Burka, burkini, autant de sujets qui lassent ou déchaînent les foules, c’est selon.
Pointe de l’iceberg, le port du burkini ou non l’est au même titre que celui de la burqa qu’une initiative lancée en Suisse veut interdire:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/08/15/burqa-pointe-de-l-iceberg.html
Occuper l’espace médiatique, tel semble être l’enjeu d’autant de détracteurs ou de défenseurs de tenues vestimentaires qui, certes, référent à une religion si ce n’est à une idéologie.
Envisagé du point de vue de sa créatrice, le burkini, prend un autre sens:
http://www.tdg.ch/economie/entreprises/inventeur-burkini-voit-ventes-senvoler/story/11813573
Alors, le burkini version politisée, serait-il devenu un produit de la haine, comme elle l’explique dans une interview accordée au Guardian?
Produit, il l’est en tous les cas devenu.
De vente, pour la société qui en détient la marque, de pertes et profits pour autant d’autres médias ou instances qui en traitent.
Religions
Les réactions aux actes terroristes qui ont sévi ces derniers temps ici et là, sont aussi diverses que multiples.
Qui y va de sa clémence, qui, de son indifférence, de son cynisme ou alors, se radicalise tandis que se poursuivent des alliances d’intérêts qui n’ont cure de ce qui se dira ou s’écrira à leur égard.
Car la terreur apparaît n’être une fin en soi que pour qui s’y applique et ses commanditaires seraient autant à juger que leurs exécutants.
Or les enjeux un peu partout dans le monde sont tels qu’ils se poursuivent en toute impunité tandis qu’on exhibe tel ou tel terroriste et qu’on entend à peu près toujours la même version des faits.
Combien de témoins n’ont-ils exprimé leur sidération ou leur désolation lorsqu’ils découvraient les actes commis par tel ou tel de leur enfant, de leur voisin ou autre proche?
Eradiquer les causes du terrorisme relève d’un voeu plus que pieux. En attendant qu’il se réalise, privilégier ce qui peut et doit l’être reste toujours préférable.
Dans ce sens, les rassemblements qui visent à préserver la paix sociale honorent leurs organisateurs.
Mais cela empêche-t-il de cibler les commanditaires de la terreur?
Ce sujet ci-dessous a été publié le il y a près de deux ans, le 29 septembre 2014, plus précisément.
Depuis, les décapitations se sont suivies et la France en a connu deux sur son sol.
Ainsi, lors de la table ronde dont le lien figure en bleu ci-dessus, a-t-il été tenté d’aborder une thématique dont on ne peut faire l’impasse.
En ces temps où l’on décapite à tout va, où l’on évoque sans vouloir le nommer un « Etat Islamique », bien des questions se posent.
Les réponses à leur donner divergent et restent pour l’heure difficiles à cerner.
Que nous le voulions ou non, nous sommes projetés dans des conflits alimentés par le fanatisme religieux.
Daesh ou pas Daesh, on tue car on s’y déclare autorisé.
Et encore des forcenés… C’est ainsi, du moins, qu’a été annoncée la prise d’otages dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, en France.
Décidément, les déséquilibrés et autres fragilisés par telle ou telle situation personnelle semblent de plus en plus vouloir faire parler d’eux…
En l’occurrence et suite aux derniers événements tragiques qui ont frappé ici et là, devrait-on se rappeler ces mots de l’archevêque de Mossoul?
Sauf que tout le monde est concerné, désormais et quelque soit sa confession.
Car les déséquilibrés ne distinguent plus.
http://www.liberation.fr/france/2016/06/29/laurent-wauquiez-renonce-a-financer-un-centre-culturel-musulman-a-lyon_1463007
Le financement, à Lyon, d’un centre culturel musulman crée la polémique.
Il est assez piquant de relever l’argument évoqué par Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon pour commenter la situation.
Il attribue la décision prise par le président du conseil régional, Laurent Wauquiez, à des raisons politiques.
Et d’évoquer, même, qu’on serait en train de faire payer aux musulmans ce qui se passe en France et dans le monde.
Ces propos semblent un peu réducteurs.
Ils positionnent, en effet, la communauté musulmane française en victime.
Si elle peut l’être de certains Français, elle est loin de l’être de tous.
La conclusion de l’article indiqué en lien sous la photo qui illustre le sujet le confirme.
La polémique avait agité la tweetospère en février 2015:
http://www.europe-israel.org/2015/02/scandaleux-derapage-de-cambadelis-qui-ose-comparer-les-juifs-de-france-et-israel-aux-musulmans-et-daesh/
Quelques jours plus tard, le même Jean-Christophe Cambadélis en rajoutait, cette fois, sur les Chrétiens:
http://www.christianophobie.fr/breves/pour-cambadelis-les-chretiens-ca-nexiste-meme-pas#.V2PFtDdhkWs
Sur le modèle de l’identité heureuse d’Alain Juppé, la laïcité heureuse serait-elle concevable?
A suivre…
On se fait fusiller à Orlando mais le refrain est aussitôt entonné, on n’a pas peur.
On assassine à Magnanville mais nos médias nous racontent qui est le « meurtrier présumé ».
Soit!
On le sait, tuer à l’aveugle au nom de l’Etat islamique, selon Bernard Cazeneuve, ne serait pas un délit…
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/06/27/ce-n-est-pas-un-delit-de-proner-le-djihad.html
En ce temps de jeûne à vocation spirituelle, on aurait sans doute attendu mieux que pareille boucherie.
Femmes européennes, devons-nous trembler comme l’indique le titre d’un article du site Boulevard Voltaire?
http://www.bvoltaire.fr/emmanuellefrankl/femmes-europeennes-tremblez-votre-avenir-nest-pas-rose,259858?utm_medium=twitter&utm_source=twitterfeed
Celui-ci s’inspire d’un article du Figaro:
http://www.lefigaro.fr/international/2016/05/27/01003-20160527ARTFIG00231-gb-enquete-sur-les-tribunaux-islamiques-clandestins.php
A lire ce qui a été publié le 27 mai dernier sur le site du grand quotidien français, on comprend que le sujet soit sensible.
On comprend aussi que la manière d’en traiter suscite diverses lectures.
Le fait est que la présence de tribunaux islamiques clandestins en Grande-Bretagne n’est pas une nouveauté et avait déjà été signalé ici ou là.
Qu’une enquête soit menée ne présage d’aucune issue certaine.
De là à prévenir les femmes européennes, il y a un pas que Boulevard Voltaire n’a pas hésité à franchir.
A raison ou à tort, l’avenir devrait le dire à défaut du présent…
Le nouveau Maire d’Oxford est musulman.
Pourquoi pas, après tout, il n’est pas le seul puisque Londres vient d’élire un autre de ses coreligionnaires à la tête de sa Mairie.
Ledit Maire d’Oxford a donc prêté serment sur le Coran.
Ici, à Genève, les élus de notre Conseil d’Etat prêtent serment sur la Bible.
Cela ne semble pas vraiment gêner certains alors même qu’ils se réclament de la laïcité ou, comme l’un d’eux, de l’islam:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2013/12/10/temp-8e351f3b052d51a2ccb910c274c71e3e-250748.html
On se demande, le cas échéant, ce que représentent de telles prestations de serment.
A moins que ces livres ne soient que de circonstances?
Le fait est que dans différents articles qui évoquent cette élection, il est rappelé que depuis 2008, à la municipalité d’Oxford, on ne parle plus de « fêtes de Noël ». On dit « fêtes de la lumière d’hiver ».
http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/3367390/Christmas-banned-in-Oxford-by-council-owned-charity.html
Alors, Bible, Coran, même combat sinon même référence?
Le sujet est sensible.
Il concerne la géopolitique du Moyen-Orient.
Le propos est celui d’un homme qui a vécu au Liban mais pas seulement.
Sa manière d’expliquer la situation ne peut qu’enrichir la perception à avoir des forces à l’oeuvre dans la région.
Les répercussions des événements qui s’y déroulent sont loin d’être réservées aux seuls pays concernés.
L’entretien dure un peu plus d’une heure et aborde nombre d’aspects passés et présents sinon à venir.
Selon le colonel Roger Akl, le printemps arabe ne débute pas en 2011. Il a commencé en 1975, avec la guerre du Liban.*
A découvrir ici: https://www.youtube.com/watch?v=3lgcUzVDUU4
* http://frenchold.ws.irib.ir/info/moyen-orient/item/244110-printemps-arabe-automne-occidental-,-par-roger-akl
