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Culture, Histoire, Politique, Voix

A un ami qui m’associe à un de ses posts sur la prise de Berlin.

Cher ami,

Je te pensais au-dessus de ce genre de posts qui ne font qu’alimenter des polémiques. Mais bon, puisque tu y tiens et mieux, que tu m’identifies à ta nouvelle publication adressée à l’une de tes relations Facebook que tu me prétends « soutenir », voici.

En premier lieu, je constate que tu déformes tes propres propos.  Dans ton post initial, en effet, tu as écrit:

« Plus d’un million de femmes allemandes entre 8 et 68 ans violées sauvagement à la libération, souvent par des groupes entiers de soldats, russes, anglais, américains, français …. » Et voici que dans celui-ci, le « plus d’un million » devient « des millions ».

Ensuite, j’observe la sélection que tu as opérée de nos échanges que tu proposais de poursuivre autour d’un café.

En d’autres termes, je découvre que le seul fait d’avoir cliqué « j’aime » sous le commentaire de ta relation Facebook et de t’avoir informé du sujet de blog que j’ai publié  allant « un peu dans le sens de la remarque faite par » cette dite relation me vaut d’avoir été identifiée dans la réponse que tu lui adresses.

Qu’à cela ne tienne, pour ton information et puisque tu mentionnes le CICR, figure-toi que j’ai parlé de nos échanges précisément avec une personne de cette vénérable institutions. Autant dire qu’elle sait ce qu’est une guerre, non seulement par son travail mais aussi et surtout pour avoir elle-même subi la guerre.

Sa réaction, lorsque je lui ai fait part des échanges qui ont suivi ton post évoquant les viols commis sur les Allemandes va dans le sens exact des commentaires que tu critiques. Donc que des traités soient signés pour condamner le viol comme tu le signales est une très bonne chose.

Hélas, la réalité en est une tout autre et nettement moins réjouissante.

Je me suis exprimée sur la violence qui est faite à mes semblables tout comme celle qui vise autant d’hommes, eux aussi violés en temps de guerre, je l’ai aussi mentionné dans un de mes commentaires sous ton post.

Quant à ce qui s’est passé après la prise de Berlin, je ne t’ai pas attendu pour le savoir.

Et je l’ai écrit dans une de mes réponses à ton post en citant cet homme de mes amis qui, comme toi avait vu le documentaire d’ARTE, saluait la prise de Berlin tandis que ma réaction a été de lui rappeler les viols qui y avaient été commis.

Tout cela figure en commentaires sous ton post initial.

Tu as, pour ta part, estimé préférable de m’associer à une démarche qui, de l’ensemble des échanges qui ont suivi ta publication, n’en retient qu’une très infime partie.

C’est ton choix, il est sélectif.

Mais il risque de trouver bon accueil au vu du contexte de #metoo -que tu as aussi cité- et de Russie dont on ne sait plus qu’inventer pour ramener le rôle durant la seconde guerre mondiale à portion congrue sinon négligeable voire encore mieux ici, barbare.

Bien à toi et, comme dirait un habitué de ce blog qui se reconnaîtra, « sans autre ».

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

Ce 9 mai, mémoire éternelle pour 27 millions de Soviétiques

En ce 9 mai, jour où est célébrée la Victoire en Russie mais aussi dans les anciennes républiques soviétiques, mes pensées vont à autant des leurs disparus.

Ce sont 27 millions de morts qu’a compté l’ex URSS.

Ces millions de morts, au fil du temps et d’une certaine réécriture de l’Histoire, sont de plus en plus négligés.

Et comme désormais la voix des femmes se fait de plus en plus entendre, ce sont autant de viols que les Allemandes ont subis après la prise de Berlin que certains documentaires mettent en avant.

A juste titre, bien sûr.

Mais on apprend, par exemple, que les Soviétiques auraient été plus nombreux que les autres à se jeter sur les femmes allemandes.

C’est le journal « 24 heures », ce même journal dont a été prise en capture d’écran la photo qui illustre ce sujet, qui écrit qu’ une historienne a réussi à tordre le cou à une légende: celle du violeur russe.

«C’est une image véhiculée pendant la guerre froide par la propagande occidentale contre l’Union soviétique», dit-elle. Or, selon elle, sur les 860 000 viols perpétrés par les «libérateurs», 500 000 ont été commis par les soldats de l’Armée rouge mais aussi 190 000 par les Américains, 50 000 par les Français et 30 000 par les Britanniques. «J’ai été surprise par l’ampleur des viols commis par les Occidentaux», lâche-t-elle.

Cela dit, il devient presque impossible de parler des uns et des autres de ces pays dont les soldats se sont entre-tués sans passer pour pro-tel ou anti-tel.

Or ce qu’on commémore avant tout est le sacrifice d’êtres humains desquels l’avis n’avait pas forcément été demandé de se retrouver dans la boucherie qu’est toute guerre. Paix à leur âme.

Politique, Religions

Etre femme et chrétienne en Orient

Etre femme, être chrétienne en Orient, c’est savoir que l’on risque de se retrouver esclave, c’est savoir que l’on risque d’être violée jusqu’à trente fois par jour, c’est savoir que l’on risque le calvaire.

A côté de la mort qui plane en permanence sur la communauté chrétienne d’Orient, c’est le martyre qui s’offre en partage quotidien.

Pendant ce temps-là, en Occident, on se déploie en efforts pour accueillir autant de persécutés, victimes de régimes politiques insoutenables.

Pendant ce temps-là, en Occident, on vise tel ou tel Chef d’Etat dont on dit qu’il se comporte en tyran.

Pendant ce temps-là, en Occident, après chaque acte terroriste, évidemment dénoncé, on explique en même temps qu’on doit s’y habituer.

Frédéric Pons, dans son dernier ouvrage, dénonce l’Occident et sa part de responsabilité dans autant de massacres qu’il qualifie de génocide.

Après Jean d’Ormesson, encore une personnalité française qui ose le terme tandis qu’être chrétien, aujourd’hui, est de moins en moins de mise sinon plus même sujet à être protégé.