Histoire, Politique, société, Voix

Écœurement

L’auteur d’un article du journal Le Temps mentionne le parcours remarquable de Jacques Baud et ajoute: « Avec pareil curriculum Vitæ,(sic) il est devenu un intervenant régulier des médias qui aimaient le décrire comme « le plus bavard des espions suisses ».

Cette formulation, mise entre guillemets par le journaliste, est apparue dans Le Matin du 13 mars 2003 sous la plume de Ian Hamel. À ma connaissance, elle n’a pas fait le tour des médias comme le mentionne Xavier Lambiel.

Qu’à cela ne tienne, déformer plutôt qu’informer est un sport pratiqué par nombre d’adeptes très prompts à dénoncer tout propos « complotiste » ou « conspirationniste ».

En tant que linguiste, j’ai travaillé sur le discours polémique. Avec un collègue, nous avions mis à jour plusieurs stratégies discursives destinées à reprendre un propos tenu mais de sorte à ce que son sens n’apparaisse plus tel qu’il était à l’origine.

C’est exactement ce qu’a fait ce journaliste du Temps. D’un seul journal, Le Matin, il en crée une collection.

Ne vous étonnez plus de ne pas être informé comme il se doit! Ni du sort qui a été réservé à Jacques Baud! « Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage », dit la sagesse populaire bien connue.

Dans ce cas, réitérons notre soutien à Jacques Baud et visons les 3’000 signatures! À l’heure  où ces lignes sont publiées, nous en sommes à 2’138.

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1 Comment

  • Reply Alain Curchod 22 décembre 2025 at 16h14

    Le Temps n’a pas le temps de vérifier ce qu’il écrit ? Le Temps passe (à tous points d vue) et nous n’avons plus le temps de lire le Temps qui nous perdre le nôtre.

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