Et voici la mêlée entre femmes qui se prolonge avec l’arrivée de la Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femme et les hommes.
Marlène Schiappa, en effet, vient d’adresser une lettre au Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) pour attirer son attention sur les propos tenus à l’encontre de Sandrine Rousseau dans l’émission « On n’est pas couché » diffusée le 1er octobre dernier sur France2.
Que celle qui a été vertement tancée par les féministes, pour des propos tenus sur les femmes, se pose en défenderesse de l’une au détriment de l’autre, laisse plus que perplexe.
Mais surtout, c’est la femme en tant que telle qui voit son image sinon son combat perdre tout son sens et sa valeur.
Et ne retenir de la séquence entre Christine Angot et Sandrine Rousseau que les larmes de celle-ci, voire son agression, c’est n’avoir pas mesuré combien diffèrent les blessures de la première et de la seconde.
Il en a été question ici, il est important de ne pas tout mélanger.
Un inceste est une atteinte à l’innocence et à l’enfance. Un harcèlement et une agression sexuels sur une femme adulte sont d’un autre ordre. Aussi, le malentendu qui s’est affiché entre l’écrivain et l’ancienne secrétaire du parti EELV entre dans une instrumentalisation qui lui fait perdre toute sa portée.
Deux femmes blessées sur un plateau de télévision, récupérées par une autre qui a elle-même été contestée pour ses écrits et son comportement par des féministes, où est la femme que l’on veut soi-disant défendre dans pareil pugilat?
société
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