Le magazine français L’Express de ce mercredi 21 novembre révèle comment le site internet de l’Elysée a été piraté en mai dernier.
Mais surtout par qui car on avait appris le piratage mais pas son origine.
L’article sensibilise à la cyberguerre et montre en quoi elle peut être aussi dévastatrice que tout autre forme d’attaque.
La plupart des pays s’adonneraient à ce mode opératoire, indépendamment des moyens financiers dont ils disposent.
Rien de nouveau, certes mais à méditer tout de même vu les difficultés rencontrées et avouées par les services de sécurité français à localiser l’auteur du piratage de l’Elysée.
Conclusion de l’article: C’est un enjeu de domination. En maîtrisant l’information, on contrôle tout », résume Jonathan Brossard. Ce hacker français renommé intervient aujourd’hui dans des groupes internationaux.
Son job consiste à s’introduire dans les systèmes informatiques pour en révéler les failles – et trouver des parades. Pour lui, les risques d’un cyberconflit existent, mais ils masquent une autre motivation, bien plus puissante : « Faire du business ! Etre capable de griller un réseau électrique, c’est bien, mais le véritable enjeu, c’est surtout de gagner des parts de marché. » Connaître, dans le détail, la proposition d’un concurrent, lors d’un gros appel d’offres, donne un avantage décisif. Pour l’avoir négligé, certaines sociétés ont péri. Des pirates – chinois semble-t-il – ont pillé les secrets du géant canadien des télécoms Nortel pendant près de dix ans, au point de l’acculer à la faillite. De tels exemples abondent.
Et la France n’est, malheureusement, pas épargnée. Les grandes entreprises du CAC 40 compteraient même parmi les plus vulnérables d’Europe (voir page 68). Sur ce nouveau champ de bataille invisible, on ne compte pas les morts, mais les points de PIB perdus. Et, derrière, sans doute des emplois par milliers.
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/cyberguerre-comment-les-americains-ont-pirate-l-elysee_361225.html
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