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Avenir en marche forcenée

En ce début d’été caniculaire qui nous est expliqué par le « dérèglement climatique », on ne cesse de culpabiliser tel ou telle en lui rappelant son « empreinte carbone ».

Mais enfin, quand on fonce tête baissée vers des sociétés de plus en plus informatisées, de plus en plus connectées, réseautées, électrifiées des voitures aux fenêtres en passant par les ascenseurs et j’en passe, il serait temps de pointer les véritables responsables des modifications du climat!

Il serait surtout essentiel de se préoccuper des exigences énergétiques de l’intelligence artificielle.

Même si elles demeurent encore entourées de flou, elles sont tout de même signalées et inquiètent. Quelles mesures sont prévues si tant est qu’on veuille bien empoigner ce fléau?

L’article cité plus haut en référence est long mais vaut la peine d’être lu.

Quelques médias se font les relais de cette IA énergivore. Mais avec un peu de chance, on nous rassurera, on nous dira qu’on a trouvé comment réduire la consommation effarante de ce monstre.

Oui, fléau n’en est que le prénom.

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Du Dominique de Villepin « empêché » en 2012 au Dominique de Villepin peut-être en lice pour 2027

                                  photo archives personnelles: Paris, Halle Freyssinet, 19 juin 2010

 

La politique et le désintérêt qu’elle suscite est en grande partie le fait d’opportuns qui s’en emparent par goût du pouvoir.

Prenez, par exemple, la France et ses ministres qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour dire parfois pis que pendre du Président actuel pour ensuite et sans broncher et qui sait, avec courbettes en sus, accepter les ministères que ce même homme conspué leur proposait de diriger.

Je songe surtout à Bruno Lemaire et à Rachida Dati.

Dans ce sens, cet article de l’AFP repris sur le site de la RTS cite le tacle qu’aurait adressé Dominique de Villepin à Emmanuel Macron. C’est oublier comment il avait soutenu le candidat de l’époque, totalement inconnu et comment il en avait dit le plus grand bien. Le second a-t-il déçu le premier avec lequel, pourtant, il se disait être en étroite relation, peut-être.

Quoi qu’il en soit, pour la loyauté, il faudra repasser sauf à considérer qu’en politique française, en l’occurrence, c’est monnaie courante. Certes, les temps changent, les avis s’y conforment et une erreur d’appréciation peut se concevoir. Mais pourquoi, dans ce cas, ne pas la reconnaître plutôt que de faire comme si ce qui avait été dit était sans valeur?

Car, en définitive, les girouettes se discréditent.

Et leur propos se modifiant au fil du temps et de leurs intérêts propres expliquent en grande partie pourquoi le peuple qui est censé voter se détourne des urnes. Bon nombre de citoyens et de citoyennes n’ont pas la mémoire courte. De Dominique de Villepin, les souvenirs varient.

Si l’homme séduit par sa culture, par son langage, par sa posture qu’il veut rassembleuse, en 2012, il a échoué. Qu’en sera-t-il dans cette deuxième tentative de création de parti, l’avenir le dira. En attendant, souhaitons que ses fidèles ne recevront pas comme nous autres en 2012, une lettre le disant avoir été « empêché ».

Cette lettre, je l’ai conservée. Ne sachant si j’ai le droit de la publier ici, je m’abstiens.

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De « République Solidaire » à « La France humaniste »

                                                                   photo archives personnelles.

Difficile de demeurer indifférente à l’annonce que l’on trouve dans de si nombreux médias français de la création d’un nouveau parti par Dominique de Villepin.

Vous le savez, je l’ai à plusieurs reprises signalé ici, j’ai suivi l’ancien Premier ministre ou comment dire, l’ancien fondateur de « République Solidaire », parti dont la naissance avait été célébrée le 19 juin 2010 par un grand rassemblement.

C’était à Paris, à la Halle Freyssinet, le moment me reste inoubliable.

On peut toujours arguer du fait que les temps ont changé, que l’homme a mûri, que ceci, que cela. Il n’en demeure pas moins vrai que le candidat Villepin n’avait pas obtenu les 500 parrainages requis pour se présenter à l’élection présidentielle de 2012.

Et que toutes celles et ceux qui s’étaient tant investis se sont retrouvés largués en rase campagne.

Que souhaiter au futur potentiel nouveau candidat Villepin et à ses troupes, sans doute nouvelles aussi? Succès, bien sûr mais pas trop d’amertume si d’aventure la campagne les laissait en rade…

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Qui va piano, va sano

Les pauses que vous observez dans la publication de sujets sur ce blog sont, en grande partie, dues au fait que divers projets littéraires me retiennent.

Et puis, avec un contexte international aussi tendu, je préfère me tenir à distance de domaines desquels je ne sais pas grand chose et même rien qui vaille tant tout se lit et se contredit.

Les commentateurs et commentatrices ne manquent de toutes façons pas qui ont leur avis sur tout. J’admire ces gens qui s’expriment sur n’importe quoi avec un aplomb sidérant.

J’en ai beaucoup parlé ici.

Ces personnes ont le grand avantage d’être au courant de ce qui se passe partout dans le monde. Bien leur en prenne et tenter de les changer relève de l’utopie à ne surtout pas cultiver car elle est bétonnée.

J’ai, pour ma part, de plus en plus le sentiment que nos avis, nous pouvons certes les émettre mais ça s’arrête là. Dans ce cas, ne reste qu’à nous souhaiter que la folie soit tenue en respect avant de griller un monde déjà pas mal amoché.

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Petit résumé d’une situation sensible

Je vous propose de découvrir une prise de position que vous aurez sans doute très peu de chance -pour ne pas dire aucune- de voir diffusée par nos divers grands médias.

Car il ne s’agit pas du point de vue de personnalités invitées à titre de « spécialiste » ou « experte ».

Ce n’est que celui du ministre des Affaires étrangères russe, le bien connu Sergueï Lavrov. Donc pour autant de nos médias et de leurs invités privilégiés, un propagandiste.

À vous de décider si écouter sa voix vous tente ou pas, ne serait-ce que pour avoir un autre son de cloche.

Après quoi, vous livrer à une étude comparative entre ce que vous apprenez de vos médias et ce qui est dit ici en quelques 18 minutes vous apportera de quoi méditer.

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Refusons le sang à verser!

À discuter avec diverses personnes de la situation actuelle en Occident, j’observe que mon constat en rejoint d’autres. On est plongé dans un climat guerrier dont la raison est de nous préparer peu à peu à un conflit d’envergure mondiale.

La raison de pareille mobilisation est simple, elle est répétée en boucle depuis des années, la Russie a envahi l’Ukraine, elle va poursuivre et envahir d’autres pays. Soit.

Des sources qui seraient sûres mais qu’on ignore, certifieraient que plusieurs pays sont en première ligne de cette volonté qu’a la Russie de retrouver ses dimensions impériales perdues. Soit encore.

Car vous l’aurez compris, depuis le temps qu’on vous le ressasse, le Président russe est un nostalgique non seulement de l’ex-URSS mais de l’Empire russe. Donc il a clairement l’intention de le reformer.

La clairvoyance de ces prophètes médiatiques et politiques ne souffre aucune discussion. Si vous tentez la nuance, le répertoire des clichés habituels sur la Russie vous est renvoyé en guise de réponse.

Donc mettre l’Europe -sinon le monde- à feu et à sang est la seule solution d’après ces visionnaires de l’avenir que nous réserve la Russie pour lui montrer de quel bois l’on se chauffe.

Ces gens-là nous gouvernent et nous « informent ». Et nous, nous allons les laisser nous conduire droit dans le mur à confondre refus de guerre avec soutien au Kremlin?

Non.

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INVASION… Répétez: IN-VA-SION

Et voilà, pour une énième fois, on rappelle au public les risques que courent nos « démocraties » d’être envahies par la Russie.

La RTS est en Finlande pour un entretien avec son ancien Président et pour nous montrer aussi comment se préparent d’autres pays face à la « menace russe ».

Sait-on de quels effectifs une armée a besoin pour une « invasion »? Les mots ont un sens! Mais quelle importance pour ces esprits belliqueux plus prompts à répandre la peur qu’à ouvrir un dictionnaire?

On ne cherche pas à comprendre et encore moins à expliquer au public comment la Russie a vécu les événements qui ont commencé à secouer l’Ukraine dès 2013 sinon bien avant encore.

On occulte les colossaux intérêts financiers en jeu. On berne le public. On lui présente une Ukraine aspirant à la démocratie tandis qu’elle serait sous le joug russe.

On parle d’une guerre qui aurait débuté le 24 février 2022 pour ne surtout rien dire des massacres perpétrés bien avant cela par les forces ukrainiennes au pouvoir sur leur propre population dans le Donbass.

Que d’énergie dépensée par celles et ceux qui refusent la diabolisation d’un seul pays! Et pour quel résultat sinon de passer pour « pro-russe », comme si refuser l’intoxication des cerveaux avait une couleur nationale!

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La haine à l’œuvre de Moussorgski mise en scène au Grand Théâtre de Genève

Et voilà le critique « culturel » de la Tribune de Genève déverser son fiel à nous rapporter comment un metteur en scène évidemment génial a transformé l’opéra « la Khovantchina » de Moussorgski en œuvre même plus poutinophobe mais véritablement russophobe.

Ce Monsieur s’appelle Nicolas Poinsot et se présente comme historien de l’art de formation.

Qu’a-t-il retenu de ses études à s’enthousiasmer ainsi, que dis-je, à s’enflammer pour une mise en scène au Grand théâtre de Genève qui détourne l’argument d’un opéra? Qui se pâme de voir la Russie dite « de Poutine » transposée dans une œuvre qui lui est totalement étrangère?

De quel droit de récupération se prévalent le metteur en scène et le critique qui se réjouit de ce spectacle dont il rend compte dans un article qui nous parle de  « la haine de l’Occident » que nourrirait la Russie. Où est la haine sinon dans celui qui l’attribue à ce qu’il pense connaître?

Le 20 mars dernier, ce même journaliste interviewait le chef d’orchestre argentin qui dirige l’Orchestre de la Suisse romande dans l’exécution de la Khovantchina. Alejo Pérez a évidemment dû faire allégeance et bien déclarer qu’il était contre la guerre en Ukraine. Sans quoi, son amour de la musique russe lui aurait été fatal ou presque.

Pour vous donner une autre idée de l’opéra de Moussorgski que celui décrit par Monsieur Poinsot dans son article heureusement réservé aux abonnés donc qui risque de ne pas vous être accessible, lisez cette critique-ci et regardez les quelques images de la représentation de la Khovantchina qui avait eu lieu en 2022 à Paris, du 26 janvier au 18 février.

D’accord, on était à quelques jours de ce qui est constamment appelé « l’invasion de l’Ukraine ». Avec une armée de 100’000 hommes, on lance une offensive, on n’envahit pas un pays.

On envahit les cerveaux, ça oui. Et de piètre propagande pour salir la culture et le peuple russe. On piétine tout ce qui peut alimenter le rejet de la Russie. Sans distinction, sans nuance, sans la moindre idée de ce qu’elle est et offre d’humanité.

Car oui, les Russes sont des êtres humains comme les autres, aux prises avec la vie, la mort, la rudesse, la bonté, la sauvagerie, la finesse, l’excellence, la déliquescence, le génie, la cruauté, le plaisir et l’amertume, la jouissance et la violence. Avec tout ce qui tisse l’existence et que l’Occident se pense incarner de la seule et meilleure façon.

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Défendre la démocratie c’est refuser la guerre

Il y a des années que je l’ai écrit ici et je le répète, les Russes, il ne faut pas les chercher car on les trouve. Mais que peut ce propos émis par une citoyenne lambda, femme de lettres russophile qui plus est?

Il n’est d’aucun poids. Et serait-il celui de personnalités en vue qu’il ne pèserait pas plus lourd. Car la volonté d’en découdre avec la Russie domine le camp politico-médiatique au pouvoir.

Que l’Amérique de Donald Trump veuille la paix n’y change rien.

En Europe, on veut en découdre avec un pays dont les richesses du sol font saliver. On prépare les populations à mettre leurs économies au service d’une défense qui ne les défendra pas.

Après avoir gelé les avoirs russes, il est question de les saisir et on s’estime légitimes à procéder ainsi.

Et on vivrait en démocratie tandis que les Russes seraient gouvernés par un dictateur. C’est ce que la propagande qui se présente comme information assène chaque jour ou presque.

Combien de temps allons-nous tolérer pareille situation?

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Quand LCI diverge un peu de sa ligne

Il y a longtemps que je ne regarde plus la chaîne de soi-disant information LCI. Mais sur Youtube sont proposées des séquences médiatiques.

C’est parmi elles que figure celle que je vous propose vivement de regarder.

Et là, honneur soit rendu à notre ancien présentateur du journal télévisé suisse romand, Darius Rochebin qui a invité l’ancien ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov à s’exprimer dans le cadre de son émission.

Voici cet entretien qui remet quelques pendulettes à l’heure.

Rien n’oblige, encore une fois, à prendre parti. Mais au moins à entendre un point de vue un peu différent de celui qui ne nous est même plus présenté mais asséné.

Donc merci Darius, en dépit de cette tendance propre à nombre de vos consœurs et confrères à interrompre la personne interrogée lorsque ce qu’elle dit dérange le credo qui doit s’imposer!