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Entretiens avec Jacques BAUD, la guerre d’influence et la désinformation, 3e partie.

-Jacques BAUD, vous revenez sur la gestion de la pandémie due au coronavirus pour évoquer les liens entre monde politique et monde médical. A titre d’exemple, vous citez le cas du vaccin russe. Merci de nous expliquer en quoi vous le considérez victime de désinformation.

Jacques BAUD: -En Occident, la crise de la CoViD engendre un mécontentement généralisé. Les gouvernements se sont montrés totalement incohérents : ils accusaient la Chine de cacher l’épidémie, mais n’en ont tiré aucune conséquence sur leur propres préparatifs. Par la suite, incapables de formuler des stratégies d’action et trop arrogants pour s’inspirer du modèle chinois, leurs réactions ont été des suites de va-et-vient stériles, voire destructeurs.

Le monde médical s’avère incapable de respecter sa déontologie et se fait la voix des gouvernements et de leurs errements. Les déclarations de médecins sur l’utilité (ou non) des masques et des confinements (ou non), sur les mutations (ou non) du virus, etc. n’ont fait que susciter la méfiance et ouvrir la porte au complotisme.

Pour paraitre maitriser la situation, les dirigeants européens utilisent plusieurs recettes. La première est vieille comme le monde : créer des ennemis extérieurs. La Chine et la Russie, héritières de régimes autoritaires sont des cibles idéales. La Chine a été la première touchée par le virus.

Mais la Russie a été touchée très tardivement comme le montre le graphique placé en illustration de notre entretien.

En mars 2020, la presse occidentale affirme que la Russie « court au désastre » et prédit son effondrement, tandis que le chercheur Arnaud Dubien, directeur de l’Observatoire franco-russe, affirme que « sans doute y a-t-il comme partout ailleurs une sous-estimation des cas » : c’est un mensonge, car il n’en sait rien. En fait, après avoir rapidement mis en place des mesures de prévention et des structures de traitement, la Russie présente un taux de létalité très faible. Rappelons qu’au 27 décembre, la Russie a deux fois moins de cas et trois fois moins de morts par habitants que la France !

Après l’avoir accusée de mentir sur sa mortalité, on a tenté de montrer qu’elle « trichait » dans la course au vaccin. Le 16 juillet 2020, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Canada accusent un groupe de hackers russes, « appartenant presque certainement aux services de renseignement russes » de tenter de voler des données relatives à la recherche sur un vaccin . En fait, ces pays n’en savent rien du tout et mentent : outre le fait que le groupe de hackers APT29 n’a jamais pu être associé de manière formelle aux services russes, le fond de l’affaire est sujet à caution :

  • Premièrement, la Russie développe aussi un vaccin et le 13 juillet, elle venait de conclure avec succès la première phase de tests . Apparemment, certaines personnalités auraient même déjà été vaccinées, une information qui n’est cependant pas confirmée et probablement confondue avec les tests de la phase 2 alors en cours…
  • Deuxièmement, le Times de Londres révèle que « R-Pharm, basé à Moscou, a déclaré être convenu avec AstraZeneca, le géant britannique de la pharmacie, de fabriquer le vaccin qu’il développe avec l’Université d’Oxford ».

On ne voit pas vraiment pourquoi un laboratoire travaillant avec un partenaire britannique (et apparemment avec une certaine avance) chercherait à lui voler des données… En fait, cet incident témoigne de l’incapacité des services occidentaux à détecter l’origine des attaques informatiques …

C’est peut-être cette accusation qui a poussé Vladimir Poutine à annoncer, le 11 août, que la Russie avait développé son propre vaccin baptisé « Spoutnik V ». La désinformation occidentale s’empare de la nouvelle. Tout d’abord, on fustige l’appellation « Spoutnik », qui fait manifestement référence à un succès de la technologie soviétique ; mais en décembre 2020, personne ne s’offusquera lorsque les Britanniques baptiseront « V-Day » et les Américains « D-Day », le premier jour de leurs vaccinations, en se référant à la Seconde guerre mondiale …

Plus sérieusement, on affirme que la Russie a « validé » ou « approuvé pour utilisation » le vaccin, « alors même que les essais cliniques ne sont pas terminés » ; NBC News suggère que la Russie pourrait « sauter la phase 3 » de la procédure, tandis que Reuters affirme que le vaccin pourrait être distribué dès octobre 2020 . Donald Trump va même plus loin en imposant des sanctions aux laboratoires russes qui ont participé à la réalisation du vaccin , sous prétexte qu’ils participeraient à des programmes d’armes chimiques et bactériologiques !

On affirme que le vaccin russe n’a pas suivi les protocoles de tests habituels. C’est de la désinformation. En fait, anticipant l’attaque des médias occidentaux contre ce vaccin, les autorités russes ont établi un site web qui en donne tous les détails , mais manifestement les journalistes se sont limités à recopier la propagande américaine et des compagnies pharmaceutiques occidentales sans le consulter. On accuse Vladimir Poutine de brûler les étapes en « validant » le vaccin. C’est faux. Il a simplement dit que le vaccin a été « enregistré », afin de pouvoir mener la phase 3 des essais cliniques avec plusieurs milliers de volontaires. Le magazine Valeurs Actuelles affirme même que le vaccin serait distribué dès la fin du mois (d’août 2020) . C’est un mensonge, car le certificat d’enregistrement du vaccin (alors disponible en ligne) précise qu’il n’y aura pas de distribution généralisée autorisée avant le 1er janvier 2021 . Malgré la disponibilité de documents officiels, la désinformation se prolonge sur les plateaux de télévision en France, où des « scientifiques » affirment, sans savoir, en politisant la question. Sur France 5, le Dr Patrick Berche affirme que l’annonce de Poutine est « inadmissible », suggérant que le vaccin n’a pas été testé . Il ment : outre les détails donnés sur le site du vaccin russe (mais qu’il n’a manifestement pas lus), la revue médicale The Lancet – qui soumet ses articles à un examen par des experts avant publication – détaille la procédure de tests et juge que le vaccin est sûr et apporte une bonne immunité.

Le 28 novembre, dans l’émission « Télématin »  de France 2, Luc Lacroix, correspondant à Pékin, relativise l’efficacité de 91,4% annoncée pour le vaccin russe, car il n’aurait été « calculé que sur 39 patients », et qu’il aurait été « homologué avant la fin des essais cliniques ». La seconde affirmation est fausse, comme nous venons de le voir, et la première est un mensonge : dans un communiqué officiel du 24 novembre (en français !), les autorités russes informent que:

Le calcul de l’efficacité a été basé sur l’analyse des données concernant 18 794 volontaires ayant reçu leurs première et deuxième injections du vaccin Spoutnik V ou du placebo qui a été effectuée au deuxième point de contrôle, à savoir le 23 novembre 2020 : seuls 39 volontaires tombés malades, conformément au protocole d’étude clinique.

En novembre 2020, la firme AstraZeneca annonce que son vaccin n’aura qu’une efficacité de 62%. La cause en est son vecteur adénoviral issu du chimpanzé, qui provoque une réaction immunitaire qui nuit à l’efficacité globale du vaccin. La Russie offre alors de partager le vecteur adénoviral humain du Spoutnik V avec la firme britannique afin de sauver son vaccin… Mais les medias occidentaux restent très discrets sur cette offre et préfèrent mentir  sur les « vols de données », sur la capacité de la Russie à produire un vaccin, etc…

Mais dans ce climat de désinformation, la Chine n’est pas oubliée, et on lui reproche sa « diplomatie du vaccin ». Le 8 décembre 2020, dans l’émission « C dans l’air », le Dr Patrick Berche, membre de l’académie de médecine, affirme que la Chine n’a publié « aucune » donnée sur son vaccin . Il ment: quelques secondes plus tard, la Dr Prof. Anne-Claude Crémieux rétablit la vérité en affirmant que depuis avril-mai 2020, les Chinois ont publié les résultats de leurs travaux pour l’élaboration du vaccin et des tests. On constate donc, que même les scientifiques politisent la science à des fins de désinformation, et on s’étonne qu’ils n’aient plus de crédit !..

-Jacques BAUD, merci de vos éclairages! A toutes fins utiles, je rappelle à nos lectrices et à nos lecteurs, la liste de l’ensemble de nos 13 entretiens publiés sur ce blog.

Politique, société, Voix

COVID-19, essai de 13e synthèse à la « blacklivesmatter »

La situation que nous vivons toutes et tous en lien avec le virus dont on guette déjà la deuxième vague, met bien du monde, comme on dit, à cran.

Qu’on le veuille ou non, la pression s’exerce et se ressent.

Que cela soit dans n’importe quel lieu où le port du masque est obligatoire, on vous rappelle de manière péremptoire quand elle n’est pas agressive, que le masque doit se porter sur le nez et non dessous.

Jusque là, on reste dans l’ordinaire.

Mais lorsque, dans un établissement de soins, une patiente de passé 90 ans se fait rappeler à l’ordre parce que son masque ne couvre pas son nez et que ladite patiente, proche et chère parente, dit  Je n’arrive pas à respirer, j’étouffe ?

Eh bien c’est très simple, l’infirmière lui rétorque, devant témoins ahuris, ça m’est égal, je préfère que vous mouriez étouffée que de faire entrer le COVID dans la maison de repos. 

Cette scène s’est déroulée en France.

Economie, Politique, société, Voix

Covid-19, essai de douzième synthèse

Regardez la carte qui figure en capture d’écran pour illustrer ce sujet!

La plus grande partie des régions françaises déclarées zones vertes par rapport au degré de contagiosité du virus Sars-Cov2 sont celles qui côtoient la Confédération helvétique.

Réalité ou petit arrangement avec elle pour ménager les intérêts entre voisins, on n’en sait rien.

Cela dit, quand on lit ce qu’a vécu le personnel hospitalier qui témoigne des conditions dans lesquelles il a dû travailler, en tous les cas en France, on réalise que si le virus n’est pas une fiction, sa gestion complexe voire paradoxale n’a pas arrangé la situation!

Quant aux témoignes qu’on trouve dans nos médias de ce qu’endurent des familles dont l’un des membres a été testé positif, on mesure sans difficulté le véritable parcours de combattant que certaines d’entre elles ont à mener.

Autant de constats qui amènent à mesurer à quel point règne parfois l’incohérence mais aussi l’absence d’humilité à le reconnaître.

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COVID-19, essai de 11e synthèse

Petite parenthèse covidienne et nouvel essai de synthèse en attendant la suite de nos entretiens avec Jacques Baud.

A découvrir comment chaque pays décrète tel ou tel autre à (haut) risque en termes de contagiosité virale, on comprend que la situation se complique.

Deux cantons suisses, ceux de Genève et de Vaud sont déconseillés par Berlin aux Allemand(e)s, dans le même temps, la Suisse place certaines régions de France sur sa liste rouge.

Autrement dit, ces cantons décommandés aux Allemand(e)s et soumis à la décision fédérale, limiteront eux-même leur accès à tout voyageur venant de certaines régions de France.

Faute de quoi la quarantaine les attendra.

Quant à l’Espagne, placée depuis un certain temps déjà sur liste rouge en Suisse, il semble que la vie s’y déroule de manière moins dangereuse que celle dont nos médias rendent compte.

A dire vrai, la perception que chaque pays a et donne de l’autre ne favorise pas vraiment l’ouverture.

Tandis que la lutte contre les nationalismes fait rage, que le mondialisme est rabâché à tout va, se fermer à ses voisins paraît plutôt paradoxal.

Mais bon, ce virus a ses secrets que la raison ne connaît pas encore…

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COVID-19, Essai de 10e synthèse, interview

Le 4 avril dernier avait été proposée sur ce blog l’interview du créateur d’un site internet en relation avec ce virus qui tient le monde en alerte ou en otage, à choix.

Pour cet essai de 10e synthèse, je vous propose un nouvel entretien avec Olivier JUNOD dont le site s’est, depuis lors, enrichi de diverses réflexions, opinions émises en relation avec toutes sortes d’articles indiqués en lien.

Olivier JUNOD bonjour! Quel est votre sentiment sur l’évolution de cette crise générée par l’apparition du coronavirus qui n’en finit pas de faire des vagues à défaut de nous confronter à la deuxième qui nous est annoncée depuis quelque temps déjà?

Olivier JUNOD:  Bonjour Hélène, j’ai l’impression que cela continue comme cela a commencé. Impossible de trouver une vraie logique dans les décisions prises, cacophonie générale… par exemple, comment comprendre que si ce Covid est réellement dangereux, les lieux de rassemblement ne pouvant garantir une distance sociale comme les discothèques aient ouvert à nouveau? Que les plages soient bondées? Que des rassemblements en dessous de mille personnes soient autorisés?

Il y a eu un énorme effort collectif lorsqu’on a fermé les commerces et mis l’industrie en veilleuse, d’une manière générale, afin d’endiguer le virus. Personnellement, je n’ai jamais pensé que cela ait été nécessaire mais passons, on l’a quand même fait, mettant au passage des milliers de gens dans des situations précaires: au niveau financier (les dégâts sont encore inconnus), moral, social. Puis, dès l’ouverture des commerces, on oublie presque tout, comme si le virus n’avait jamais existé.

Bien sûr, je comprends ce désir de vivre, qui a été en berne durant deux mois. Mais pourquoi reprendre sans précautions? Est-ce un aveu, qui montre que le Covid n’était finalement pas grand-chose et que l’on a fait beaucoup de bruit pour rien? Pour moi, c’est un mystère. En fait, tout est question de logique: soit le virus est dangereux, et il faut continuer avec des gestes barrières partout et pour tous, c’est le minimum qui me paraît sensé; ou alors tout cela est fantaisiste, et on peut arrêter ces simagrées.

– Comment vous situez-vous par rapport aux diverses prises de position qui s’affichent ici et là?

– Je n’adhère pas aux diverses thèses complotistes, mais il faut avouer que je comprends parfaitement ceux qui pourraient y croire. Je dois dire que tant de choses paraissent nébuleuses que, malgré tout, j’ai perdu toute confiance en l’appareil étatique.

– Quel avenir souhaitez-vous à votre site?

– Mon site n’est pas important. Par contre, si l’on veut être prêt pour la prochaine pandémie, il faut revoir beaucoup de choses. Je pense que l’armée a un rôle à jouer. Et, évidemment, si l’une ou l’autre des solutions que je propose pouvaient voir le jour, cela m’enchanterait… Ceci dit, je continuerai à développer mon site si certaines informations me paraissent pertinentes. Et je pense qu’il y aura encore fort à faire… Dernièrement, je m’en suis pris aux fonctionnaires, qui semblent plus fragiles que les (autres) travailleurs, puisqu’ils ont bénéficié de conditions que n’ont pas eu les autres. Je pense que cela doit être mentionné.

– Pensez-vous que le sens critique a encore une chance d’être pris en compte?

– Je vois que les gens ne sont pas dupes. Beaucoup comprennent le manque de logique, les décisions qui sont ensuite contredites, des tas de points non élucidés. Le sens critique est donc intact, après la période de peur qu’il y a eu, et qui a été très bien entretenue par les médias, qui répétaient en boucle les mêmes informations sans intérêt. Par exemple, on parle aujourd’hui de remontée des cas, mais quel média pointerait le fait que cela est dû au nombre de tests bien supérieur qu’auparavant? Il vaut mieux regarder le nombre de décès, qui reste très faible à l’échelle du pays. Mais les médias en parlent beaucoup moins. Donc, les gens ont compris le jeu des médias, et il y a beaucoup de déception – je pense que les gens se sentent bernés, voire manipulés.

Je m’autorise à ajouter que mon site permet à tous d’y trouver des liens intéressants, que l’on soit persuadé que tout cela n’est que conspiration, ou que l’on ait un esprit, disons, plus terre-à-terre. J’apprécie beaucoup que l’on me fasse connaître des liens que je ne connaissais pas, ou tout ce qui peut faire avancer le site.

– Merci, Olivier! Et je rappelle, ici encore, le lien à votre site.

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Aventures covidiennes

En fin de semaine dernière, je rejoignais un ami dans un café-restaurant du canton de Genève.

A peine avais-je quitté la rue pour pénétrer sur la terrasse du lieu qu’une femme, serveuse, gérante ou les deux à la fois, rien ne permettait de le savoir, me dit « Le masque, Madame, il est obligatoire! » .

Et des clients de l’établissement de renchérir, « c’est écrit! »

Merci, je savais lire, j’avais juste pensé que les deux pas qui me séparaient de la table où je m’installerais pouvaient s’effectuer sans masque à ôter aussitôt mis.

Or non.

Cet après-midi, mieux encore. Je rejoignais, cette fois, une amie sur la terrasse d’un hôtel de Genève. A l’entrée, deux jeunes femmes se tenaient debout, immobiles. Je cherche du regard mon amie, voici les vigiles se diriger vers moi.

D’un ton courtois, toutefois, elles me prient de me soumettre à une prise de température. Je leur explique que je ne vais pas à l’intérieur mais resterai dehors. C’est pareil, me disent-elles en choeur.

Très bien, nous irions ailleurs.

Il devait tout de même bien exister des terrasses où notre température ne serait pas mesurée et où le masque ne serait pas exigé pour s’asseoir à une table, ou bien?

En effet, est-ce parce qu’un trottoir la traverse, cette terrasse, rien ne nous a été demandé. Ni masque, ni prise de température.

Une de mes relations est décédée des suites de ce virus, j’ai donc conscience de sa dangerosité. Mais tout autant de celle qui menace nos sociétés par l’incohérence et l’abus de mesures qui leur sont imposées.

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Covid-19, une histoire belge?

En rire, en pleurer, en pleurer de rire? C’est vraiment l’histoire de l’arroseur arrosé qui se déroule là.

La Belgique, nombre d’entre nous l’ont appris, a classé trois cantons de la Suisse en zone rouge infréquentable pour ses ressortissant(e)s, Covid-19 oblige.

C’est qu’à force de ressasser journée faite le nombre de nouveaux cas testés positifs au virus, le résultat est là!

Que les citoyen(ne)s belges déjà présent(e)s en Suisse ou qui s’apprêtaient à s’y rendre se plaignent de la décision prise par leur gouvernement est leur droit le plus strict. Que nos autorités s’indignent, une tout autre question.

Parce qu’à prendre mesure sur mesure envers les populations dont elles seraient garantes de la santé, au prétexte que le danger est là, elles renvoient une image de leur zone d’influence prise au sérieux à l’étranger.

Venir s’en plaindre est plutôt malvenu quand elles ne cessent de se mobiliser pour alerter de risques encourus à ne pas protéger les leurs!

« Gouverner c’est prévoir », dit la maxime, même les conséquences de mesures prises entre soi.

Aux élu(e)s suisses et belges de s’arranger entre eux. Pendant ce temps et une fois encore, ce sont les citoyen(ne)s lambada qui font les frais d’autant de manœuvres politiques.

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COvid-19, essai de neuvième synthèse

Que dire encore de ce virus sinon que les mesures politiques adoptées pour le contenir à défaut de le vaincre, sont suivies, nous répète-t-on souvent alors qu’elles semblent plutôt diviser.

La Présidente de la Confédération helvétique, dans une interview qu’elle a accordée à la Tribune de Genève, affiche sa satisfaction quant à la manière avec laquelle ses collègues et elle ont pris en main la situation.

Sont mis en avant les bons points et il y en a, bien sûr. Mais reconnaître le nombre de propos contradictoires tenus, ne serait-ce qu’au sujet du masque eût été bienvenu.

D’après les commentaires déposés sous l’article, notre élue remporte un franc succès. Et qui se risque à la moindre remarque négative se voit renvoyé dans les cordes. Or si le Conseil Fédéral a donné une ligne de conduite, celle-ci n’aura malgré tout pas été sans dégâts collatéraux.

Nul n’est parfait, la sagesse le rappelle.  Il n’en demeure pas moins que l’on ne peut ignorer les bouleversements considérables que l’approche politique donnée à ce virus a déjà entraînés.

Et nous ne sommes qu’au début de ce qui se profile de dégâts en tous genres.

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Covid-19, assurez la quarantaine!

A lire ce qui est attendu de qui doit se mettre en quarantaine, on se demande si les personnes qui ont décidé des consignes à respecter ont bien conscience de certaines réalités.

En effet, apprendre que « Si un seul membre d’une famille a voyagé dans une zone à risque, il doit s’installer seul dans une chambre, porte fermée (…) et utiliser sa propre salle de bains et ses articles ménagers. » on reste vraiment perplexe.

Combien de familles disposent-elles d’un nombre de salles de bains suffisant qu’il offre la possibilité à l’un de ses membres d’user de la sienne propre?

On croit rêver!

Mais non, il semble que dans l’esprit de qui a tracé cette feuille de route, toutes les familles dont un des membres serait placé en quarantaine auront de quoi lui assurer séjour en chambre individuelle et salle d’eau privative!

Et si seulement on ne comptait là qu’une seule des incongruités imposées pour lutter contre un virus aux vagues successives déjà pressenties? Mais non, elles s’ajoutent les unes aux autres.

Pendant ce temps-là, on s’étonne que les gens s’agacent, s’irritent, voire se rebellent.

Quand autant de consignes sont émises qui se heurtent à des réalités qu’on néglige comme, par exemple, celle de l’absence d’hygiène en lien avec le port du masque mal porté, quel sens ont-elles encore?

Sauf à être admises sans discussion, elles ne peuvent que faire réagir.

Car c’’est à la déstabilisation de nos sociétés dont les repères s’effondrent que nous faisons désormais face et non plus à un virus dont les explications qui nous en sont livrées sont plus qu'(em)brouillées.

Rien d’étonnant à ce que la tension sociale vole la vedette à la « distanciation sociale »!

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COVID-19, mise au point

Suite au commentaire particulièrement torve déposé sous le précédent sujet de ce blog et qui met en cause l’approche que je donne de la situation que nous vivons toutes et tous, une mise au point s’impose.

  1. Jamais je n’ai nié la présence et encore moins la violence du virus qui sévit de par le monde. Raison pour laquelle je me suis montrée si sensible à cette réalité sanitaire.
  2. Des cas fatals, à savoir la mort de personnes infectées, j’en connais. M’accuser, dès lors de « disqualifier systématiquement les mesures de protection portant sur le port du masque. » est aussi mensonger que malveillant.
  3. Emettre un avis critique sur la gestion d’une situation appelle à en débattre. Or non, on juge et on condamne sans rémission.

Cette manière de faire est illustratrice de la tension dans laquelle nous vivons toutes et tous.

Et cette tension, s’interroger sur ce qui l’a générée devrait nous mobiliser tant nous sommes toutes et tous concerné(e)s.

Parce que, d’une situation sanitaire, il a été fait un enjeu politique avec de graves conséquences aux plans économique, social, psychologique voire psychiatrique.

Cela a été exposé ici-même.

Dans ce cas, réfléchir ensemble plutôt que de s’accuser serait autrement plus constructif. Mais il semble que ce ne soit pas là le but recherché ou pis, que ce but soit déjà devenu hors d’atteinte.