Voici une chanson très populaire en Ukraine. Elle célèbre « le père », Bandera.
Pour qui ignorerait toujours qui est Bandera, ce « père », il s’agit du héros au nom duquel une des grandes avenues de Kiev a été rebaptisée. Il en avait été question à plusieurs reprises, sur ce blog.
Si ces divers sujets vous ont échappé, lisez-les, vous en serez d’autant moins ignorants ensuite et ne pourrez plus dire que vous « ne saviez pas ». Sauf à lire Le Figaro, expert à l’appui, pour banaliser, aseptiser le personnage et le rendre ainsi acceptable.
Extraordinaire comme de ce Nazi avéré mais qui, à l’évidence gêne aux entournures l’image que l’Occident anti-russe voudrait lui donner, on parvient par un tour de passe-passe, à le dissocier de la funeste et criminelle idéologie qu’il incarne.
Référez-vous à Wikipedia, elle vous en dira davantage!
Comme cet extrait, assez éloquent pour qui n’a pas le courage de lire tout ce qui concerne ce personnage: « Du au a lieu un important massacre de Juifs à Lviv. Les Einsatzgruppen organisent les attaques avec l’aide des unités paramilitaires ukrainiennes pro-nazies menées par Stepan Bandera. »
Et donc, maintenant, en sons et en images, la chanson qui célèbre ce héros, ce « père », dont voici les paroles traduites en français:
Notre père est Bandera, l’Ukraine est une mère,
Nous nous battrons pour l’Ukraine ! | (2)
Oh, dans les bois, les bois, sous le chêne vert,
Là gît un rebelle grièvement blessé. | (2)
Oh, il est allongé, il est allongé, souffre de grands tourments,
Sans le pied gauche, sans la main droite. | (2)
Quand sa mère est venue vers lui,
Elle pleure et pleure, elle a de la peine pour lui.
Oh, mon fils, mon fils, tu as déjà gagné,
Il s’est retrouvé sans poignet droit, sans jambe.
Nos mères, mères, ne nous pleurez pas,
Ne pleure pas pour nous avec des larmes amères. | (2)
Notre père est Bandera, l’Ukraine est une mère,
Nous nous battrons pour l’Ukraine ! | (2)
Et nous vivions en désaccord avec les Moscovites,
Nous avons rejoint la bataille contre Piter lui-même.
Les Moscovites ont fui jusqu’à ce qu’ils perdent leurs chaussures,
Et nos coups ont été tirés sur eux. | (2)
Notre père est Bandera, l’Ukraine est une mère,
Nous nous battrons pour l’Ukraine ! | (2)
Oh, comment une mère a enterré son fils
Elle a écrit les mots sur sa tombe. | (2)
Sur sa tombe, elle a écrit :
Gloire à l’Ukraine! Gloire à tous les héros ! | (2)
7 Comments
le mot « moscal » qui figure dans la chanson et lequel vous avez traduit comme « Les Moscovites » est le mot vulgaire et ofensant, hostile pour les russes
Merci, Roman, oui, je ne savais pas comment rendre ce terme que j’avais compris comme insultant…
Les Ukrainiens deviennent complètement fous comme les Allemands après 1933. Mais j’en veux assez curieusement moins aux Ukrainiens eux-mêmes qu’à nos politiques qui les instrumentalisent avec une monstrueuse hypocrisie ajoutée à une couche de bêtise ahurissante (Cf. Mme Pécresse qui voudrait accueillir les refugiés ukrainiens dans les villas et les yachts confisqués aux Russes pare que « ça aurait du panache »!)
L’idée de génie de cette candidate à la présidentielle a-t-elle été appréciée par ses pairs, Robert Roudet? Car elle ne manque pas de « panache », pour reprendre ses propres termes que vous citez…
Je voudrais que ceux qui sont « aux côtés de l’Ukraine » regardent ces photos, prises il y a une 10)aine de jours.
Elle proviennent de l’école de Sartana près de Marioupol.
Sur le tableau d’honneur, dans le hall de l’école, se trouvent des photos de (traduction:) « Eminents hommes d’état ukrainien », des héros de la nation, parmi lesquels – Stepan Bandéra et Roman Choukhevytch.
Bandera – l’un des dirigent de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) et le dirigeant de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN). il collabore avec l’Allemagne nazie en créant la Légion ukrainienne, sous commandement de la Wehrmacht.
Chukhevitch – bras droit de Bandera, commandant du bataillon Nachtigall première unité étrangère de la Wehrmacht.
Les nationalistes ukrainiens ont commis un véritable génocide durant leur campagne de «purification ethnique» visant les Polonais, les Russes, les Hongrois et les juifs.
Entre 1942 et 1945, plus 80’000 Polonais, dont femmes et enfants, ont été massacrés par les membres de l’OUN et de l’UPA en Volhynie et en Galicie de l’est, actuellement en Ukraine.
Je n’imagine pas ce que devait ressentir ma mère, dont le père a été tué en 43 dans la guerre contre les nazis, quand elle amenait sa petite fille de 10 ans dans cette école….
Bien sûr, tous les ukrainiens NE SONT PAS DES NAZIS, mais leur idéologie l’est.
Photos: https://t.me/donbass_photos/1630?fbclid=IwAR2mZ3E406fP9jQOHUy5SJvbHp-xaZ5m5s2eZ-UAfIJeIjbP69PSs3s5nDo
Merci, Yelena, de ces témoignages que peu de nos compatriotes semblent pressés de découvrir…
C est hallucinant l Histoire de Stepan Bandera que j ai lue ci-dessus d après l excellent article-chapeau de Mme H.R.-F.
Je me demande à ceux qui renoncent à saluer la dénazification de l Ukraine par la Russie s ils accepteraient de donner le nom de Stepan Bandera à une grande rue à Paris par exemple, à Berlin ou à Genève ou à Londres et même à Washington ou à Tel Aviv? ….liste non exhaustive ….
Bien à Vous.
Charles 05