Au fil des heures -et des jours- des indications ont été données à ce qui a pu présider au crash de l’A320 dans les Alpes de Haute-Provence, ce mardi 24 mars.
Vraies ou vraisemblables, convaincantes ou non, elles ne manquent pas de faire réagir.
L’hypothèse sinon la thèse du « suicide » du copilote semble vouloir s’imposer sinon être imposée par l’ensemble de la classe médiatico-politique.
Néanmoins, de faits réels en projections, on avance ou on brode, c’est selon.
Ainsi apprend-on que l’Airbus serait passé tout près du site nucléaire de Cadarache. De là à imaginer le scénario du pire, le pas a presque été franchi.
Le lieu précis de la chute de l’avion est lui aussi, sujet à discussion. On dit que l’appareil aurait d’abord touché le sol avant de prendre feu et d’exploser, ce qui expliquerait l’ensemble de débris projetés au-delà du lieu d’impact.
Quant à la nationalité des victimes, on relève que si,d’emblée,certaines d’entre elles ont été mentionnées, d’autres ont été occultées comme celle de trente Turcs.Pour d’aucuns, à cet égard,on frôle le « racisme ».
Le fait est que dans le contexte général actuel, les sensibilités sont à cran.
Dans ce sens, seule une information digne de foi serait susceptible d’apaiser des tensions bien inutiles en l’état.
Sujet publié en page 10 de l’édition papier de « La Tribune de Genève »du 13 avril 2015, sous le titre « On a presque imaginé le scénario du pire »
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