Genève, à l’heure du coronavirus ou Covid-19, ce sont ses habitant(e)s confiné(e)s mais pas trop, ce sont ses rues et ses places désertées mais pas tout à fait, c’est une ville comme de nombreuses autres.
Lorsqu’on se croise, on respecte la distance préconisée.Les visages sont, parfois barrés de masques, les âges des personnes « de sortie » paraissent variés.
Un homme, hier soir, c’est dans l’une des principales artères commerçantes de la ville qu’il avançait, sur une trottinette qu’il arrêtait aux abords de poubelles.
Sa main y plongeait sans autre inquiétude que celle de lui fournir de quoi manger.
Quant à cette femme, dans la même grande artère commerçante mais ce soir, elle s’adressait aux rares passant(e)s en espagnol. Et si l’on ne comprenait pas ce qu’elle voulait, elle crachait au sol.
Genève, le coronavirus et ses habitant(e)s, une histoire qui ne doit pas différer de celle de tant d’autres villes de par le monde.
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