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violence

Histoire, Politique, société, Voix

Mourir à 17 ans de coups de couteau…

Une adolescente de 17 ans a été tuée à coups de couteau dans le Val-de-Marne, ce vendredi. A lire cet article du quotidien français Le Parisien, il semble bien que les équipes de gendarmerie renforcées, n’y changent rien.

En dépit, aussi, des « dispositifs d’écoute » mis en place après de précédentes agressions de ce genre, en dépit des « marches blanches » où se lisent des slogans du style « Plus jamais cela », la violence, aveugle et sourde s’exerce.

Comment appréhender ce phénomène sans tomber dans les poncifs, sans clamer l’application de telle solution -radicale- ou sans blâmer telle politique ou telle personnalité?

Trouver des coupables n’est pas un casse-tête. Parer à la sauvagerie, bien davantage.

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

COVID-19, crise et réflexions

En cette période si singulière de notre Histoire collective, les initiatives en tous genres se multiplient. Tout autant les réactions, les interprétations et les polémiques.

On ne change pas la nature humaine aussi vite et une crise, bien au contraire, ne fait que la révéler.

Imaginer qu’il y aurait un « avant » et un « après » la pandémie qui nous atteint, est tout aussi probable que non.

Probable, oui, au plan purement factuel.

Les familles endeuillées, les familles endettées, les familles déchirées, décomposées ou recomposées pour l’occasion.

Mais au plan plus généralement humain, pensez-vous vraiment qu’un changement s’observera? A suivre….

Cela dit, on prône le confinement, il a d’évidents avantages à ne surtout et en rien minimiser. Il a malheureusement et aussi ses inconvénients.

Un triste exemple vient de le démontrer, une femme est décédée, en proie à la violence de l’homme contraint, sans doute, à partager avec elle la surface d’un appartement.

Cela s’est passé à Genève, dans un quartier dit « aisé », cela risque de toucher n’importe quelle ville et n’importe quelle quartier si ce n’est déjà le cas.

Mais voilà, le souci du moindre risque, salutaire en l’occurrence vu la rapidité avec laquelle le COVID-19 se propage, ce souci ne peut tout.

Rien ne peut jamais tout.

Mais face à la perspective morbide, ne seraient-ce que les rayons dévastés des magasins d’alimentation l’ont largement prouvé déjà, on se précipite sur ce qui apparaît comme gage de  survie.

On agresse qui menace. Car se montrer solidaire, l’entend qui le veut bien.

société

A propos de violence…

On parle beaucoup de la violence faite aux femmes, réalité dure. Parle-t-on autant de la violence que les hommes retournent contre eux-mêmes?
Libération, entre autre s’y est employé dans un article qui a suscité questions et réponses.
Telle ou telle explication est mise en avant pour justifier la différence entre le nombre de suicides chez les hommes et chez les femmes.
On avance que celles-ci feraient plus de tentatives que les hommes.
Qu’elles trouveraient aussi plus d’aide tandis que les hommes, genre et éducation obligent, passeraient à l’acte avec le triste succès que réservent la méthode à laquelle ils recourent.
Quoi qu’il en soit, qu’il s’agisse de femmes ou d’hommes, les chiffres parlent et pas qu’en France. Un suicide toutes les 40 secondes dans le monde.
Tragique fin dans la violence contre soi.

Politique, société

Féminicide, un terme controversé

Le Monde consacre un article intéressant à ce terme, diversement accepté et qui est de plus en plus entré dans le langage courant.
Si Le Petit Robert l’a reconnu, ce n’est pas le cas du Petit Larousse. Quant à la magistrature française, elle reste partagée, elle aussi. 
Car le terme de féminicide, est défini en tant que « meurtre d’une femme, d’une fille en raison de son sexe. ».
Que la violence qu’un homme exerce envers une femme le soit tout simplement parce qu’elle est une femme est une vision orientée.
D’ailleurs selon les personnes qui défendent l’usage de « féminicide »  c’est la société patriarcale qui est visée à travers l’usage de ce terme.
Cela dit, en dehors des cas les plus graves et qui entraînent la mort, il serait bon de distinguer la violence conjugale de la violence faite aux femmes en dehors du couple.
Même si le triste résultat est le même, les raisons peuvent différer.
L’agression subie au sein du couple ou de la famille est autrement plus complexe à traiter dès lors que les sentiments s’en mêlent et s’emmêlent. 
Rien de plus douloureux que de subir la violence d’un conjoint qui va obliger à le traîner en justice.
Déjà que la honte subie par une agression d’un inconnu retient nombre de femmes de porter plainte, lorsqu’il s’agit du compagnon ou de l’époux, d’autant plus!
C’est pourquoi le problème est si sensible. 
Alors oui, on encourage les femmes à agir en justice. Cela peut aider certaines, d’autres, au contraire, resteront marquées tant la démarche est lourde.
Le cas d’une jeune-fille violée avait été cité dans un journal, il y a de cela dix ans. On apprenait qu’à la suite du procès, elle s’était pris la vie.
Comme quoi, si la solution à la violence existait, elle se connaîtrait…

société

De l’amour à la violence

Ce 27 novembre, Sandrine Bonnaire était l’invitée de l’émission C à vous. Elle a fait part de la violence qu’elle a subie de la part d’un homme.
Son témoignage est présenté sur le site de l’émission comme « glaçant », je vous laisse en juger pour qui n’en aurait pas eu connaissance.
Il s’agit là d’une histoire de couple. Et comme nombre d’entre elles, elle a dérapé. Qui a envie de réaliser s’être trompé? Avoir aimé qui s’est soudain mis à frapper? 
C’est peut-être là une des raisons qui retient de porter plainte.
Autant pour les femmes que pour les hommes qui subissent les assauts de leur conjoint(e). Toutes et tous tardent à s’avouer l’échec auquel s’ajoute encore la honte.
D’admettre la distorsion entre pulsions et bons sentiments. La passion, ici sublimée par la danse, affiche sa violence.

Politique, société

France, on marche pour les femmes..

On marche pour le climat, on marche pour les femmes, on proclame ses exigences, on se dit qu’il le faut parce qu’on doit, etc.etc. On pense, on croit peut-être, on est certain, même, qu’avec ces marches, on agit.
Preuve en seraient les résultats d’élections en Suisse où déjà on avance que les marches des jeunes pour le climat auraient exercé leur influence. La suite que donneront les élu(e)s à l’espoir qu’ils et elles représentent le confirmera.
Dans le même sens, la violence exercée à l’encontre des femmes entrera-t-elle dans les consciences politiques parce qu’on aura marché dans ce but? Si c’était aussi simple…
Et ce n’est pas là, l’expression d’une fatalité car se mobiliser est toujours préférable au silence qui consent. Mais la violence faite aux femmes est multiple. Il en est une, entre autre, qui est peu souvent mentionnée.
Car les femmes qui la subissent ne perdent peut-être pas la vie, comme d’autres, sous des coups reçus. Non, elles, la vie, elles la portent. Et elles sont payées pour cela. Par des couples qui estiment avoir droit à un enfant.
Et la femme qui satisfait ce droit serait, dit-on, encadrée. Oui, parfois. Et si tel n’est pas le cas, on essaiera de ne pas trop y penser…

Politique, société

Sourd rapport de force

La politique côté cour et côté jardin, où est la réalité? Dans l’une et l’autre. Parce que les politiciennes et les politiciens sont des personnes et, jusqu’à nouvel avis, pas encore des robots sans émotions, ni goûts, ni humeurs.
Cela dit, bien sûr que copinage ou corruption se mêlent mal à ce qui est attendu de serviteurs de l’Etat comme on appelle celles et ceux qui sont censé(e)s oeuvrer au bien public.
Mais coups de pattes, de griffes ou aussi de mains ne sont jamais bien loin qui interagissent avec l’ordre et le devoir.
Et en ceci opère la nature humaine. Que cela soit bien ou pas, c’est la morale qui en juge. Et elle n’a jamais fait bon ménage avec la nature.
Mais au-delà de ce genre de petits ou grands arrangements entre ami(e)s, restent les enjeux face auxquels se retrouvent les peuples. Et là non plus, on n’apprécie peu d’avoir à se plier sans autre.
Or c’est lorsqu’un pouvoir peine à imposer le respect des valeurs qu’il est censé incarner que menace le désordre. Et nombre de situations s’observent où ce qui devrait prévaloir en démocratie, échoue.
Dans ce sens, qu’il s’agisse de violence policière à l’encontre de manifestants ou de violence d’élèves envers leurs professeurs, force est de constater que transgression il y a. Autant des forces de l’ordre que des adolescents.
Et quand la violence, d’où qu’elle émane impose sa loi, on n’est plus dans l’idéal démocratique mais dans le sourd rapport de forces.

Politique, société

Cette France jaune

Lorsqu’on lit ces témoignages, on se rend compte de l’intensité prise par le mouvement des gilets jaunes. Entre non-violents et tenants de la violence, tous persistent et signent. 
La violence, l’Etat en use de manière dite légitime. Tout autant pratique-t-il le secret dit « d’Etat ». En conséquence de quoi, pour ces mêmes personnes, la force contraire devrait lui être opposée.
Sur un plan politique, le discours prévaut.
Mais justement, c’est ce que se refusent à considérer tant de gilets jaunes qui rejettent le discours. C’est le geste qu’ils lui substituent avec, en ligne de mire, le pouvoir en place.
Dans ce cas, on est dans la révolution et plus dans la simple opposition.
Que cela se conçoive lorsqu’on est à bout et excédé par ce qui est estimé abusif est une point de vue qui n’est pas partagé par tous, comme le démontrent les propos cités plus haut.
Il y a eu, certes, le « grand débat » organisé par le Président français. Et comme souvent sinon toujours, il a suscité moultes controverses.
Difficile de s’y retrouver, difficile de se situer quand les uns et les autres ne communiquent plus que par rejets, accusations et agressions.
Souhaiter à la France de retrouver calme et raison paraît de plus en plus se confondre avec un voeu pieux. Et comme déjà énoncé ici, la voici véritablement à l’épreuve de sa démocratie.

Politique

Complicité des uns, complicités des autres

capture d’écran franceinfo
 
A propos des actes de violence commis hier à Paris, le Premier Ministre français estime que ceux qui les « excusent » ou qui les « encouragent » s’en rendent « complices ». 
Il est toujours intéressant de constater comment les agressions commises par les uns ne seraient pas semblables à celles commises par les autres.
Et de fait, comment la complicité des uns ne serait pas celles des autres.
Avant-hier, je me suis entendue signifier par la défense des prévenues dans le cadre du procès qui m’a opposée à Cécile Vaissié et à son éditrice, que je « fréquentais »  des « mercenaires ».
Oui, tout simplement parce qu’on a constaté que, sur Facebook, je « taguais » le nom d’un volontaire  dans le Donbass.
Je tague, donc je fréquente.
Il va de soi que celui qui ne s’est jamais caché financer le bataillon Azov, n’est pas un « mercenaire ». Mieux ou pire, à choix, il n’a pas été précisé par la partie adverse que lui, je ne le « fréquentais » pas. 
Et pourtant, il a été, l’est-il encore, on ne peut pas le savoir, il a en tous les cas été résident genevois au bénéfice d’un forfait fiscal.
La « femme au foyer » que Madame Vaissié me déclare être dans son « enquête fouillée » qui est « installée au bord du Lac Léman » comme elle l’a dit à la barre, n’aurait pourtant pas eu des centaines de kilomètres à parcourir pour le « fréquenter ».
Non seulement je ne me suis jamais rendue dans le Donbass mais je suis marraine d’une association caritative en faveur des enfants de cette région du sud-est de l’Ukraine.
Alors oui, pour la complicité d’actes de violence mais pas selon des sélections obligées.

Politique, société

Cinq femmes violemment passées à tabac et de nombreuses questions

Voici un cas typique en voie d’être récupéré par tous les bords politiques confondus.
A Genève, cinq femmes ont été violemment agressées, ce mercredi 8 août aux aurores, à la sortie d’une boîte de nuit. Le peu que l’on sait des faits est grave, l’une des victimes est dans le coma.
On apprend, à la lecture de ce qui en est rapporté dans l’édition papier de la Tribune de Genève du 9 août, que la scène a été filmée, que la première femme qui s’est fait tabasser était accompagnée d’un ami et que quatre femmes venues porter secours à la victime ont subi le même sort qu’elle.
A savoir, coups de poing, coups de pied et, indice ou non, coups de béquille.
Aussitôt, une manifestation a été organisée en soutien aux cinq femmes. Il est, certes, beau d’exprimer sa solidarité tant les faits choquent. Cela dit, à entendre ce qui a été rapporté ici des propos tenus lors de ce rassemblement, on reste un peu perplexe.
D’abord, parce que réclamer que les femmes puissent se promener dans la rue comme il leur sied à toute heure du jour et de la nuit ne va sans doute pas intimider qui veut en découdre, ensuite, parce que seules les femmes ne tombent pas sous les coups de leurs agresseurs, enfin, parce que l’on ignore tout de ce qui a déclenché cette scène de violence.
Car parmi le nombre d’éléments que l’on ignore, figurent aussi les raisons du silence qui entoure l’homme qui accompagnait la femme battue. Autant dire que face à tant de mystères, ne restent que les yeux pour pleurer et la réserve à garder tant nous ne connaissons, de la situation, que le tragique et sinistre résultat.
Qu’il soit à imputer aux racailles venues d’hors les frontières ou aux nouveaux arrivés dits migrants, cela ne manque pas non plus d’être évoqué par qui guette toute occasion pour faire valoir ses visions politiques. Aussi, avant de brandir telle ou telle cause à défendre, féministe ou anti-migratoire, penser aux seules victimes de toute forme de violence serait déjà bienvenu.
En pensée avec ces femmes, leurs proches et leurs familles.