Le 24 septembre dernier, Vladimir Poutine inaugurait la plus grande mosquée d’Europe.
A Moscou, le président russe était aux côtés de ses homologues turc et kazakh ainsi que de Mahmoud Abbas et du grand mufti de Russie.
Cet événement, largement médiatisé, a sans doute dû échapper à la vigilance de Svetlana Alexievitch, lauréate du prix Nobel de littérature 2015 qui décrète, dans La Vanguardia, que le président russe créerait, en Russie, un califat orthodoxe.
Un Nobel est une référence. Discutée, certes mais qui fait autorité.
Dans son interview à La Vanguardia, l’écrivain biélorusse évoque la dimension politique de son prix. Elle a raison car elle est bel et bien présente.
Quelles que soient les opinions que défend Madame Alexievitch, rien ne lui interdit de s’informer avant de s’exprimer.
En l’occurrence, Madame Alexievitch a manqué une nouvelle occasion de se taire. Et ce ne sont pas les commentaires déposés sous l’article ci-dessous qui le contrediront.
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