Ce commentaire, signé « Alexander » a été déposé sous un récent sujet de ce blog, je vous le soumets.
« Nous pouvons réfléchir longuement sur leurs opinions, leurs certitudes incohérentes et souvent contradictoires surtout sur celles diffusées dans les médias qui suscitent systématiquement le mépris, la colère et même la haine. Chacun de ses « experts en tout » semblent de plus en plus animés par une motivation rageuse de la destruction, comme celle des hallucinés sortis d’un arrière-monde prêts à taguer et décapiter statues et monuments… Ce sont ces hordes « désinstruites » et sans culture que nos sociétés produisent en masse. Comme si la réconciliation avec la Russie ne devait plus jamais avoir lieu.
Viendra peut-être le temps de la réconciliation et du pardon. Reconnaître ses erreurs exige toujours beaucoup de courage…
Au hasard de mes lectures, je découvre une citation d’Eric Emmanuel Schmitt:
« On ne pardonne pas quelque chose, on pardonne à quelqu’un. L’acte reste mauvais, mais la personne ne le devient pas. On ne peut la réduire à son geste nocif. Pardonner revient à considérer l’individu en entier, à lui redonner le respect et le crédit qu’il mérite ».
Mais comment pardonner à ceux qui ne connaissent même pas la signification du repentir ? En fin de compte, une vitre limpide et nulle sépare notre univers en deux. D’un côté, nous de l’autre, eux.
Il nous reste les mots comme seule arme. Faisons une confiance illimitée en leur pouvoir… »
En Ukraine, les mots et leur pouvoir, hélas, ont vite montré leurs limites si l’on songe à l’échec systématique de la diplomatie. Des années de mépris sont passées sur les accords de Minsk I et II, un an s’accomplira le mois prochain sur la rencontre à Genève des Présidents Biden et Poutine.
Pour le reste, toutes celles et tous ceux qui osent prendre la parole en faveur de négociations avec la Russie sont regardés d’un air douteux. Cette séquence vous suffira à le comprendre. Dominique de Villepin, face à cette journaliste, est comme dans la presque obligation de se justifier.
Telle est la réalité et, pour reprendre le titre de cet article publié par Denis Bonzy qui, comme moi, avait suivi l’ancien Premier Ministre lors de sa campagne en vue de la présidentielle 2012, tel est le sort de « la force des grands sentiments face aux hippopotames sur le chemin de l’étang… »