En cette période si singulière de notre Histoire collective, les initiatives en tous genres se multiplient. Tout autant les réactions, les interprétations et les polémiques.
On ne change pas la nature humaine aussi vite et une crise, bien au contraire, ne fait que la révéler.
Imaginer qu’il y aurait un « avant » et un « après » la pandémie qui nous atteint, est tout aussi probable que non.
Probable, oui, au plan purement factuel.
Les familles endeuillées, les familles endettées, les familles déchirées, décomposées ou recomposées pour l’occasion.
Mais au plan plus généralement humain, pensez-vous vraiment qu’un changement s’observera? A suivre….
Cela dit, on prône le confinement, il a d’évidents avantages à ne surtout et en rien minimiser. Il a malheureusement et aussi ses inconvénients.
Un triste exemple vient de le démontrer, une femme est décédée, en proie à la violence de l’homme contraint, sans doute, à partager avec elle la surface d’un appartement.
Cela s’est passé à Genève, dans un quartier dit « aisé », cela risque de toucher n’importe quelle ville et n’importe quelle quartier si ce n’est déjà le cas.
Mais voilà, le souci du moindre risque, salutaire en l’occurrence vu la rapidité avec laquelle le COVID-19 se propage, ce souci ne peut tout.
Rien ne peut jamais tout.
Mais face à la perspective morbide, ne seraient-ce que les rayons dévastés des magasins d’alimentation l’ont largement prouvé déjà, on se précipite sur ce qui apparaît comme gage de survie.
On agresse qui menace. Car se montrer solidaire, l’entend qui le veut bien.