La Tribune de Genève, la RTS, hier, toutes deux -pour ne citer qu’elles- mettent l’accent sur Vladimir Poutine tandis que le deuil frappe des familles, des proches, des amis, une ville et un pays.
Il y a une manière de rendre compte de faits, les journalistes le savent sinon l’apprennent.
Aussi, lire en titre de La Tribune de Genève de ce 3 avril, qu’une bombe sème la mort dans la ville de Vladimir Poutine, est-ce bien opportun?
A-t-on vu ou entendu énoncé quelque part de Paris, de Nice ou de Berlin, de qui elles étaient les villes?
Tel-Aviv a su rendre hommage à la Russie autrement. Elle a été illuminée aux couleurs de la Russie. Certes, de très nombreux Russes vivent en Israël mais ailleurs aussi!
Et même?
Saint Pétersbourg est bien au-delà de la ville de Vladimir Poutine. De même la Russie qu’on ne cesse de lui attribuer.
User de cette rhétorique n’a rien d’anodin et ne contribue en rien à pacifier un monde qui se passerait d’autant de tensions entretenues à toutes sortes de fins qui le minent.
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