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Culture, Politique, société, Voix

L’honneur discutable d’une candidate à l’Elysée

Depuis quelques temps, nous voyons tomber les unes après les autres, des figures masculines du monde médiatique et politique français, le courant #metoo portant les femmes à « libérer leur parole ».

Ainsi, Jean-Jacques Bourdin, dont il a été question ici, est-il visé par une plainte, déposée huit ans après les faits par une femme qui dit que son agresseur aurait tenté de l’embrasser de force.

Et l’homme en question d’être désormais suspendu de ses fonctions par son employeur qui va mener une enquête interne.

Pendant ce temps-là ses confrères créent un buzz médiatique qui d’ores et déjà condamne le présumé innocent qui n’a pas même donné sa version des faits.

Mieux encore, une candidate à l’élection présidentielle récupère la situation dont on ne sait rien sinon ce qu’en a dit la plaignante, et, face à Jean-Jacques Bourdin, se positionne en faveur des femmes au sujet desquelles elle déclare:

« Présidente de tous les Français, je ne laisserai plus aucune femme avoir peur de porter plainte. Et pour que la parole se libère, il faut que les femmes se sentent soutenues. Et avec moi, elles le seront ».

Ce genre de franchise dont se réclame Valérie Pécresse n’est que pure démagogie. Comme si la femme française avait besoin de pareille politicienne pour se sentir ne plus « avoir peur de porter plainte »…

Cette séquence télévisuelle révèle le malaise du journaliste, certes! Mais en dit tout autant d’une politicienne sans honneur.

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

Elysée 2022, Eric Zemmour ou pas

Qu’on aime ou non Eric Zemmour, à l’évidence, sa parole ne laisse aucune faction politique ni aucun média indifférents. Pourquoi, cela peut s’expliquer par différentes raisons parmi lesquelles, bien sûr, ses prises de position.

Qualifiées d’extrémistes de droite est un point de vue récurrent.

Qu’elles le soient, il s’en défend et argumente à cet effet. Ses développements sont souvent interrompus, les caricaturer devant permettre de les rendre aussi inaudibles que possible.

Ainsi fonctionne le discours polémique qu’il réduit le propos adverse pour d’autant le rejeter.

Eric Zemmour étant présenté d’emblée comme polémiste, il ne s’attire, dès lors, que de justes retours pourrait-on penser. Certes et sous l’écoulement de discours à l’eau tiède ou brûlante, les réalités que connaissent Françaises et Français sont diversement aspergées.

Parce que chaque oratrice, chaque orateur a ses « valeurs » à défendre à tout prix, chaque prétendante ou prétendant à l’Elysée a ses propositions sinon ses solutions et son bataillon de « il faut » et de « on doit ».

Sauf à s’abstenir, la France exprimera sa préférence à défaut de son « dernier mot »

Histoire, Politique, société, Voix

François Hollande avant Emmanuel Macron

Pour la deuxième fois, un Président français déclare son pays être « en guerre ». Emmanuel Macron, ce 16 mars, François Hollande, le 16 novembre 2015.

La formule est-elle vraiment adéquate quand on sait ce que vivent les pays et leurs peuples en guerre dans de nombreuses régions du globe?

Non, la guerre contre le terrorisme de François Hollande et celle d’Emmanuel Macron contre le coronavirus n’ont rien à voir avec ce qu’ont été, ne seraient-ce que les deux dernières guerres mondiales.

Jusqu’à nouvel avis, nous jouissons de biens de première nécessité et ne recevons aucune bombe qui dévasterait nos foyers.

Cela ne minimise en rien les dégâts causés par le terrorisme ou le virus, de loin pas. Il s’agit simplement de rappeler que les mots et les expressions ont un sens.

Et que nos Présidents respectifs, en lettrés qu’ils sont -pour l’actuel en tous les cas- le savent.

La situation que nous connaissons est certes difficile pour nombre d’entre celles et ceux qui la subissent de plein fouet. Mais ne la confondons pas avec celle que vivent tant des nôtres ailleurs sur la planète!

Merci pour elles et eux, merci pour leurs enfants.

 

Culture, Politique, société

Offense à la mère

On entend souvent prôner le développement de la « culture » par l’allocation de fonds destinés à la soutenir.
Définit-on le terme de « culture », rien n’est moins sûr.
Mais on sous-entend sans doute qu’il est inutile de rappeler ce que signifie « culture ». Pourtant, chacune et chacun en aura sa version qui ne sera pas celle de toutes et tous.
Quoi qu’il en soit, on pense, en général, que de s’adonner à la lecture, à la peinture, à la sculpture, la danse, la musique et j’en passe, sera toujours préférable que d’errer ou de sombrer nulle part.
Parce que développer un art à quelque niveau que ce soit, est le plus souvent considéré comme une pratique louable, voire noble.
De là vient le prestige, l’aura même qui entoure les personnes qui ont réussi à s’imposer dans un domaine quelconque de la « culture ».
On le sait, pourtant, et Jean-Paul Sartre l’a écrit, « la culture ne sauve rien ni personne ». Je l’avais rappelé ici-même, il y a un peu plus d’un an.
Et non seulement la culture ne « sauve rien ni personne » mais, poursuit le philosophe, «  elle ne justifie pas. Mais c’est un produit de l’homme: il s’y projette, s’y reconnaît; seul, ce miroir critique lui offre son image. ».
Cette citation extraite de son livre Les Mots, paru en 1964, résonne d’autant mieux quand on sait comment Jean-Paul Sartre et d’autres personnalités du monde des Lettres entre autre, ont soutenu Gabriel Matzneff.
L’écrivain ne s’est jamais caché de ses pratiques perverses dont il fait étalage avec un narcissisme accompli. 
Or dans le même temps,  il a été reconnu pour sa « culture » . Et c’est dans ce sens que la conception que Sartre en donne prend tout son sens.
En ceci qu’elle renvoie une image qui n’a gêné aucune et aucun de celles et ceux qui ont apprécié l’écrivain désormais mis au ban de la société.
Qu’en est-il, aujourd’hui, de ce « miroir » que serait la « culture »?
Serait-il celui qui avait renvoyé des images qui,  en leur temps pas si lointain, avait défrayé la chronique et desquelles on ne parle plus trop?
Images qui montraient comment la fête de la musique était célébrée à l’Elysée?
On entendait des mots peu flatteurs pour les femmes. Qu’en a-t-on dit? qu’ils relevaient de l’art?

Politique, société

Une certaine fatigue…

Vous l’aurez sans doute appris par vos médias de (p)référence, le Président français accuse une certaine fatigue. Au point qu’il a demandé l’avancée du Conseil de Défense et du Conseil des Ministres à ce mardi tandis qu’il se tient d’habitude le mercredi.
Voilà encore de quoi faire jaser les un(e)s et les autres. 
L’exercice du pouvoir est lourd. Emmanuel Macron s’y applique comme on le sait, de manière très controversée. Il n’en demeure pas moins qu’il a été élu à la fonction suprême, qu’on l’ait voulu ou non.
Mais au-delà de ce fait, établi jusqu’à nouvel ordre, ce que révèle la communication de l’Elysée relative à l’état de fatigue du Président pourrait, dans le meilleur des cas, nous apparaître comme le simple rappel de la condition humaine.
Universelle, elle n’épargne personne.
En ceci, Emmanuel Macron nous montre que le surhomme est réservé aux légendes et autres fables. Qu’il ait été affublé du nom du Maître de l’Olympe, relèverait, selon cet article de l’Express d’un malentendu,
Puisse cette fatigue qui s’est emparée d’Emmanuel Macron favoriser une véritable réflexion sur la nature humaine plutôt que d’alimenter des débats infinis sur l’homme et le Président qu’il est.
Mais c’est sans doute rêver que d’émettre pareil souhait. Pourtant, quelle bouffée d’oxygène pourrait offrir de s’interroger sur cette fatigue en lien avec l’exercice du pouvoir que le peuple français partage aussi.
A sa manière qui risque de paralyser le pays, le 17 novembre prochain.

Politique, société

Emmanuel Macron, de l’état de grâce à?

On ne va pas refaire le film. Emmanuel Macron a officiellement accédé à la présidence de la République française, le 14 mai 2017.  
Quant aux circonstances qui ont entouré son élection, elles ne sont pas tombées dans l’oubli général.
Qu’une personnalité politique dépende de ses soutiens, surtout financiers n’est une inconnue que pour qui le veut bien. Dans ce cas, que ceux qui ont contribué à porter au pouvoir Emmanuel Macron se rappellent à lui est dans l’ordre des choses.
Aussi, a-t-on découvert comment le journal Le Monde a soudain révélé une affaire qui embarrasse l’Elysée sinon vise, de fait, son principal locataire.
D’emblée, la surprise de constater comment a mué cet état de grâce qui lui a longtemps profité a été relevée ici.
Ce qu’il adviendra de cette saga de l’été, telle est l’énigme que peu sont, à l’heure actuelle, en mesure de résoudre.  Cette analyse et ce point de vue en font d’ailleurs mention.
Et selon ce sondage publié sur le site d’Europe1, la cote de confiance accordée au Président et à son Premier Ministre ne semblent pas entamée. Au contraire, elle serait même en légère hausse.

Politique, société

Mais qui en veut à Emmanuel Macron?

D’accord, l’affaire dite Benalla en est bel et bien une. Mais la manière dont elle est traitée ressemble peu à tant d’autres qui n’ont pas grandi les précédentes présidences.
Cela a déjà été formulé ici.
La question reste donc posée de savoir qui en veut à Emmanuel Macron et pourquoi. Car c’est lui qui est visé et beaucoup l’ont compris.
Quand on pense que l’un de ses prédécesseurs a pu sans problèmes entretenir la mère de sa fille aux frais de l’Etat des années durant sans que jamais rien ne filtre et que ce même prédécesseur en est allé jusqu’à mettre de nombreuses personnalités sur écoute sinon attenter aux jours de qui le menaçait trop, on est loin de l’affaire Benalla!
Alors?
La République aurait-elle changé? Les temps seraient-ils devenus, soudain, à la transparence? 
Inutile d’être un(e) inconditionnel(le) d’Emmanuel Macron pour constater que cette France qui se déchaîne contre son Président après qu’un de ses puissants soutiens médiatiques a révélé «l’affaire» a de quoi laisser songeur.

Politique, société

La France, Benalla, quoi de neuf, au juste?

Que nous apprend l’affaire dite Benalla, du nom de ce collaborateur d’Emmanuel Macron qui a été filmé en train de molester des manifestant(e)s le 1er mai dernier à Paris?
Au-delà de telle ou telle révélation, nous ne découvrons, à vrai dire, que ce qui a déjà existé sous de précédentes présidences françaises.
Combien d’entre ceux qui ont été appelés à exercer la fonction suprême n’ont-ils, en effet agi qu’à leur guise, à l’abri de leur immunité?
Est-ce là une raison suffisante pour ne pas réagir, sans doute pas. Mais il s’agit de s’interroger sur les conséquences qu’auront autant d’émotions déversées. 
Et puis, plusieurs lectures sont possibles, de cette affaire.
Le fait qu’elle éclate au grand jour, contrairement à d’autres qui ont bénéficié de la fameuse omerta, peut être un signe de santé républicaine.
Rien ne le certifie, toutefois, tant il est surprenant d’observer autant de médias qui ont largement contribué à porter le candidat En Marche au pouvoir, désormais le mettre à mal.

Culture, Politique, Religions, société

La culture, dans toutes ses expressions

Plus rien à voir avec cette photo qui a fait le tour du monde et dont il a été question ici tandis que, ce même 21 juin, Genève accueillait le Pape François.
Là, non, le couple Macron et le Pape François, c’est du sérieux!
Remarquez, la célébration de la Fête de la musique dans la Cour du Palais de l’Elysée aussi! Tout de même, il faut y voir l’accès au public, l’ouverture, la culture pour tous!
Et la reconnaissance de paroles de chanson telles que Danse, enculé de ta mère, danse et d’autres rapportées ici.

Aux mamans de cautionner cet art rhétorique et musical! Enfin, aux parents 1 et 2 car il semble que désormais père et mère soient des appellations en voie de disparition?
Pour le reste, libre aux féministes ou autres femmes engagées pour l’égalité, le respect et tant de revendications qui leur tiennent à coeur, de ne voir là que du second degré!
Le Pape François, en ce 26 juin, avait sans doute d’autres sujets d’importance à traiter avec le Président de la République française plutôt que de s’arrêter à cette manière d’exprimer l’amour porté à la mère et à l’enfant.
Ainsi va la vie, diront les plus philosophes des philosophes…Aux croyants de s’arranger avec leur foi!

Culture, Politique, Religions, société

Ce 21 juin, le Pape foulait un sol calviniste et Paris ouvrait son Elysée au public

Vous avez sans doute toutes et tous appris, d’une manière ou d’une autre, comment la Cour du Palais de l’Elysée avait été ouverte au public?
C’était ce 21 juin dernier.
Tandis que, dans la journée, Genève accueillait le Pape François, Paris, fidèle à la tradition instaurée par l’ancien Ministre socialiste de la Culture Jack Lang, célébrait la Fête de la musique.
Or, si l’on sait bien que des goûts et des couleurs, on discute, je vous invite à lire cet article d’Agoravox qui explique en quoi et pourquoi la faschosphère se serait révélée. Et cet autre article duquel est tirée la capture d’écran ci-dessus.
On relèvera, au passage, la manière dont Christophe Castaner, délégué général de La République En Marche, incite ses followers sur Twitter, en guise de résistance, à partager au maximum la photo qui illustre ce sujet.
Cela dit, à lire la traduction qu’a donnée Quotidien de certaines paroles de chanson, telles que, par exemple, 
T’es vénère parce que je me suis fait sucer la bite et lécher les boules,
on se rappelle, bien sûr, que la France -ou disons celle qui a accordé son suffrage et sa confiance à l’actuel Président- a porté au pouvoir un homme de grande culture.