Un jour, une amie m’a dit que je devrais raconter ma vie, je ne l’ai pas souhaité, pour ma part.
Aucune des cent vingt-six nouvelles publiées en quatre recueils, tous parus en éditions bilingues -russe-français, anglais-français, italien-français, géorgien-français- n’évoquent ma vie.
Tout au contraire, sont-elles consacrées à celles d’êtres en proie à la maladie, à l’isolement, à la vieillesse, au rejet, à la violence subie ou déployée.
Evoquer ces vies minuscules, pour reprendre les termes de la critique littéraire Anne Pitteloud qui leur a consacré plusieurs articles dans le journal Le Courrier, constitue autant d’échos rendus d’intériorités malmenées, méprisées. bafouées.
Aussi bien, sur ce blog, ai-je partagé des sujets qui ont suscité nombre de controverses, tant varie le regard porté par chacune et chacun sur ce qu’on appelle réalité.
J’ai émis des points de vue que j’ai défendus avec force conviction, j’ai tenu à partager, ici, l’amour que je porte à la Russie, entre autres pays que j’aime avec mes deux d’origine.
Car sans cesse m’anime le besoin de rejeter le discours partial, partisan et le jugement aveugle.
Il ne s’agit bien sûr pas, pour moi, de légitimer quoi que ce soit de contestable ni de répréhensible mais de plaider la nuance plutôt que d’actionner d’emblée le couperet.
Cela dit, je tiens encore une fois à vous remercier toutes et tous des si nombreux témoignages de sympathie que vous m’avez exprimés.
Politique
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