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Une « élite » suisse douche les siens …

Arriver au sommet du pouvoir et conseiller à ses concitoyen(ne)s de prendre leur douche à deux pour économiser l’énergie?

On croit rêver mais non, notre Conseillère Fédérale Simonetta Sommaruga a bel et bien énoncé cette recommandation. Chaque jour qui passe, on pense avoir atteint des sommets, on se trompe!

Le clou, c’est encore cette merveilleuse Conseillère Fédérale qui nous l’offre quand elle déclare, dans une interview accordée au Tages Anzeiger,

«Je sais qu’à partir d’un certain âge, les douches à deux ne plaisent plus à tout le monde.»

En tous les cas, si gravir les échelons de la politique pour accéder au siège suprême dit « des sept sages » amène à tenir pareil raisonnement, on comprend que n’importe qui ne puisse y parvenir!

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Pas de « rentrée littéraire », juste quelques réflexions en partage

Ce blog que vous suivez -et je vous en remercie- je le mène en parallèle à mes activités littéraires.

Il m’a valu, me vaut toujours, d’être (dé)considérée tandis que je n’y ai jamais caché mon amour d’un pays honni par nos médias.

Ce qui m’amuse est que depuis le temps de mes études de russe, le mélange de genres n’a jamais cessé.

A l’époque, en effet et comme c’était du temps de l’URSS, j’étais soit taxée de crypto-communiste quand je rendais compte de mes séjours en Union Soviétique, soit de bourgeoise par des militant(e)s de la cause trotskiste, léniniste ou autre.

Comme quoi… avoir étudié la langue, la littérature et l’Histoire d’un peuple, être traduite et publiée dans son pays vaut d’être, de fait, perçu par le biais politique et non esthétique.

Quand ces deux dimensions se rejoignent, on a vraiment de quoi s’inquiéter.

Car une littérature qui convient à l’air du temps apporte quoi à la réflexion? Rien d’autre que la confirmation de ce qui est à penser. Rien d’autre que l’assurance de suivre « la bonne » direction.

Ce qui est attendu se trouve, l’ordre est sauf. Alors qu’ouvrir à l’étrange entraîne l’imaginaire et ouvre myriade d’horizons à explorer!

Il ne m’est jamais apparu opportun de « me raconter » tant les vies dans lesquelles se glisser m’a semblé bien plus riche à maints égards. Qu’elles soient celles d’hommes ou de femmes, ordinaires le plus souvent, toutes signent l’être dans sa simplicité, dans sa complexité, dans ses contradictions.

Fictions, non fictions, j’ai mêlé ces catégories.

Menée par une inspiration soudaine, impérative, aléatoire aussi, souvent saisie par ces instants, ces fulgurances où profondeurs rejoignent superficialités, j’écris ce que je perçois de réalités et de projections confondues.

Autant d’histoires dévidées tantôt sous forme de monologues, tantôt de dialogues qui, en commun, partagent sans doute la prégnance de fatalités que rêve et espérance s’attachent à contourner mais que rattrape une désillusion sans merci.

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Misère assassine

Dans un précédent sujet de ce blog, j’ai raconté ma rencontre avec une jeune femme ukrainienne dans les rues de Genève. Elle cherchait une adresse, celle d’une famille qui serait peut-être prête à l’accueillir tandis que celle où elle vivait jusqu’alors lui avait signifié la fin de son séjour chez elle.

Ce sujet, je l’avais transmis à la Tribune de Genève qui l’a  publié en « Lettre du jour ».

Depuis lors, le nombre de russophones ou ukrainophones que je croise au gré des rues n’a fait qu’augmenter. Tant mieux si ces personnes trouvent ici de quoi survivre ou revivre! Avant-hier, par exemple, était garé un imposant véhicule noir devant une splendide maison de maître en construction.

Hier, deux nouvelles limousines l’avaient rejoint.

Située dans une campagne paisible du canton, à quelques kilomètres à peine du centre de la ville, la demeure presque achevée serait-elle destinée à accueillir des victimes de la tragédie qui n’en finit pas de se jouer à nos portes, qu’on s’en réjouirait pour elles.

Comment le savoir, cela ne nous regarde évidemment pas!

Quoi qu’il en soit, l’Allemagne semble aller au-devant d’une grave crise économique. Et si ce n’était que l’Allemagne qui, par la bonne grâce d’une politique qui a démonisé la Fédération de Russie, perçue de manière inamovible comme « criminelle », si ce n’était que l’Allemagne qui peu à peu sombrait…

Non, hélas! Et ce seront toujours les plus pauvres qui payeront le plus lourd tribu au cynisme. Rappelez-vous ces 11 minutes 19 si éclairantes que les oublier serait faire l’impasse sur ce qui gouverne notre beau monde, aussi misérable qu’assassin.

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Quand Ruth Elkrief s’obstine à refuser la logique de Ségolène Royal

Vous êtes, bien sûr au courant de la prise de position de Ségolène Royal, première femme à être parvenue au second tour de l’élection présidentielle française en 2007, face à Nicolas Sarkozy. La France a voté, la candidate socialiste a perdu et on se rappelle comment elle a réagi.

C’était depuis la Maison de l’Amérique latine à Paris.

Bref, peu importe et quoi qu’on en pense, je vous propose de la découvrir -si ce n’est déjà fait- interviewée par Ruth Elkrief, que tout le monde connaît sans doute et qui est passée, en 2021, de BFMTV à LCI.

En quoi cette séquence télévisée est-elle intéressante?

En ceci que l’on a sous les yeux, la manière dont use sinon abuse, une professionnelle de l’information pour s’adresser à une politicienne qui en a vu d’autres, on le sait, ne serait-ce qu’au sein même de son parti lors des primaires en vue, justement, de la présidentielle de 2007.

Ruth Elkrief s’attache avec insistance à refuser la logique de la prise de position de Ségolène Royal mais cette dernière, rompue à l’exercice du faux échange, ne s’en laisse pas conter. Elle affiche un calme parfait et poursuit son raisonnement qu’à l’évidence, la journaliste rejette.

Ségolène Royal honore la France, quoi qu’en pensent ses détracteurs.

Elle honore ce pays par la démarche de paix qu’elle initie en tant que politicienne. Car il ne suffit pas de publier livre sur livre ou article après article pour expliquer ce qu’il en est d’une guerre appelée en Russie, opération spéciale.

Une action d’ordre politique s’impose.

Pour rejeter cette surenchère haineuse envers un pays qui pousse les nôtres, de pays, mais surtout ceux qui sont bien moins riches -et Ségolène Royal le dit aussi- vers le gouffre. Qui va payer le prix de l’exponentielle russophobie que les médias répandent journée faite, sinon les plus démunis?

Et non, ce n’est pas en rajoutant pull-over sur pull-over pour se protéger du froid de nos foyers que l’on aidera l’Ukraine! Quant aux bougies, on sait leur présence récurrente au moindre drame. En l’occurrence, leur flamme destinée ici à nous éclairer ne réduira pas les armes au silence.

Ségolène Royal est animée d’intentions à soutenir pour qui refuse de voir l’Europe en sang. Et à Ruth Elkrief, elle cite des noms de personnalités à solliciter pour s’engager dans cette résistance au surarmement et à la ruine économique qui se profile déjà dans le secteur public autant que privé.

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Sortir d’une spirale mensongère

À qui le voudra bien, je suggère de visionner cette vidéo d’à peine une minute dont le lien est indiqué en bleu à la fin de ce sujet. Il s’agit d’une intervention du rabbin Mikhaïl Finkel qui s’exprime sur l’Ukraine. Ses propos sont incisifs et sans concession.

Le rabbin Finkel explique pourquoi « nous ne devrions pas nous quereller avec la Russie ». Il ajoute que « rien qu’avec Zelenski, l’Ukraine a voté 36 fois contre Israël à l’ONU ». Il rappelle qui sont les héros de l’Ukraine, ce que nos médias font absolument tout pour cacher sinon mieux encore, nier.

Et il cite les noms de Symon Petlioura « qui a tué 200.000 Juifs », Roman Shoukhevytch, Stepan Bandera dont il a été à plusieurs reprises question sur ce blog, Iaroslv Stetsko « qui a déclaré que tous les Juifs devraient être détruits », Bohdan Khmelnitsky, chef cosaque du XVIIe siècle « qui a tué 300.000 Juifs ».

Il indique aussi comment le Ministère des Affaires étrangères d’Israël a réagi au défilé de la division SS Galicie, organisé chaque année à Kiev. Et de s’exclamer « Ce sont des ordures. C’est un régime néo-nazi ». Ce à quoi la journaliste qui l’interview rétorque « Je vous demanderais de parler un peu moins durement ».

Et le rabbin d’enchaîner « Je dis cela parce que la moitié de ma famille a été tuée par les Bandera et les Petliuristes avec les progroms. Et ce sont les héros de l’Ukraine. Ils érigent des monuments en leur honneur, ils donnent leur nom à des rues. Et ce n’est pas de la propagande russe. Ce sont les mots du ministère israélien des Affaires étrangères. »

Je vous invite à découvrir la conclusion de cet entretien ici. Et si vous souhaitez un autre point de vue, lisez cet article du Times of Israël. Vous aurez ainsi de quoi vous faire une idée peut-être un peu moins orientée que celle que vos médias de référence s’appliquent à rendre vôtre.

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Comment prôner encore la paix?

Comment prôner encore la paix quand on ne cesse de nourrir la haine?

L’exemple récent de Ségolène Royal, candidate malheureuse à l’élection présidentielle française de 2007 nous en fournit un exemple des plus parlants. Pour avoir remis en cause le labourage médiatique destiné à entretenir la peur alors que les peuples ukrainiens et russes n’auraient besoin que de paix, la voici prise dans l’oeil du cyclone.

Elle soutient n’avoir jamais voulu nier les crimes de guerre mais refuser la « surenchère dans la description de l’horreur, pour susciter des livraisons d’armes et pour s’interdire de mettre en place des processus de négociations et de paix ». Or cette précision a été, selon elle, coupée dans les rediffusions de son passage sur BFFMTV.

Quand, au sombre vacarme des armes, s’ajoute celui de tant de spécialistes et d’experts journalistes avec leur brochette invariable d’invités, tout autant spécialistes et experts que leurs bienveillants hôtes, inutile de guetter quelque espoir de paix. Et que l’on cesse de me dire encore et encore que je parle au nom du Kremlin alors que depuis 8 ans, je déplore une guerre fratricide.

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Le Havre, 5 septembre 1944, une pensée à ma mère

Le 5 septembre 1944, les Havrais découvraient comment les Alliés estimaient bon d’agir pour les « libérer ». Un déluge de feu s’est abattu, six jours durant, sur leur ville.

Les récits que ma mère m’a livrés de manière récurrente, tant ce qu’elle a vécu l’habitait, ces récits se sont à jamais gravés en moi.

Et découvrir publiées dans le cadre d’un groupe Facebook, des photos de ce qu’était le Havre sous l’occupation allemande et jusqu’à la libération a complété ce que seul mon imaginaire était en mesure de concevoir.

Pour avoir secouru  – quand c’était encore possible –  sinon hélas, récupérer ce qu’il restait des corps de victimes, ma mère a reçu les honneurs de la Croix-Rouge française.

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L’ordinaire brisé

Faits divers, comme on les appelle en général, ces histoires qui font basculer de vie à trépas en une fraction de seconde nous rappellent toujours à quel point la permanence dans laquelle nous avons plutôt tendance à nous projeter n’est qu’illusion.

Une femme porte secours à son chien qu’elle voit en souffrance dans la rivière au bord de laquelle elle chemine avec lui et disparaît dans les flots. Un homme saute à l’eau pour la sauver, il est à son tour emporté par les flots.

On apprend, que non loin du lieu du drame, un courant électrique qui monte en intensité à mesure que l’on s’en approche, a été installé en 2008 pour empêcher les poissons de pénétrer dans une zone proche des turbines d’une centrale hydroélectrique.

Vous sortez pour vous livrer à votre activité quotidienne, vous n’en revenez plus jamais.

Cette sombre histoire s’est déroulée à Genève ce 1er septembre, sur un lieu qui m’est familier depuis la plus tendre enfance et vers lequel je suis souvent revenue ces derniers temps.

Mes pensées profondes aux familles et aux proches de cette jeune femme et de son malheureux sauveur.

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La norme, en Suisse, selon une Pussy Riot

Le fait est, certes, plutôt anecdotique et néanmoins révélateur.

Le groupe punk Pussy Riot, connu pour ses performances décomplexées, partie fine dans un Musée de Moscou, poulet enfilé dans le vagin, bref, de quoi réjouir les adeptes de ce genre de réalisations dites artistiques, s’offusque de pratiques de la police bernoise.

En effet, trois d’entre les jeunes femmes russes, arrêtées pour avoir tagué un mur, ont déclaré avoir été contraintes de se dénuder. Il est vrai qu’après avoir uriné sur un portrait de Vladimir Poutine, face au public d’une salle de spectacle à Genève, la nudité qui, selon elles, aurait été exigée par la police bernoise a de quoi les heurter!

On peut arguer du fait que se filmer nues en plein ébat collectif ou en train de s’enfiler un poulet dans le vagin, tout autant, se mettre en scène pour « faire pipi » sur l’image d’un Président constitue une performance esthétique tandis que se soumettre à l’ordre de la police – que celle-ci conteste avoir donné- de se dénuder, n’a strictement rien à voir!

Mais mieux, dans l’article qui rend compte du fait, on apprend que lorsque la police a découvert avoir affaire aux célèbres jeunes femmes du groupe, « la situation aurait brusquement changé ». Et, charitable, la Pussy Riot Taso Pletner ajoute: « Je ne sais pas ce qui me serait arrivé si j’avais été une illustre inconnue.  »

Et de conclure: « Pourtant nous sommes en Suisse, un tel procédé n’est pas normal ». Difficile d’interpréter cette perception de la Suisse, de ses procédés et de la normalité. Peut-être ai-je manqué l’éclairage apporté par un « spécialiste » de nos chaînes de télévision, radio, ou de nos quotidiens et magazines, sur le comportement du groupe Pussy Riot dans un pays hôte.

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Genève, les Pussy Riot et le pipi de l’une de ses membres, « on n’en perd pas une goutte », écrit un critique

Rien à dire, Genève accueille des hôtes de marque avec le groupe punk Pussy Riot. À lire cet extrait d’un compte-rendu publié par la Tribune de Genève, la qualité esthétique du spectacle est aussi assurée qu’évidente!

Après une heure d’un show intense et volubile, les quatre filles de Pussy Riot entament une farandole frénétique. Cris, stridences et dissonances. Sur une chaise trône un portrait de Vladimir Poutine. L’une des membres du groupe grimpe sur une table. S’accroupit, avale une canette de bière cul sec et fait pipi sur la photo. Face public. On n’en perd pas une goutte. Le message, à défaut d’être subtil, ne manque pas de clarté.

Il y a 10 ans, j’avais consacré plusieurs sujets de ce blog aux Pussy Riot et l’un d’eux, publié dans la Tribune de Genève, avait attiré l’attention de médias tels que l’ancienne Voix de la Russie devenue Sputnik  et la Radio Télévision Suisse (RTS).

Il ne s’agissait pas de discuter la peine à laquelle les jeunes filles avaient été condamnées. Il était question d’expliquer le parcours de ce groupe punk et de porter à la connaissance du public quelques unes de ses « performances » comme, par exemple, une orgie filmée dans un grand musée de Moscou.

Si se prendre les uns, les unes et les autres, l’une avec un ventre arrondi au point qu’elle a donné naissance à un bébé dans les jours qui ont suivi cette prestation est de l’art, dans ce cas, autant ne pas discuter car on le sait, des goûts et des couleurs…