Au nom d’une morale en vogue, on traque des artistes de leur vivant si possible et on modifie les œuvres de créateurs défunts. Sans le moindre scrupule et en toute impunité.
Avec l’intelligence artificielle, on singe la créativité.
Écrire est ma vie, ma seconde nature, celle qui s’est imposée par la littérature et la langue.
Écrire, pour moi, c’est entrer dans une alchimie de rythmes, de tonalités et de silences à travers lesquels se faufile le sens.
Écrire, c’est s’emparer d’un kaléidoscope.
C’est transmettre un univers personnel. Le robot, sans la moindre parcelle de conscience, sans la moindre sensibilité, avale et recrache. Et on s’émerveille.
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Cela s’appelle l’inintelligence artificielle.
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Le meilleur moyen de créer des crétins. Ceux au pouvoir s’en réjouissent.