Un article récent, paru dans le magazine anglais The Spectator et repris par Le Courrier international, invite à jeter un regard autre sur la Russie que celui qui domine la majorité des médias.
Ouf, on s’étonne mais oui, selon le journaliste Rod Liddle, qui se présente comme non idolâtre du président russe, nous vilipendons Poutine et son pays d’une façon absolument agressive et aveugle en ignorant nos propres fautes en Ukraine, en Syrie et en Irak.
Voici qui détonne un peu dans le paysage médiatique habituel et qui est à signaler.
Le fait est que, désormais, toute personne qui parle de la Russie autrement que selon le dogme établi par le spécialistes et experts autorisés, est suspectée sinon d’emblée pointée comme propagandiste du Kremlin.
Le pire, dans tout cela est que le monde est mis à feu et à sang et que tenter de rejeter la vision manichéenne qui désigne les bons et les mauvais devient presque peine perdue tant les jeux semblent faits.
En l’occurrence, la Russie étant de plus en plus noircie, en parler autrement vaut d’être taxé de suppôt de Poutine.
A croire qu’il n’y a vraiment rien de mieux à faire pour certains prêcheurs médiatiques que de débiliter toute pensée qui refuse celle qu’ils assènent.
On le sait, cette manière de procéder ne date ni d’aujourd’hui ni d’hier.
Mais demain, il sera trop tard pour déplorer ce qu’une telle attitudes irresponsable de la part de trop de journalistes fait encourir.
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