Près d’un mois s’est écoulé depuis le dernier sujet publié sur ce blog.
L’actualité ne m’inspire plus de quoi me mobiliser comme autrefois. Non que j’aie renoncé à la penser, surtout pas! Mais en traiter comme je m’y suis employée des années durant, je n’y parviens plus.
Des camps se sont formés, certains se sont radicalisés quand d’autres tentent encore de ménager la chèvre et le chou.
Nombre d’analystes compétents existent qui s’ingénient à éclairer des situations de manière telle que l’on ne soit pas obligé de se placer d’un côté ou de l’autre. Mais ils demeurent hélas très peu influents. Ou sont marginalisés.
Comme si, en définitive, les forces en présence un peu partout dans le monde avaient besoin de s’affronter sans concession. Quelle importance a la vie humaine aux yeux de telles engeances, on ne se le demande même plus, on le constate.
Donc me tourner vers des horizons moins funestes explique les plages de silence de ce blog. Je n’oublie pas ses lectrices et ses lecteurs que je remercie.
L’espoir ferait vivre, selon l’adage bien connu. Le cultiver est à double tranchant. Car on serait tenté par l’attentisme alors que ne pas renoncer à la vigilance s’impose.
Est-ce suffisant n’est même plus la question. Parce que veiller est toujours préférable.
2 Comments
Votre silence, Chère Hélène, est compréhensible et vous en exprimez les raisons.
Les récents événements (Ukraine, Russie, UE, droits de douane et autres) signent la faillite des médias traditionnels et de la doxa qu’ils propagent.
C’est l’émergence des réseaux sociaux et des inévitables exagérations, subjectivités diverses et violence verbale. Mais c’est un exutoire très sain face au risque d’indifférence généralisée.
A vous lire. Prochainement. Bien à vous.
Alain Curchod
Merci, Cher Alain!