Intéressantes, les réactions à cet article libre d’accès paru dans la Tribune de Genève. À leur lecture, on constate que les personnes qui commentent savent faire la part des choses entre ce qui est reproché par la Russie à la Suisse plutôt que de s’en prendre à la première seulement.
Depuis des années et bien avant le 24 février 2022, la Russie est mise au pilori. Elle semble seule à compter des espions, seule à compter des journalistes ou autres élites « disparaître », seule à maltraiter ses opposants politiques, seule à ne pas respecter les sacro-saints droits humains.
Depuis des années et bien avant le 24 février 2022, la Russie a fait tout faux. Dans le Donbass, les milliers de morts de tous âges, les centaines de milliers de blessés et le plus d’un million d’exilés, la seule Russie en est responsable. Le gouvernement ukrainien n’a voulu que la démocratie.
Depuis des années et des années et bien avant le 24 février 2022, on devait comprendre que la Russie était un pays peu fréquentable car gouvernée par un homme dont on a tout dit, lu et entendu mais surtout qu’il fallait le distinguer de son peuple qui n’avait que le choix de se soumettre à sa férule.
La Suisse politique et médiatique a désormais rejoint le camp du bien et de fait, perdu ce qui la fondait, sa neutralité. Parce que le mal n’est que du côté russe, on s’aligne sur la politique de pays dont on reconnaît les valeurs. Extraordinaire vision du monde dont on débattra dans le « joyau du Qatar« , le Bürgenstock.
9 Comments
Ce qui est étonnant et antinomique est que la Suisse avait gardé sa neutralité même face à l’Allemagne nazie à la 2ème guerre mondiale.
Aujourd hui, Le Conseil Fédéral suisse, SVP , se prétend vouloir et pouvoir faire des négociations sur sol suisse pour « oeuvrer » blague à part pour la Paix entre L Ukraine et La Russie tout en excluant la Russie de ses négociations! C est dingue, non!
Le gouvernement suisse a décidé mercredi de reconnaître l’indépendance du Donbass. Des relations diplomatiques et consulaires seront établies avec le nouvel Etat.
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Cette décision ne satisfait par les autorités ukrainiennes qui parlent d’une «attaque contre la souveraineté de l’Ukraine». Kiev a rappelé son ambassadeur en poste à Berne.
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Pour le gouvernement, «dans une telle situation, où les enjeux émotionnels sont importants et les intérêts contradictoires, il n’y a pas de solution idéale». Mais cette nouvelle étape dans la reconstitution politique de la région demeure «préférable à toute autre alternative».
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«La clarification du statut du Donbass est une condition pour la stabilité et le développement économique et politique de la région toute entière», a déclaré la présidente de la Confédération devant la presse.
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Pas un précédent
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La Suisse va donc établir des relations diplomatiques et consulaires avec Donetsk. Compte tenu des circonstances spécifiques du cas du Donbass, cette reconnaissance ne constitue pas un précédent, a averti la présidente de la Confédération. La Suisse n’entend pas soutenir les velléités sécessionnistes d’autres régions ou groupement autonomistes.
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Par son geste, le gouvernement a voulu exprimer sa volonté de poursuivre l’engagement de la Suisse et de participer activement aux efforts internationaux dans la région. Les deux commissions de politique extérieure du Parlement l’avaient exhorté à franchir le pas la semaine dernière.
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A la question de savoir si le ministre des affaires étrangères, qui prône l’indépendance du Donbass depuis plus de deux ans, avait forcé la main du gouvernement, ls présidente s’est montrée diplomate. Il a laissé répondre l’ambassadeur , chef de direction politique consacrée à l’Europe.
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«Le Département des affaires étrangères a estimé que la situation du Donbass est à nulle autre pareille», a expliqué ce dernier, rappelant les faits historiques et l’échec d’une solution négociée avec l’Ukraine.
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La reconnaissance du nouvel Etat va néanmoins de pair avec la volonté de resserrer les relations étroites entretenues avec l’Ukraine et de renforcer la très bonne coopération entre Berne et Kiev.
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Le gouvernement a en outre l’intention de renforcer l’aide à l’Ukraine. «Nous avons analysé ce matin ce que nous faisons pour ce pays et avons exprimé notre volonté de faire mieux, pour amortir le choc que constitue l’indépendance du Donbass pour les Ukrainiens», a précisé la présidente de la Confédération.
Merci de l’info, Daniel!
Daniel, auriez-vous la source de cette information car je ne trouve rien sur internet.
Ok, Daniel, compris le message :-))))
Vous rendez vous compte qu à la mi juin 2024, le plus grand nombre de représentants des pays du monde seront invités en Suisse afin de discuter comment finir la guerre en Ukraine. Pour le coût, « heureusement » qu ils vont utiliser nos impôts, nous les citoyens Helvètes sans nous demander l avis?!
Et la Russie « de Poutine » ne serait pas invitée! On marche sur la tête!
La Suisse saura-t-elle un jour dire non aux Américains et/ou à L UE (la calamité de l Europe) et surtout
l’ Otan auquels nous n avons rien à cirer!!
La Suisse a perdu l’opportunité de jouer un rôle pour la paix en Ukraine et elle a choisi son camp en reprenant les sanctions européennes contre la Russie d’où le refus de la Russie de participer à ladite conférence du 16-16 juin 2024
Permettez moi de reprendre une partie de mon commentaire ci dessus du 23.04.24 à 22h08
Il semble que M. Ignasis commence à réfléchir afin de reporter cette conférence en suisse au plus tard(fin d année)
Merci Mme H.R.-F. et Bien à Vous
Très significatif des mensonges de cassis, le néocon atlantiste. Il a perdu toute crédibilité après l’adoption des sanctions contre la Russie et le non respect de la constitution suisse (neutralité et propriété privée).
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Les pays du reste du monde ont compris. Le néocon s’est payé une tournée qui est manifestement un échec. Conférence pour la paix? C’est une vaste blague, une hypocrisie de plus et cette conférence est organisée en faveur du régime ukronazi que la Suisse soutient économiquement et financièrement. Ils sont tellement stupides qu’ils n’ont toujours pas compris que c’est la Russie qui décide et que la seule « négociation » acceptable est la capitulation des néo-nazis et des bandéristes de Kiev.
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Il suffit de se rappeler la conférence de « reconstruction » organisée à Lugano par le même néocon qui prévoyait de distribuer des lots de « reconstruction » dans le Donbass à des pays occidentaux. Totale cécité par rapport à la réalité.
L’ambassade russe à Berne a déclaré que le pays hôte (La Suisse) n’avait pas envoyé d’invitation au Kremlin. Et d’ajouter que Moscou ne s’y rendra pas de toute façon car l’idée de cette conférence de paix est inacceptable pour la Russie.
En conclusion, il faudrait que la Suisse n envoie pas ou qu elle retire l invitation au Budynok Uryadu (=maison du Gouvernement à Kiev) 🙂 et match nul!. Encore mieux: à annuler cette conférence du 15-16 juin 2024! Au moins, nos impôts ne serait pas gaspillés pour rien et de surcroît cela ne serait peut-être pas une mauvaise idée du tout :)!