Ce 28 décembre, Brigitte Bardot est morte et moi, au petit matin, j’ai terminé la lecture de La maison vide de Laurent Mauvignier.
Il n’y a strictement rien à voir entre ces deux annonces. L’une a déjà fait le tour du monde quand l’autre n’atteindra que les personnes qui la liront ici ou sur un réseau social bien connu.
Rien de commun donc à ces deux faits sinon leur date.
Brigitte Bardot a marqué mon enfance, la lecture aussi. De manière évidemment très différente, inutile de le préciser. L’actrice française était un modèle pour nombre de jeunes filles et de jeunes femmes des années 1960. La lecture, non.
C’est son plaisir et plus encore que j’ai retrouvé dans le roman de Laurent Mauvignier.
La maison vide est de la grande littérature. Le talent du lauréat du Prix Goncourt de cette année 2025 est inouï. À son style singulier, on s’habitue. Et sa manière de décrire, de créer une ambiance, force l’admiration.
Tel est mon point de vue et le partager ici relève de la nécessité. Oui, carrément. Ce qui ne m’empêche pas, bien sûr, de saluer la mémoire de « la plus belle femme du monde ».



3 Comments
Et moi, hier soir, après avoir refermé voici quelques jours le « Précis de décomposition » de mon grand ami Cioran, c’est dans « Le livre de l’intranquillité » que je me suis pour la énième fois replongé, deux addictions vieilles d’au moins trois décennies et pour lesquelles je n’ai, à ce jour, encore jamais été poursuivi.
Bel équilibre que cet hommage â un écrivain à découvrir en miroir d’une artiste qui va saturer les médias ad nauseam ! Pour autant, Joyeuses fëtes de saisons comme on dit outre-Manche !
Pour moi, la mort de BB est un fait marquant, non pas tellement parce qu’elle était « sexy » dans sa jeunesse, mais parce que c’était une grande amie des animaux, ce qui est un point essentiel pour moi; Je contribue régulièrement à son association qui, très certainement, lui survivra.