Il va falloir se satisfaire des versions officielles selon lesquelles le conducteur de l’engin de déneigeage stationné sur la piste de l’aéroport de Vnukovo à Moscou était ivre.
Il va falloir accepter le fait qu’aucun ordre ne lui ait été donné depuis la tour de contrôle de l’aéroport.
Il va falloir se contenter de trouver des responsables pour expliquer comment, dans la nuit du 20 au 21 octobre 2014, le patron de Total a perdu la vie à bord de son Falcon-50 avec trois membres de son équipage.
Il va bien sûr falloir aussi et surtout ne pas émettre d’hypothèse autre que celles qui seront énoncées dans la plus grande partie sinon l’ensemble des médias.
Mais avant tout, hommage soit rendu, ici, à un patron dont le charisme a été reconnu et salué.
Et souhaitons à sa famille, à ses proches et à tous ses collaborateurs et amis que lumière soit faite sur la perte brutale d’un être qui leur a été cher.
Sujet publié en page 13 de l’édition papier de « La Tribune de Genève » du 22 octobre 2014
Sujet également publié en page 13 par « Le Temps » du 24 octobre 2014 sous le titre « Une mort en point d’interrogation »
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