Soirée aussi singulière qu’inédite, hier, sur BFMTV tandis que les onze candidats en lice pour la présidentielle française ont été invités à répondre aux questions de deux journalistes et, à l’occasion, de débattre ensemble.
L’exercice, faut-il le rappeler, était une première, jamais aucun débat de ce genre n’ayant été organisés jusque là.
Réussi ou non, il a eu lieu.
Au temps, désormais, d’en mesurer son impact, le recul paraissant indispensable pour en parler.
Mais comme l’époque que l’on traverse semble se caractériser par l’immédiateté et la réactivité à tout prix, nul doute que d’aucuns se seront déjà fait leur opinion.
On parle, néanmoins beaucoup, d’électorat volatil. Rien n’indique donc que ce qui aura pu paraître certain hier le soit encore le 23 avril déjà et au moins.
Car d’ici-là, la batterie de sondages, à laquelle s’ajoute, désormais, la prise en compte des algorithmes, aura eu le temps de distiller ses scores et ses pronostics avec, bien sûr, le rappel devenu passage obligé qu’il ne s’agit là que de projections, les derniers flops des prédictions annoncées pour le résultat du Brexit et celui de l’élection présidentielle états-uniennes ayant servi de leçon.
Quoi qu’il en soit, l’apport de ceux que l’on qualifie avec un mépris affiché de petits candidats aura été avéré, même s’il a suscité la controverse.
Politique, société
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