A la paix, on y croit ou pas.
Tout comme à Dieu, invoqué par cette femme qui a marché, avec des milliers d’autres, israéliennes et palestiniennes, à travers Israël et la Cisjordanie occupée.
Le lien à cet article indiqué ci-dessus m’a été envoyé par une personne qui suit ce blog et souhaite rester anonyme.
Certes, aspirer à la paix n’est pas le propre des femmes.
Et le nombre de personnalités de tous horizons qui se sont jointes au mouvement initié par l’association Women Wage Peace le prouve.
Aussi, bien consciente que les intérêts d’autant de puissances font souvent peu cas de pareille mobilisation, il n’est jamais vain de s’en faire le relai.
Et encore moins vain de respecter et d’honorer pareille action.
Terrorisme
A moins que le Président de la République n’ait fait pression sur la Ministre du Travail, c’est elle qui, en rompant une promesse, trahit les siennes.
Mieux vaut être victime de discrimination que de harcèlement comme le démontrent ces trois points cités dans cet article de FRANCEINFO.
Le détail a son importance tant on sait les efforts multiples sinon démultipliés consentis à la lutte contre la discrimination.
Raciale, religieuse, entre autres mais non sans préférences, quand on sait la considération apportée à la christianophobie, grande absente du plan d’Etat français.
Cela va, d’ailleurs de pair avec le peu de considération également apportée au sort de femmes chrétiennes violées jusqu’à trente fois par jour par les islamistes.
Alors, c’est bien, d’être à l’écoute de tant de victimes comme s’est dit l’être Emmanuel Macron à la tribune de l’ONU.
C’est aussi bien de se rappeler que le pays qu’il préside attend de sa part la même considération que celle qu’il distribue avec autant d’altruisme ailleurs.
Après le premier discours qu’a tenu Emmanuel Macron à l’ONU, d’aucuns ont osé y voir du Villepin.
On se demande où et en quoi un tel constat a pu être établi. Non seulement le cadre n’était pas le même qu’en février 2003 mais surtout, Emmanuel Macron, s’il est ami et estimé de l’Ancien Premier Ministre de Jacques Chirac, est loin de lui avoir emboîté le pas, ce 19 septembre 2017.
Cependant, nombre d’observateurs ne s’y trompent pas.
Car l’homme des discours aussi passionnés qu’ambigus n’a pas réussi à convaincre de sa différence d’avec son homologue états-uniens.
Emmanuel Macron n’a donc pas fait du Villepin. Emmanuel Macron a fait du Macron sinon du mauvais Trump.
Pour le reste et, entre autre sur la Syrie, en voici un qui ne mâche pas ses mots pour dire tout le bien qu’il pense du Président français.
La crise des Rohingyas, esprit critique et mondialisation obligent.
capture d’écran Le Figaro.fr
Pour tenter de s’y retrouver un peu dans ce qui se passe en Birmanie, voici deux points de vue. Le premier, publié en anglais sur le site de Sputniknews, a été traduit ici en français.
Il en resort une analyse que l’on peut, certes partager ou pas mais qui ne manque pas d’intérêt.
L’autre regard porté sur la situation émane du journaliste français Renaud Girard qui évoque, pour sa part, une guerre de civilisation et relève, entre autre, le fait qu’il y a quarante ans, on parlait moins de l’islam que de nos jours. Son intervention est citée dans cet article paru sur le site du Figaro.
Quoi qu’il en soit et mondialisation oblige, on ne peut désormais plus considérer une situation soi-disant locale comme telle. Et cela ne date pas de la crise qui secoue en ce moment la Birmanie, cela remonte à autant d’autres pays précédemment secoués par de telles problématiques.
Dans l’article cité en référence au début de ce sujet, il est question de l’ex-Yougoslavie, on ne peut, en effet, s’empêcher d’y penser en l’occurrence.
Maintenant, voir la main du diable partout, on le sait, est vite associé à du complotisme. On peut, sans y verser, considérer tout simplement certains éléments et autres rapports de force et d’intérêts en jeu et comprendre que nombre de conflits peuvent être récupérés et instrumentalisés.
Quant aux informations livrées, elles sont le plus souvent à prendre avec recul tant elles sont susceptibles d’accompagner ou de justifier tel ou tel parti pris ou à prendre…
Amchide
Fous, pas fous mais soumis, autant d’avis s’expriment sur ce que seraient ces terroristes qui assassinent en toute bonne foi et conscience au sein de nos villes.
Qu’il s’agisse d’Amchide, Ouagadougou, Marseille, Barcelone, Nice, Kaboul, Paris, Berlin, Stockholm, Londres, Saint-Pétersbourg et tant d’autres lieux encore frappés par la mort, les responsables d’actes visant à tuer le plus de personnes possible ne relèveraient de loin pas tous de la psychiatrie.
Dans une interview, Boris Cyrulnik expose un point de vue qui met en lumière autant de comportements au regard de précédents, tels ceux de nazis dont il s’est avéré qu’il s’agissait de personnes connues aussi comme respectables pères de famille.
Les monstres ne sont donc pas ceux que l’on croit, ou disons qu’ils le sont aux yeux de qui ne se laisse pas emporter par une doctrine, une idéologie ou une religion qui les fanatiserait.
C’est, en effet là qu’intervient ce que le célèbre psychiatre appelle la soumission. Celle qui fait basculer un être doué de raison dans une croyance au nom de laquelle tuer devient positif.
Après tout, ce raisonnement rappelle ces interviews de voisins ou de proches auxquels on demande de parler de tel ou tel terroriste et qu’on apprend combien la personne en question avait toujours semblé si discrète voire gentille ou bienveillante qu’on en revient pas de découvrir de quoi elle s’est révélée capable.
De là à estimer que derrière tout être bon se cache un assassin, il y a un pas à ne pas (encore) franchir peut-être et souhaitons-le!
Si la camionnette ou le fourgon, à choix, semblent être en passe de devenir des moyens de locomotion fous et assassins, les morts d’ambassadeurs russes se multiplient.
Rien à voir, évidemment, car tous ces diplomates décèdent de mort naturelle, tel le dernier en date, Mirgaïas Chirinski, en poste au Soudan.
L’information de sa mort a été relayée par de très nombreux médias. A lire ce commentaire déposé sous l’article de l’un d’eux, on relève ce qui préoccupe bien davantage cet internaute, à savoir, le sort réservé à un artiste russe.
Peut-être que cet article lui en dira un peu plus sur les pratiques de cette célébrité dont les activités ont très longtemps été reconnues, soutenues et financées par des fonds publics russes.
Que l’abus de confiance sanctionne autant de personnalités dont on dit qu’elles seraient proches du pouvoir en place ne gêne pas grand monde mais que l’on touche à un représentant de la culture dont la réputation ne serait plus à faire de par le vaste monde, passe apparemment moins bien.
Pour en savoir un peu plus sur celui auprès duquel volent au secours tant de nos compatriotes, voici encore de quoi nuancer la moindre leur emballement s’ils y sont prêts, bien sûr…
Quand j’évoquais l’exaspération plus que palpable au sein de nos sociétés dans un précédent sujet de ce blog, ce n’était pas au hasard.
De plus en plus de réactions se manifestent tandis que tant de déséquilibrés seraient interpellés après avoir fauché la vie de telle ou telle passante ou de tel client de restaurant.
Un phénomène de mimétisme a été évoqué pour justifier le même mode opératoire assassin. Cependant, pour d’aucuns, les auteurs de tels crimes en portent la pleine responsabilité.
De fait, considérer ces personnes comme malades mentales est remis en cause par ce psychologue et criminologue interviewé sur RTL.
Il livre son interprétation qui ne manque pas d’intérêt et qui est à écouter ici.
Il restera, cependant, toujours autant de personnes convaincues que mourir au hasard d’un trottoir, d’une terrasse, d’un marché ou d’un abri-bus ne les fera pas céder à la peur.
Et puis, ne l’oublions pas, ces morts ont encore de la chance car d’autres se perdent en pleine mer à jamais. Oui, n’oublions pas que la comparaison a été faite et plusieurs fois rappelée ici.
Autant dire qu’avec pareils raisonnements, nos déséquilibrés ont, eux non plus, pas de quoi avoir peur.
A l’évidence, l’idéologie qui s’exprime à travers les considérations émises par l’élue suisse sur tels et tels morts, semblent partagée par nombre de personnes qui, comme elles, estiment qu’être frappé par un acte terroriste vaut une sépulture qu’autant de victimes parties à la conquête coûteuse et risquée de l’Europe n’auront jamais.
Etablir pareille comparaison morbide exige qu’on y revienne une fois encore tant la vision du monde à peine masquée que cachent ces déclarations d’Ada Marra, pour la nommer car d’aucuns s’interrogent sur l’identité de cette élue, dénote l’absence de tout humanisme.
Car enfin, depuis quand déciderait-on de se trouver en un lieu où, soudain, sévit la terreur?
Qui aurait sollicité un ou plusieurs terroristes pour se faire assassiner à tel ou tel endroit?
Lequel de tant de ces piétons ou hôtes de terrasses aurait-il rêvé d’avenir meilleur sous les coups de terroristes?
Publier, comme s’y est attachée la Conseillère Nationale Ada Marra, un rappel à peine orienté du sort de migrants tandis qu’autant de familles et de proches pleurent les leurs outrage et insulte.
Ce 14 juillet, les yeux -du monde?- seront rivés sur Paris, peut-être.
Tandis que la capitale française est honorée ou non de la présence du couple présidentiel états-uniens, on se rappelle Nice où tant d’êtres chers ont été enlevés aux leurs.
Ainsi va l’Histoire qu’elle se commémore par l’invitation qu’a adressée Emmanuel Macron à Donald Trump et par la cérémonie d’hommage qui sera rendue à Nice.
Rien de comparable à ces deux événements puisque le second n’aurait rien à voir avec aucune guerre ou état de guerre quelconque.
Sauf qu’à force de répéter urbi et orbi les inestimables valeurs de nos démocraties, on se mêle de les exporter dans certains pays qui ne l’entendent pas ainsi.
Le résultat se connaît, des civils innocents perdent la vie sous les roues de camions qui seraient devenus fous à moins d’avoir été conduits par quelque déséquilibré ou atrabilaire en mal de sensations fortes.
Tandis que le Président de la République française vient de s’exprimer à Versailles et annoncer, entre autre, qu’il y reviendrait tous les ans devant le Congrès, ne pas perdre de vue ce qui se passe en Syrie importe.
Car c’était une évidence à prévoir alors que le même Président recevait, dans ce même Versailles, son homologue russe et que tous deux avaient discuté de l’avenir de ce pays mutilé par tant d’années de guerre.
Sous l’apparente ouverture quant au maintien au pouvoir du Président Bachar el-Assad, demeurait, en veille, l’avertissement selon lequel, en cas de recours à l’arme chimique, la France riposterait.
Or voici qu’on apprend ce qui se trame peu avant la tenue de prochaines négociations sur la Syrie qui auront lieu les 4 et 5 juillet à Astana.
Tenir des discours où les jugements n’épargnent pas les gouvernements et les présidences qui ont précédé l’avènement de la France mise en marche sinon au pas et rappeler à la souveraineté des peuples ne doit pas en concerner que quelques uns bien choisis.
Quant à la dignité, souvent rappelée aussi par Emmanuel Macron devant le Congrès, il serait bon qu’il ne la bafoue pas lui-même par trop de postures.
Aussi, sur la Syrie, pour ne parler que d’elle, puisse-t-il ne pas se laisser abuser par autant d’actes susceptibles de se commettre sous de faux drapeaux.
C’est là tout ce que nous souhaitons pour la France qu’il préside mais aussi sinon surtout pour la Syrie déjà bien trop meurtrie.