Ce 1er juillet, le peuple russe a été appelé à se prononcer dans le cadre d’un référendum visant à amender plusieurs articles de la Constitution.
Comme il se doit, cette consultation populaire a suscité nombre de commentaires et de réactions. Décriée ou saluée pour certains de ses aspects, une chose est sûre, elle a mobilisé l’opinion publique.
Et j’ai pu le constater de mes propres yeux tandis que l’occasion m’a été donnée d’assister durant la journée, au déroulement de ce scrutin à Genève.
Il s’est tenu dans l’un des bâtiments de la Mission permanente de la Fédération de Russie.
Les très nombreux bulletins de vote déposés dans l’urne en fin de journée attestaient d’une forte participation des citoyennes et des citoyens russes.
Autant dire que toutes et tous se sentent concerné(e)s, ce qui, en soi, est très positif.
Le résultat du dépouillement des « oui » et des « non » en réponse à la question de savoir si les amendements de la Constitution étaient acceptés ou pas ne manque déjà pas d’alimenter la controverse.
Laissons cela aux « spécialistes » et aux « experts », leur tâche ne consiste-t-elle pas précisément en cela, expliquer à tort ou à raison quand ce n’est pas à tort et à travers?