Dans le cadre de l’affaire Navalny, Cécile Vaissié, auteure, entre autre, d’un ouvrage intitulé « Les Réseaux du Kremlin en France », s’est exprimée dans plusieurs médias occidentaux.
Il est vrai que la France ne compte que très peu de spécialistes de son envergure. Heureusement d’ailleurs car d’un tel talent d’approximation, on se passe volontiers.
En l’occurrence, cette « professeure en études russes, soviétiques et post-soviétiques à l’Université Rennes 2 » nous explique que « les médecins faisaient ce qu’on leur disait de faire au Kremlin ».
Qui est « on »?
Peu importe, c’est le ton qui fait la chanson, comme dit le proverbe. Ici, tout réside dans le choix des termes de l’énonciation. « On », rien de plus précis que « on », rien de plus percutant sans doute aussi.
A l’Académie d’apprécier pareil flou dans les assertions si pour leur part, public et médias s’en satisfont!
Pour le reste, un procès en appel nous attend, Cécile Vaissié, son éditrice et nous autres cinq des six plaignants que nous étions contre la décision rendue par le Tribunal de Grande instance.
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