A J-3 du premier tour de l’élection présidentielle française, les pronostics se multiplient. C’est que nombre d’inconnues sont aussi réelles que l’est le taux record d’abstention.
A ce propos, les avis sont tranchés.
D’aucuns comprennent et argumentent l’abstention que d’autres jugent et condamnent. Ne pas aller voter pour toutes sortes de raisons devrait, selon certains, être pris en considération quand pour d’autres, au contraire, cela équivaut à ne pas user d’un droit acquis.
Attention, il est important -et cela a été souvent rappelé- de ne pas confondre le vote blanc et l’abstention. Le premier implique la participation au scrutin tandis que la seconde signifie son rejet.
Nos démocraties sont loin d’être des modèles ou des exemples parfaits, loin ou peu s’en faut et cela a souvent été rappelé ici. C’est pourquoi s’y exprimer peut certes, parfois, paraître vain.
Mais s’abstenir?
Pour d’aucuns, c’est se rendre complice de ce qu’en même temps on rejette. Dans ce cas, soutenir la ou le candidat(e) de son choix, la France la ou le vaudra aussi bien que toute absence de considération à apporter aux scrutins des 23 avril et 7 mai prochains.
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