société

Abolir les frontières

Après la musique, c’est l’histoire et la sociologie qui sont considérées comme relevant de la littérature.
Le jury du Prix Médicis vient, en effet, de couronner le livre d’Ivan Jablonka, Laëtitia ou la fin des hommes.
Sur le site de francetvinfo qui en rend compte,  « alice » apprécie moyennement ce choix:
http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/justice-proces/proces-tony-meilhon/le-prix-medicis-attribue-a-ivan-jablonka-pour-laetitia-ou-la-fin-des-hommes_1901369.html
Que la langue soit en perpétuelle évolution n’est un secret pour personne. Et que le sens des mots soit réactualisé selon les besoins, non plus.
Ainsi en va-t-il de nombre de termes comme, par exemple, celui de race dont il avait été question ici:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/03/18/l-islam-n-est-pas-une-race.html
La dérive sémantique est de mise autant que l’abolition des frontières entre les pays ou des différences entre les genres, comme on dit maintenant.
Pour le reste, qu’un fait divers ait retenu l’attention d’un écrivain n’a pas attendu Ivan Jablonka. Nombre de romanciers des siècles passés l’ont démontré.

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