Suivre ce qui se publie en commentaires sous les articles qui paraissent ici ou là et qu’on retrouve en partage sur les réseaux sociaux révèle comment la campagne présidentielle française est perçue.
Et c’est loin d’être inintéressant sachant que l’électorat, on l’espère, aura le dernier mot. Car face aux stratégies mises en place pour l’influencer, sens critique et relativisme sont indispensables.
En effet, négliger le fait que la politique ait partie liée avec la défense d’enjeux financiers et économiques souvent colossaux revient à ne l’envisager que sur le seul plan moral.
Or justement, nombreux sont les discours où se déclinent autant de promesses pour l’amélioration de telle ou telle condition sociale. Ce qu’il en advient, ensuite, se connaît tandis que la confiance de l’électorat a été mobilisée.
Ce qu’offre en spectacle la campagne présidentielle française avec l’affaire qui concerne François Fillon cherche à heurter les sensibilités. Or l’effet visé semble plutôt aller en sens inverse.
Parce qu’en dépit du flot d’informations qui sont déversées chaque jour, on sait que l’essentiel demeure caché, enfin, pour qui ne se fait plus d’illusion sur qui gouverne qui et comment.
Les aveux d’un journaliste allemand décédé récemment n’ont pas mobilisé plus que cela la chronique médiatique. Ce qui peut sembler assez logique dès lors qu’ils révèlent une pratique qui ne s’est pas arrêtée avec sa disparition, en janvier dernier.
Dans ce cas, tout hacker devient superflu, sauf erreur ou omission…
société
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