec le statut des coptes dans ce pays, force est, malheureusement, de confirmer ce que déclare Bassam Tahhan.
Quant à sa conclusion, elle vaut d’être méditée.

Histoire, Politique, société

Le monde connecté

A lire ce qui s’est publié sur les derniers événements survenus en Syrie, on comprend -une fois encore- que le citoyen lambda qui tente de s’y retrouver dans ce bas monde, pas encore tout à fait triste tant la poésie peut, on l’espère, encore le sauver, que le citoyen lambda donc, est pris en otage.
En otage, certes privilégié car libre mais d’évoluer dans l’espace qui lui est réservé tandis qu’il est nourri et tout autant laissé sur sa faim.
Les informations qu’il reçoit, il n’a pas forcément envie de les mettre en doute. Alors qu’au contraire, il serait parfois bien inspiré de les passer au crible sinon au peigne fin.
L’Histoire a maintes fois montré comment un pouvoir, pour se maintenir, était appelé à déformer des faits pour ne pas avoir à se remettre en cause.
Or, désormais que l’accès à de nombreuses sources d’information existe, le problème n’est pas pour autant réglé. Car il ne suffit pas de contester une information livrée de manière officielle pour l’annuler.
Internet permet la multiplication de sources et de points de vue, certes mais l’impact de cet apport ne laisse pas les pouvoirs en place indifférents.
La maîtrise de l’information ne se perd pas aussi aisément.

Politique, société

Onze ans, sourde et assassinée

capture d’écran Facebook 
Cet enfant a perdu la vie à Stockholm, le 7 avril dernier.
Sourde, elle n’a pas entendu le camion bélier foncer sur elle et d’autres pour leur prendre la vie.
Elle, comme de trop nombreux enfants, ont été sacrifiés au nom de violences aussi lâches qu’ aveugles.
Certes, les chefs d’Etats de nombreux pays ont déploré l’acte terroriste. Certes, on les a vus, entendus le condamner.
Que cela leur donne bonne conscience ou non, le monde continue sa course.
Et les parents de cette petite Ebba Akerlund n’auront que les yeux pour la pleurer et, s’ils sont croyants, leurs mains pour se joindre et prier pour elle.
A l’âge de onze ans, la vie de leur fille s’est arrêtée. Son coeur a cessé de battre dans une ville qui n’est pas en guerre.
Et il faudrait vivre comme si de rien n’était? Et il faudrait oublier tant d’autres victimes innocentes?
La poésie ni la beauté n’ont peut-être vocation à sauver le monde. Mais la politique?
Mal nécessaire, s’il en est…