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Pratiques

Politique, société

Mourir en ville

La terreur a frappé Paris.
Décréter -sinon découvrir- que la France serait en guerre, comme l’a déclaré François Hollande, d’autres avant lui l’avaient compris.
En dépit de la liberté d’expression revendiquée par nos démocraties, certaines prises de position se font plus ou moins audibles, euphémisme que de le rappeler. 
Car lorsqu’une ligne politique sinon idéologique s’impose, rien de ce qui la menacerait ne doit paraître.
Mourir en ville, à portée de fusil, mourir sous les coups d’assassins fige ou révolte.
S’accommoder de la terreur ou se projeter dans son combat, tel paraît être l’alternative.
Témoignage

Culture, Histoire, Politique

Abus mensongers et criminels

Nouvelle référence pour l’Occident, la lauréate du prix Nobel de littérature, pas moins que les médias qui lui tendent leur micro et lui ouvrent leurs colonnes, ne boudent leur plaisir de dire autant de bien de la Russie que de son Président.

Voici que Svetlana Alexievitch met en garde contre le nationalisme russe, selon TV5Monde qui titre ainsi l’article paru sur son site ce 11 novembre 2015.

Plus loin, l’écrivain de poursuivre: nous savons que tout nationalisme mène au fascisme. C’est le plus dangereux.

Il faut lire de toute urgence l’ouvrage que Jean Geronimo a consacré à l’Ukraine et le recommander aux inconditionnels de Madame Alexievitch si tant est que leur curiosité les porte vers la lecture de cet essai.

Précis, documenté et pointu, le livre de ce Docteur en économie qui enseigne à l’Université Pierre Mendès-France de Grenoble est à l’image de son sous-titre, une bombe géopolitique, au coeur de la Guerre tiède.

Alors on comprendra ce que nationalisme et fascisme impliquent. Alors on saura qui est nationaliste et qui, fasciste.
Il est grand temps que cesse cette désinformation organisée contre la Russie.

Car ce n’est pas ce vaste pays qui aura à en pâtir mais bel et bien cet Occident qui abuse de la confiance de ses peuples.

La guerre en Ukraine n’a-t-elle pas déjà fait assez de victimes?

Le mensonge qui l’a permise, Jean Géronimo nous en fournit les preuves tout au long de son ouvrage paru en août 2015 aux éditions SIGEST.

Politique

Le néo-nazisme pour les nuls

On peut penser qu’ils ne savent pas.
On peut les croire de bonne foi lorsque tous les médias occidentaux évoquent le sort de Nadia Savchenko et pourtant…
Cette pilote ukrainienne dont l’arrestation en juillet 2014 a été très médiatisée était une volontaire du bataillon Aidar.
Ce bataillon est connu pour son extrémisme, en témoigne la photo qui illustre ce sujet.
Ce bataillon a été condamné par Amnesty International pour violations graves de droits humains.
Pour rappel, le 17 juin 2014, deux journalistes russes ont été tués et Nadia Savchenko, inculpée pour avoir participé à leur assassinat.
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/06/18/temps-present-l-enfer-est-russe.html
Et notre Occident si avide de défense de droits humains parvient à considérer cette volontaire du bataillon Aidar en victime.
Il en a encore été question sur Arte, lors d’une récente émission à laquelle a été invitée la lauréate du Prix Nobel de littérature, Svetlana Alexievitch dont on a bien compris comment la lutte contre le mensonge était le fer de lance de son combat…
http://www.arte.tv/guide/fr/resultats-de-recherche?keyword=Svetlana+Alexievitch

Politique

Si la Russie m’était contée…

« Oh, chère madame, j’aurait tant espéré que votre nouveau texte porterait sur l’action nocturne de Piotr Pavlenskij ».Ces propos, traduits ici en français, sont ceux d’une intervenante de ce blog qui les avait adressés en russe pour commenter mon précédent sujet.*

L’expression de cet espoir -qui semble si déçu- permet de prendre connaissance d’une actualité moscovite, sans doute de premier ordre puisque déjà nos médias la relaient.

L’intérêt que portent nos journalistes à ce qui se passe en Russie est indiscutable.

Le peintre Piotr Pavlenskij est connu pour diverses performances aussi intéressantes que celle que tenait tant à signaler cette intervenante.

Il est vrai que bouter le feu à la porte centrale du bâtiment qui abrite le FSB à Moscou ne peut que passionner nos médias occidentaux!

Merci à cette intervenante de nous confirmer ce qui intéresse nos journalistes.

*Hélas, lors du transfert du blog que je tenais en son temps sur le site de la Tribune de Genève qui l’a fermé, comme vous le savez, les commentaires n’ont pas pu être restitués.

Politique

Européens, notre avenir est en jeu

Les tensions qui mettent l’Occident aux prises avec la Russie divisent de plus en plus l’opinion publique.

Cette tendance à scinder en deux camps adverses les personnes qui s’expriment sur la Russie, nombre d’observateurs la constatent alors qu’elle prend une tournure de plus en plus aigüe.

Dans ce contexte, que d’aucuns qualifient ce blog de « pro-Russe » quand ce n’est carrément pas d' »anti-occidental » dénote, au mieux, une lecture défaillante qui, en tant que telle, ne mériterait pas plus d’attention.

Sauf qu’elle confirme ce besoin de situer d’un côté ou de l’autre, un point de vue qui ne vise, au contraire, qu’à rejeter toute position qui radicaliserait la relation entre Europe et Russie.

A écouter nombre de mes compatriotes parler de ce pays alors que bon nombre d’entre eux avouent ne jamais s’y être rendus, pas davantage, n’avoir cherché à aller au-delà d’informations reçues ici et là, on mesure comment agit une propagande qui ne dit pas son nom.

Car si tant de personnes n’ont pas le temps ni, surtout, la curiosité de s’interroger sur ce qu’est la Russie, la juger ne semble pas les gêner.

Avoir à entendre que les Russes ne savent pas ce qui se passe car on leur cache la réalité, c’est dire le niveau de réflexion acquis grâce aux manipulations auxquelles se livrent les médias occidentaux!

Lequel de ces esprits avisés sait combien de chercheurs ou autres connaisseurs et spécialistes de la Russie sont tenus à l’écart d’émissions radiophoniques, télévisées ou autres colonnes de journaux et de magazines?

Pour une Europe qui prône ouverture et liberté d’expression, le triste contre-exemple qu’elle en donne avec la Russie va au-delà d’une image à déplorer.

C’est son avenir qu’elle met en jeu et la paix de ses peuples.

Politique, société

Charlie Hebdo, du sacre à la souillure

Charlie sacré, Charlie souille.
Par ses dessins relatifs au crash de l’Airbus 321 dans le Sinaï, Charlie affiche ses valeurs.
Après avoir ému la France et le monde, l’hebdomadaire offense.
Etre Charlie, c’est bafouer la mémoire de disparus.
Etre Charlie, c’est salir un pays plongé dans le deuil.
Etre Charlie, c’est soutenir le cynisme.

Politique

Ainsi naît la calomnie

A lire le propos déposé en anglais sur mon précédent sujet de blog*, j’apprends que par le fait d’avoir déclaré aimer la Russie, je travaillais pour une entreprise qui tue: 
The tags in your blog « Russie Poutine Ukraine Syrie » are the best evidence that you are consistently working in the niche that you’ve chosen. It’s like working for a tobacco company, you know you are promoting a product that kills people, but you keep working.
La suite est à l’avenant:
it’s not a ballet, art or literature that you’are passionate about in your blog. It’s politics. Poutine’s Russia.
Cette manière binaire d’envisager la Russie, on y a aussi eu droit lors de la conférence de presse tenue par Svetlana Alexievitch, lauréate du Prix Nobel de littérature 2015 :
J’aime le monde russe, bon et humaniste, devant lequel tout le monde s’incline, celui du ballet et de la musique» (…) mais je n’aime pas cette Russie qui en arrive à 86% à se réjouir quand des gens meurent dans le Donbass.
C’est pour avoir pointé cette dérive outrageante dans la lettre ouverte que j’ai adressée à Svetlana Alexievitch, que j’ai désormais l’honneur de recevoir ce genre d’interventions sur mon blog qui m’apprennent que: where politics starts, there ends the writer. 
Et cette commentatrice avisée de conclure en guise d’avertissement:
And don’t expect to get away with it clean and clear… From the moment you aspire to become an opinion leader you contribute to bloodshed in one way or another.
Elle a donc décidé du sens de mes aspirations, décidé de la nature de mes actions, elle sait ce qu’il en est, ainsi naît la calomnie.
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/11/02/mise-au-point.html

Politique

La Russie en deuil

A l’heure où un drame frappe la Russie, les condoléances présentées par le Président français à son homologue Vladimir Poutine l’honorent.
Mais au-delà de l’émotion, demeure le climat détestable que l’Occident a créé vis-à-vis de la Russie et de son Président.
A suivre les informations que sont censés livrer les médias occidentaux, force a été et reste de constater combien de faits ont été déformés ou passés sous silence pour convenir à une propagande qui ne dit pas son nom.
Désinformer sur la Russie comme s’y emploient de longue date trop de nos journalistes accrédités entache leur fonction et trompe leur public.
Puissent ces tenants de l’information, un jour, lever le voile qui masque leur regard et le monde s’en portera, peut-être, un peu moins mal.
 
Sujet paru en page 23 de l’édition papier de La Tribune de Genève du 2 novembre 2015 sous le titre: La Russie à l’heure du deuil

Politique

Russie-France-Suisse:l’incident est clos. Et pourtant…

L’incident diplomatique entre la Russie et la France, suite à la méprise de la première qui a cru voir un avion de chasse français approcher l’appareil qui transportait le président de la Douma à Genève, est clos.
Le fait est que la manière de rendre compte de cette affaire n’est pas toujours bienveillante, ni à l’égard de la Russie, ni envers la Suisse.
La Suisse entre dans des jeux qu’elle ne maîtrise pas et pour lesquels elle n’a pas la carrure, écrit Karine Bechet-Golovko sur son blog:
http://russiepolitics.blogspot.ru/2015/10/narychkine-et-la-grandeur-meconnue-de.html
Lire ces propos ne fait pas vraiment plaisir.
Malheureusement, les tensions au sein desquelles la Suisse se retrouve alors que l’Occident met une telle pression sur la Russie rendent, parfois, sa politique difficile à lire.
L’an dernier, la Confédération Helvétique a joué un rôle non négligeable avec la présidence de Didier Burkhalter, tandis que la Suisse présidait, par ailleurs, l’OSCE.
De nombreux sujets de ce blog ont été consacrés à l’opportunité qui était offerte à mon pays de se situer au coeur des débats avec la Russie.
A lire les commentaires qui suivent certains articles -sinon leur intitulé- tel celui du quotidien suisse Le Matin, indiqué en lien ci-dessous, on mesure combien le sujet reste sensible et suscite la polémique.
Rêver d’entente entre les peuple resterait-il un voeu pieux?
http://www.lematin.ch/monde/europe/f18-suisse-serait-approche-avion-russe/story/14324696

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La poignée de mains qui fâche

Voici pour qui voudrait savoir comment se passe l’avancée des relations entre la Russie et l’Ukraine.
Voici qui devrait plutôt apaiser que dresser encore et encore des murs de haine entre deux pays voisins.
Voici que laisse un espoir.
Voici qui, en même temps, révèle comment se comportent les plus radicaux en Ukraine.
A lire ici:
http://fr.sputniknews.com/international/20151019/1018923591/ukraine-propagande-medias.html#ixzz3p0J1FkG9