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torture

société, Voix

Tyrannes, oui, le féminin de tyran existe et ici, évoqué au pluriel

Tyranne, avec un n ou deux, oui, le terme existe. Il n’aura donc pas à être créé par autant de revendicatrices d’égalité entre les sexes ou entre les genres comme on préfère dire aujourd’hui.

Tyrannes donc ces jeunes femmes qui ont torturé une des leurs.

C’est 20 Minutes qui nous apprend comment une jeune Kosovare, au prétexte qu’elle aurait dénoncé une de ses compatriotes auprès de l’autorité de protection de l’enfant et de l’adulte, aurait subi sa vengeance.

Ce qu’on lit dans l’article a de quoi faire pâlir certains hommes qui très souvent se retrouvent ciblés par les femmes qui leur reprochent leur violence et pis encore.

Mieux, quand on apprend que l’une de ces bourrelles, le terme existe aussi et n’aura pas non plus à être inventé par les défenderesses d’égalités entre hommes et femmes, quand on apprend donc que l’une d’elles est « assistante en soins et santé communautaire », on en reste un peu perplexe.

Que pareille dose de haine féminine s’exerce sur une autre femme est une réalité.

Elle demeure néanmoins bien souvent ignorée ou disons qu’elle risque de trouver moins de femmes pour la dénoncer, toutes affairées qu’elles sont le plus souvent avec les hommes…

Pour rappel, j’en avais parlé, ici entre autre. 

Culture, Politique

Jamal Khashoggi… l’humanisme en cause

Se projeter dans un monde le plus juste possible relève, pour certains, de l’utopie. Sans être forcément cyniques, ils affichent tout simplement leurs désillusions.
Soit.
Restent, néanmoins, celles et ceux qui n’entendent pas céder à la fatalité ni renoncer à se mobiliser en faveur de telle ou telle cause qui leur tient à coeur. Nombreuses sont les personnes à agir dans ce sens et c’est aussi bien ainsi.
Que les idéaux des un(e)s et des autres divergent, rien de plus normal et la démocratie est là pour les voir coexister dans le débat et le dialogue dit « respectueux ». Ce qu’il en advient est une autre affaire et pourtant aussi réelle que l’est la sincérité de l’engagement de chacune et de chacun.
Lorsqu’on apprend comment un journaliste a été torturé, qu’on lit les sévices qui lui ont été infligés, force est de constater que selon les parties concernées par ces horreurs, les réactions diffèrent. C’est là qu’intervient cette « autre affaire » mentionnée plus haut.
Cette « autre affaire » se résume aux intérêts que des puissances ont à monter un fait en épingle ou à le minimiser. Et pour cela, les médias sont aux premiers rangs de ces caisses de résonance qu’elles offrent à un événement sitôt que celui-ci doit à tout prix être mis en avant.
Sur les réseaux sociaux, des réactions illustrent combien la différence de traitement médiatico-politique vaut pour tel ou tel fait à porter à la plus grande indignation de toutes et tous. Mais que valent ces points de vue quand on sait que, quoi qu’il en soit, les plus déterminés avanceront, armes en tous genres en mains pour imposer leur loi?
A part cela, ne l’oublions pas, nous serions en démocratie. Où fleurit la liberté de se taire autant que possible sur tout ce qui ne doit pas venir en perturber le cours.

Politique

Tortures, témoignages et « papers »

J’ai publié, ici et , deux interviews de victimes de guerre.

Comme cela a été mentionné, le CICR est au courant de ce que subissent nombre de civils dans le Donbass. Cependant, leur devoir de réserve, sans doute, les réduit au silence.

Ainsi, ne lira-t-on jamais en une d’aucun journal ce qu’ont vécu Vitali ou Natacha pour ne parler que d’eux.

Cependant, voici les précisions apportées par Laurent Brayard en relation avec le témoignage qu’il a recueilli de Natacha:
Bonjour, je suis l’auteur de l’article d’origine, pourquoi je ne filme pas Natacha et pourquoi ai-je changé son nom ? Mais parce qu’elle a de la famille en zone occupée par les Ukrainiens… Pourquoi sait-elle qu’il s’agissait de Pravy Sektor ? Parce ce qu’une unité de ce parti occupait son village et que les bourreaux lui ont dit. Pourquoi sait-elle qu’il s’agissait de vitamines ? C’est ce que les bourreaux lui ont dit, mais ce que je n’ai pas dis dans l’article c’est qu’elle avait l’impression qu’il s’agissait d’une drogue car elle indique qu’elle s’est trouvée indisposée et dans un brouillard à plusieurs reprises. Cette femme a été présentée à la délégation française et à l’avocat Jean-Josy Bousquet lorsqu’il est venu dans le Donbass, son témoignage est confirmé par « MOscou », il a été officiellement mis en page par la commission des crimes de guerre de la République populaire de Donetsk. Pourquoi ai-je choisi Natacha ? Par hasard, il fallait changer son nom. Encore une fois, elle a de la famille encore dans la zone occupée. Mais bien sûr, ceux qui ne veulent pas croire le peuvent et penser que je ne suis qu’un menteur, j’en ai l’habitude et j’accepte ces insultes, cela fait partie de ma mission dans le Donbass, avaler des témoignages terrifiants et être pris pour un dingue ou un menteur par des gens à l’autre bout du monde, c’est ainsi, mais je continuerai tant que je trouverai les forces.

Pendant ce temps-là, la fouille des papiers de Panama suit son cours…Il y a tant à chercher encore que le Donbass et ses crimes de guerre attendront!

Voix

Natacha, une histoire et beaucoup de silence

Tandis que les officines et leurs relais médiatiques s’activent pour dénoncer abus et corruptions, des femmes, des hommes subissent viols et tortures de la part de milices qui ne mettent aucun media en ébullition.

Voici un nouveau témoignage qui a été recueilli par d’autres personnes que celui qui l’a publié dans l’article indiqué en lien ci-dessous.

Ces personnes, informées, sont, pour certaines peut-être, au bénéfice d’un devoir de réserve.
La remarque a déjà été faite ici à propos de ce que peuvent et ne peuvent pas révéler les délégués du CICR, pour ne parler que d’eux.

Soit.

Dans ce cas et pour les laisser à l’abri de leur devoir, la victime serait-elle pour autant obligée, elle aussi, de garder une réserve?

Un principe quelconque interdirait-il à une femme ou à quiconque qui a vécu et vu l’horreur en action, d’en témoigner?

Ce que Natacha a connu, ce qu’elle a subi, nul ne le saura si personne n’en relaie le récit qu’elle en rapporte ici.

Politique

Torture, le récit à Charline, Suissesse de la Croix-Rouge

La torture, où qu’elle se pratique mobilise nombre d’organisations gouvernementales ou pas.

Certains pouvoirs en place sont pointés du doigt, certains procès qui s’y déroulent sont médiatisés, les choix qui sont opérés pour traiter de tel ou tel sujet relèvent de critères variables.

Le fait est qu’où qu’elle sévisse, la violence aveugle choque.

Ci-dessous, un entretien avec un prisonnier, réalisé par Laurent Brayard, interviewé ici à diverses reprises pour son engagement dans le Donbass.

L’homme qu’il interroge lui fait part de ce qu’il a vécu. A la fin de son récit, il évoque une Suissesse prénommée Charline.

Cette femme l’a questionné sur les conditions de sa détention, il lui a tout raconté, déclare-t-il à Laurent Brayard. Et de préciser que Charline travaille à Donetsk pour la Croix-Rouge.

Puisse le récit de Vitali à Charline avoir déjà trouvé son écho en Suisse! Car de précédents prisonniers torturés et libérés lui avaient aussi parlé de leurs conditions de détention…