Il y a trois ans, jour pour jour, j’évoquais sur ce blog la guerre en Artsakh pour les Arméniens, Haut-Karabagh pour l’Occident.
Comment ne pas songer à ces populations éperdues, qui n’ont plus d’autre choix que l’exil de leur terre ancestrale quand et si la vie leur a encore été accordée ?
Car lorsque l’on sait les ignominies commises sans que la fameuse « communauté internationale » ne s’en émeuve trop, on mesure une fois de plus le poids de ces émotions et mobilisations à géométrie si variable.
Et ce n’est hélas pas le fait de l’écrire qui y changera quoi que ce soit.
Devenir fataliste ou se résigner semble bien être l’attitude d’autant de ces victimes de la pensée qui juge et condamne en toute bonne conscience.
On désigne les mauvais, on distingue les bons et l’affaire est classée.
1 Comment
Vous décrivez ici tout le cynisme des dirigeants occidentaux et des traîtres actuellement au pouvoir en Arménie. Et bien sûr tout est mis sur le dos de la Russie.
–
Affaire classée, comme vous l’écrivez.
–
Ce qui me sidère, c’est le manque de scepticisme, le manque d’esprit critique de la part des foules occidentales qui gobent tous les mensonges débités par la presse d’ici. De vrais petits moutons individualistes, égoïstes, égocentriques et hédonistes.
–
On condamne par de la prison ferme une soi-disante incitation à la haine homophobe, mais pour les incitations à la haine des Russes, là, c’est quartier libre.