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Ce soir, la France s’est imposée face à la Croatie dans le cadre de la Coupe du monde de football qui s’est tenue en Russie.
Bien sûr qu’il s’agit de sport et de tout ce qu’il implique d’intérêts en tous genres. Et pourtant, l’engouement est bien là. Aussi réel que le dégoût exprimé ici ou là
De cela, on peut débattre à plus fin.
Chacune et chacun y va de ses arguments alors qu’on nage en pleine émotion. Or qu’y a-t-il de plus difficile à raisonner que ce qui demande précisément à échapper à la raison?
Cependant, il va de soi que le monde ne s’est pas arrêté ce soir à Moscou. Tout au contraire, il tourne et ne nous met pas pour autant à l’abri de nouvelles surprises, déconvenues ou autres tensions.
Profitons néanmoins de joies qui sont aussi offertes. En l’occurrence, celle d’autant de Françaises et de Français. Oui, j’en suis au même titre que je suis Suissesse.
Et si la Croatie avait gagné, ce 15 juillet à Moscou, je me serais tout autant réjouie de la victoire de ce pays.
sport
Au risque de doucher la joie de mes compatriotes helvètes, il paraît tout de même important de revenir sur quelques images d’un match de football qui a fait leur fierté.
C’était hier soir, à Kaliningrad, l’équipe suisse affrontait celle de Serbie.
Tout un symbole, était-il énoncé ici ou là, tandis que la Nati compte quelques joueurs qui ont de fortes attaches kosovares tout autant que suisses, bien sûr.
Le fait est que l’aigle bicéphale mimé par deux buteurs est un signe que l’Association Suisse de Football (ASF) interdit comme le rappelait, d’ailleurs, cet article du grand quotidien suisse Le Matin.
Mais ces héros, dieux ou aigles du stade, ont donné à la Suisse d’accéder à la victoire contre la Serbie. Ainsi va le sport.
Quant à l’Histoire, eh bien, laissons-la … à l’Histoire, semble être le message, sauf erreur ou omission…
La video proposée ici par Franceinfo ne manque sans doute pas d’intérêt ni d’objectivité de la part de certaines intervenantes. Mais ce qui ne manque pas non plus de retenir l’attention, ce sont les commentaires qui suivent l’article.
Oui, une certaine lassitude gagne le public et ne peut que desservir une cause qui a sans doute une réalité mais autant d’explications réalistes, elles aussi.
Certains commentateurs les relèvent, d’ailleurs.
A poursuivre sans cesse le même combat à l’aveugle face à des hommes qui seraient favorisés d’une manière ou d’une autre, n’augure pas forcément d’issue positive pour les femmes.
Nombre d’entre elles sont conscientes des différences de traitement qui existent entre elles et les hommes et y réagissent car oui, une femme doit prouver deux fois plus qu’un homme pour réussir. Claudie Haigneré l’avait déjà dit, cela.
Mais la lutte n’est pas toujours celle qui oppose une femme à un homme.
Dans le cadre de carrières, en effet et surtout lorsque les postes à pourvoir sont rares, n’importe qui est sujet à être écarté de la course.
Le sexisme n’est donc pas à voir partout.
Le favoritisme ou la préférence accordée à tel ou tel membre de telle ou telle mouvance est aussi de mise sinon plus souvent encore qu’un éventuel sexisme.
La joie est de mise et il y a de quoi. Lausanne vient d’être choisie, ce vendredi 31 juillet, pour organiser les Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) en 2020.
L’idée de créer des JO pour la jeunesse remonte à 1998 mais n’a pu être validée qu’en 2007.
Il est heureux de constater le souci de Jacques Rogge de parler aux jeunes alors que c’est certainement dans ce sens que le président russe avait prononcé cette phrase qui, selon un tweet adressé à Darius Rochebin, aurait fait le buzz mondial.
Si certains ont carrément ridiculisé le président russe alors qu’il déclarait que ce serait à des gens comme Sepp Blatter que le Prix Nobel devrait être remis, c’est dire leur aptitude à vouloir comprendre le rapport qu’entretient Vladimir Poutine au sport.
Mais quand l’aveuglement commande, quand on ne veut plus voir, de cette discipline, que ses dérives financières et non pas ce qu’elle apporte de positif et de constructif à maints égards, il va de soi que la cible était toute trouvée.
Voici, à lire, pour qui ne s’en souviendrait plus:
http://www.purepeople.com/article/vladimir-poutine-tres-emu-aux-obseques-de-son-ex-prof-de-judo_a126127/1
Que n’entend-on, que ne lit-on, que ne voit-on diffusées comme images et autres appréciations de la Russie, de son président et des Jeux Olympiques!
Sochi, vitrine du sport de haut niveau, certains medias occidentaux n’en rendent que le reflet de leur propre image.
Fielleuse, acerbe, c’est elle seule qui s’étale à l’envi et à la gloire de ses propres lumières.
Ainsi soit-il mais la messe n’est pas dite encore.
Drapé de ses certitudes, l’Occident juge et condamne, l’excellence et la grâce, Sochi l’honore et la sublime.
http://www.adme.ru/video/fenomenalnoe-vystuplenie-yulii-lipnickoj-629255/