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Economie

Economie, société

New Collection!

Ces enseignes figureront-elles au-dessus des mannequins vivants annoncés à Genève? Une PME lémanique spécialisée dans la vente de lingerie à domicile va élire domicile durant cinq jours au cœur de Genève, lit-on dans notre journal préféré. http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Des-mannequins-vivants-vont-vendre-de-la-lingerie-en-vitrine-a-Geneve/story/21485505 A préciser, le sujet est soumis à débat. Cela peut aider au cas où le stock invendu de lingerie serait cet été soumis aux SALE!

Economie, Politique

UraMin, Areva et les barbouzes

Et voici maintenant la Suisse et ses « barbouzes » contre lesquels porte plainte Anne Lauvergeon.
Suite au rachat d’UraMin par Areva, le mari de l’ex-patronne du groupe nucléaire aurait été surveillé en 2011. Le couple a saisi le procureur de Paris.
L’affaire, révélée ce matin par le Canard enchaîné, repose sur un rapport estampillé «strictement confidentiel», daté du 26 septembre 2011 et rédigé par une agence de police privée domiciliée en Suisse. Ce document, désormais entre les mains de la justice, relate l’achat en 2007, par Areva, d’UraMin, une société minière d’uranium en Namibie. Cette affaire, conclue pour 1,8 milliard d’euros, a donné lieu à polémique sur les conditions d’achat et la valeur réelle de la société.
Mais là n’est pas l’essentiel. Le rapport atteste que l’officine helvétique n’a pas seulement réécrit l’histoire d’UraMin. Les barbouzes ont surtout minutieusement exploré la vie privée d’Olivier Fric, l’époux d’Anne Lauvergeon. Son parcours universitaire, son casier judiciaire, ses voyages en Suisse sont ainsi répertoriés. Ses séjours dans différents hôtels ont également été recensés avant que les policiers privés expliquent qu’ils ont pu examiner ses comptes bancaires.
Chou blanc. Enfin, écrit le Canard enchaîné, à la page 19 du rapport, il est écrit qu’une «analyse des communications» d’Olivier Fric a été effectuée«de février à juin 2011». Et le rapport de mentionner une longue liste de numéros de téléphone contactés durant cette période par l’époux d’Anne Lauvergeon. Bref, l’officine a «écouté» le mari d’«Atomic Anne» ou s’est procuré ses listings téléphoniques. Des opérations illégales.
Mais les barbouzes ne se sont pas contentés d’espionner Olivier Fric. La suite sur http://www.liberation.fr/c/01012378887-c
 
 

16:23 Écrit par Hélène Richard-Favre dans Actualités, Justice, Pouvoirs, Vie politique | Lien permanent |Commentaires (0) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : areva, anne lauvergeon, officine suisse,écoutes, enquêtes, détectives, suises. |   del.icio.us |  |  Digg |  Facebook

Economie

Jacques Attali et la fin de l’euro

Dans cet interview accordée par Jacques Attali à 20 minutes, il serait question de la fin de l’euro avant Noël… A chacun de se faire une idée des propos tenus ici. Ils ne peuvent en tout cas laisser indifférent: http://www.20minutes.fr/economie/830370-jacques-attali-une-chance-deux-euro-existe-plus-noel

Economie, Politique

Berlin-Paris

Berlin-Paris

Version qui m’a été transmise d’une autre histoire de l’Histoire. (Auteur inconnu.)
 
—–  La scène se passe dans  les jardins du Château Bellevue, à Berlin. Angela von Mercklemburg et  Nicolas de Neuilly se sont discrètement éclipsés de la réception  offerte par le roi de Prusse. On entend, au loin, les accents du  quatuor de Joseph Haydn.
 
Nicolas:  Madame,  l’heure est grave : alors que Berlin danse
Athènes  est en émoi et Lisbonne est en transe.
Voyez la  verte Erin, voyez l’Estrémadoure
Entendez les Romains : ils appellent au secours!
Ils scrutent l’horizon et implorent les dieux.
Tous les coffres sont vides et les peuples anxieux
Attendent de vous, madame, le  geste généreux!
De leur accablement ils m’ont fait  l’interprète:
Leur destin est scellé, à moins qu’on ne leur prête
Cet argent des Allemands sur lesquels vous régnez.
Cette cause est bien rude mais  laissez-moi plaider…
 
Angela: Taisez-vous Nicolas!  Je crois qu’il y a méprise
Folle étais-je de croire à une douce surprise
En vous suivant ici seule et sans équipage
Je m’attendais, c’est sûr, à bien d’autres hommages !
Mais je dois déchanter et comme c’est  humiliant
De n’être courtisée que pour son seul argent!
 
Nicolas: Madame, les temps sont durs et votre cœur est grand
Vos attraits sont  troublants mais il n’est point décent
D’entrer en  badinage quand notre maison brûle!
Le monde nous regarde, craignons le ridicule!
Notre Europe est malade et vous seule pouvez
La soigner, la guérir et, qui sait ? La sauver!
Nous sommes aujourd’hui tout au  bord de l’abîme
Vous n’y êtes pour rien mais soyez  magnanime!
Les Grecs ont trop triché ? Alors la belle affaire!
Qu’on les châtie un peu mais votre main de  fer
Est cruelle aux Hellènes et nous frappe d’effroi!
 
Angela: J’entends partout  gronder, en Saxe, Bade ou Bavière
L’ouvrier mécontent,  le patron en colère.
Ma richesse est la leur, ils ont  bien travaillé.
L’or du Rhin, c’est leur sueur et leur habileté.
Et vous me demandez, avec fougue et passion
De jeter cette fortune au pied du Parthénon?
Ce serait trop facile et ma réponse est non!
 
Nicolas: On ne se grandit pas  en affamant la Grèce
En oubliant Platon, Sophocle et  Périclès!
Nos anciens nous regardent, et nous font le grief
D’être des épiciers et non pas de vrais chefs!
Helmut Kohl est furieux et Giscard désespère.
Un seul geste suffit et demain à Bruxelles
Desserrez, je vous prie, le nœud de  l’escarcelle!
 
Angela: Brisons là, je vous  prie, la nuit est encore belle
Votre éloquence est  grande et mon âme chancelle…
Mais si je disais oui à  toutes vos demandes
Je comblerais la femme, et  trahirais l’Allemande !
 
(Ils s’éloignent, chacun  de leur côté)