La Russie est une menace.
La Russie va nous envahir.
La Russie quadrille le monde de ses espions.
La Russie attaque nos systèmes informatiques à tout va.
La Russie opprime son peuple.
La Russie est impérialiste.
Armons-nous, l’ennemie est à nos portes!
Que la Russie se distingue de nos pays par ses priorités politiques est une chose.
Qu’on les déforme au point de la rendre haïssable, une tout autre.
3 Comments
J e suis très heureuse de vous retrouver sur ma messagerie Depuis 2 ans j’avais changé de région et donc d’adresse mail également; j’avais heureusement gardé cette adresse de la poste.
Merci Hélène et comme je suis bien d’accord avec vous.
A très bientôt
Tant que les principales puissances européennes nieront l’évidence d’un rapprochement salutaire avec la Russie – qui est plus européenne qu’asiatique, craint l’étreinte fatale chinoise et demeure l’ultime marche de défense de l’UE face à Pékin dont les nouvelles Routes de la Soie sont le gigantesque tentacule projeté vers elles -, tant qu’elles se laisseront diviser et intoxiquer par une russophobie anachronique, elles demeureront prisonnières d’une vision du monde rétrograde, à contretemps et contre-emploi de leurs intérêts économiques et sécuritaires propres (Caroline Galactéros, Vers un nouveau Yalta, 2019)
Je ressens un immense découragement quand je vois ce qu’on ose raconter chez nous. A titre d’exemple: la guerre a commencé parce que les Russes n’ont pas respecté les accords de Minsk. Et on ose nous dire ça, alors que Merkel et Hollande ont dit de façon tout à fait officielle (je me demande d’ailleurs pourquoi) que ces accords étaient un leurre pour permettre à l’Ukraine de se préparer à la guerre. Macron, qui n’a qu’un mot à la bouche: guerre, guerre, guerre joue une sinistre comédie pour être à la pointe du combat contre le péril russe. Des gens qui n’étaient pas plus bêtes que d’autres parmi nos dirigeants font des déclarations délirantes. Et on n’a même plus l’excuse de se comporter ainsi sous la pression américaine. Désespérant.