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La haine conjuguée à l’ignorance

Qu’un Conseiller d’Etat de mon canton, Genève,  publie ses appréciations personnelles des actions du Président d’un pays sans mieux s’informer en dit long sur le devoir de réserve qui semble devoir incomber à un représentant de l’Autorité cantonale!

Par respect envers lui, je ne citerai pas son nom. Mais j’ajouterai qu’à sa place, je m’abstiendrais.

Car, pour rappel, Genève et la Suisse ont abrité, abritent peut-être encore, un homme qui s’est vanté dans les colonnes qui lui ont été grandes ouvertes de la Tribune de Genève du 1er juin 2014, de financer, en Ukraine, des bataillons dont je préfère taire le nom aussi.

Cet homme, oligarque qui nous a appris disposer de trois passeports, a été, l’est-il encore, au bénéfice d’un forfait fiscal.

Argent propre, argent sale, le Parti socialiste qui veut créer une « task force pour enquêter sur les oligarques », russes s’entend puisque ce désir s’inscrit dans le cadre de « Sanctions contre la Russie », ce Parti nous en dira plus s’il daigne se tourner vers les agissements si honorables de cet encore actuel ou ancien résident fiscal financier de bataillons en Ukraine.

Quant à la salade russe au sujet de laquelle on se précipite d’assurer les consommateurs et consommatrices qu’elle se fabrique bel et bien en Suisse et non dans cette Fédération de Russie désormais honnie et bannie par autant de savants juges et censeurs omniscients, je vous laisse évaluer le niveau de la communication!

Oui, j’aime la Russie. Et je ne me lasserai pas de le répéter autant de fois que je lirai et entendrai la haine qui lui est vouée.

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Ukraine-Russie, sommets d’incompétence et de mauvaise foi

Comment continuer d’évoquer, ici, une situation que d’intenses négociations s’activent à détendre mais avec, ô combien de peine quand elles butent sur l’incompétence au plus haut niveau?

Preuve en est la déclaration de la cheffe de la diplomatie britannique!

À la question que lui pose son homologue russe de savoir si elle «reconnaissait la souveraineté de la Russie sur Rostov et Voronej», contestant que les troupes russes se situent à la frontière ukrainienne, la dame répond:

«La Grande Bretagne ne reconnaîtra jamais la souveraineté sur ces territoires».

C’est son ambassadeur en Russie qui a dû signifier à Liz Truss que ces territoires se trouvaient déjà en Russie. On brise quel plafond de verre d’incompétence, là?

Ce 9 février, de son côté, Infrarouge de la RTS, a consacré son émission à l’Ukraine.

Son intitulé interroge sur une guerre en Europe. Parmi ses invités, deux représentants de la diplomatie suisse rappellent, heureusement, ce que j’ai pour ma part évoqué ici.

D’une part la question de savoir comment les Suisses réagiraient si la politique linguistique mise en place par l’Ukraine après le coup d’Etat leur était imposée, d’autre part, le lien profond -qualifié d’émotionnel par l’Ancienne Présidente de la Confédération Helvétique- qu’elle a découvert unir Russes et Ukrainiens en 2004.

Au moins ces deux aspects si essentiels auront-ils été cités!

Parce qu’alors, pour faire face à la dureté des propos tenus envers la Russie par une politologue française -dureté relevée par l’animateur de l’émission lui-même- il les fallait bien, ces rappels et merci à Yves Rossier et Micheline Calmy-Rey!

Mentionner les 14’000 morts de la guerre dans le Donbass comme s’y est employée Marie Mendras, en duplex depuis Paris, c’est bien, tout autant de citer le million d’exilés mais présenter ce sinistre bilan en laissant clairement penser au public que la responsabilité n’incombait qu’à la Russie, là, vraiment, non.

Et que Marie Mendras ne soit pas même touchée par la grâce d’une once de sentiment de mauvaise foi, là on plane…

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Affiches vandalisées

En Suisse, le peuple est appelé à se prononcer le 26 septembre prochain sur deux sujets, parmi lesquels le mariage pour tous. Une brève présentation en est faite sur le portail du Gouvernement.

Dans le cadre de la campagne que mènent les uns et les autres, des déprédations non négligeables visent des affiches.

Il se trouve que j’ai vu à l’oeuvre des jeunes qui s’en donnaient à coeur joie pour détruire celles qui leur déplaisaient, en l’occurrence, celles qui défendaient la famille traditionnelle avec un père et une mère pour l’enfant.

Je suis allée vers eux,  leur ai expliqué ce qu’ils risquaient à se comporter ainsi, à l’évidence, ils n’en avaient aucune idée. Et même, m’a dit une jeune fille, on ira jusqu’au bout, « je suis prête à tout », lançait-elle, déterminée.

La pédagogie, que j’ai préférée à la dénonciation, semble avoir porté. Certains d’entre eux ont paru réaliser qu’en effet, leur acte était susceptible de leur causer certains ennuis sinon des ennuis certains.

Cette scène qui s’est déroulée une fin d’après-midi de cette semaine, pose de nombreuses questions parmi lesquelles, celle de l’éducation civique sinon de l’éducation tout court.

Si des jeunes saccagent l’affiche qui exprime un avis contraire au leur, qu’ont-ils appris de la liberté d’expression? L’avis qui leur déplaît se conçoit. Mais tout autant s’apprend le combat à mener qui ne consiste par à détruire l’autre!

Certes, ce que les adolescent(e)s découvrent du monde politique n’est pas toujours de l’ordre du bon exemple à suivre. Dans ce cas, tout reprendre? On verse dans l’utopie. Il n’en demeure pas moins que quelques rudiments démocratiques de base peuvent s’enseigner.

Or ces jeunes semblaient ne jamais en avoir reçu aucun.

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Ce 16 juin à Genève aura contribué à l’apaisement des relations entre Occident et Russie.

De la rencontre qu’a accueillie Genève ce 16 juin, bon nombre de commentaires ont mis en avant la visibilité qui serait ainsi donnée à la ville sinon au canton et à la Suisse elle-même.

Je ne partage pas ce point de vue.

Je pense, au contraire, que Genève, avec le concours indéniable de la Suisse, ont offert de quoi contribuer à l’effort de stabilité des relations russo-états-uniennes.

Cette occasion de participer à ce que tant d’entre nous souhaitent, à savoir, le terme à mettre à autant de postures prises qui n’ont pour effet que d’éloigner des partenaires, cette occasion, Genève a su la saisir et la concrétiser.

C’est en cela que je suis émue.

Car depuis de nombreuses années, sur ce blog,  j’en appelle à la diplomatie pour sortir de tensions très néfastes à l’Occident et à la Russie.

Aussi, que ma ville et mon pays aient mis leurs compétences en tous genres au service d’une cause d’apaisement les honore et je m’en réjouis.

Il ne s’agit donc pas d’image rendue mais d’investissements consentis à de multiples niveaux et dont les retombées positives ont dores et déjà été reconnues par les invités du jour.

 

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Merci à ma ville, merci à mon pays!

La rencontre qui se tient en ce moment même entre les Présidents russe et états-uniens est, comme il se doit, appréhendée de diverses manières. Les inclinations partisanes ou les simples sensibilités à pareils événements se découvrent au fil des commentaires déposés ici ou là et divergent, rien de plus normal.

J’aimerais, pour ma part, saluer la qualité de la prestation rendue par notre chaîne nationale de radio et de télévision suisse romande, RTS. Si, très souvent, je me suis montrée critique par rapport à certaines de ses émissions, là, j’ai vraiment apprécié le professionnalisme de Jennifer Covo, journaliste présentatrice du direct de la RTS jusqu’à 14 heures.

Vivre pareil événement de près n’a rien à voir avec ce qui peut en être restitué lorsqu’il se déroule à des centaines ou des milliers de kilomètres de chez soi. Vivre cette rencontre dans sa ville, sur des lieux que l’on fréquente chaque jour, lui donne une autre dimension. Et puis, songer aux si nombreux corps de métier qui ont été mobilisés pour la réalisation de cette rencontre ne peut non  plus laisser indifférent.

Tout a exigé travail, concentration, effort et rigueur.

Jusqu’à la couleur des fleurs qui accompagnent la rencontre. Jusqu’au moindre détail, tout a été passé au crible des équipes de sécurité des deux Présidents et de leurs délégations, sans négliger non plus l’accord à leur donner de la part de nos autorités cantonales et fédérales. Ce sont à autant de personnes que je pense, ce sont elles qui sont à remercier pour leur engagement.

Qu’après cela, on critique, qu’après cela on considère que ces rencontres « ne servent à rien », cela regarde autant d’esprits chagrins et pas plus experts que tant de ceux qui nous sont imposés pour s’exprimer sur ce qu’on leur prête de compétences pour s’y employer.

De mon côté,  je salue l’ensemble des efforts entrepris par Genève et par la Suisse pour favoriser et réaliser l’accueil de cette rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine. Parce que je n’ai cessé d’appeler à la diplomatie sur ce blog et que c’est elle qui est à l’oeuvre en ce 16 juin sur les rives du Léman.

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A propos de l’appel lancé sur mon blog ce 6 mai dernier

Le 7 mai dernier au soir, Frédéric Saillot, responsable du site Eurasiexpress me téléphonait. Il avait lu le sujet de blog que j’avais consacré, la veille, à l’interview que le journaliste russe Dmitri Skorobutov avait accordée à son confrère Bernhard Odehnal et qu’avait publiée la Tribune de Genève.

Frédéric Saillot me demandait si je connaissais Bernhard Odehnal, je lui ai répondu que non, qu’il n’était pas d’ici mais qu’en prenant contact avec la rédaction du quotidien genevois, il pourrait sans doute entrer en relation avec lui et, qui sait, avec le journaliste russe réfugié en Suisse aussi.

Aujourd’hui, je découvre cet interview que Dmitri Skorobutov a accordée à Frédéric Saillot.

Même si le responsable du site Eurasiexpress ne le précise pas en introduction à son entretien avec Dmitri Skorobutov, c’est bien après avoir lu mon sujet de blog qu’il a été alerté par l’interview du journaliste russe publiée dans la Tribune de Genève et d’ailleurs également dans le Tages Anzeiger.

Pourquoi souligner ce détail? Parce qu’en ces 19 et 20 mai se déroulent à la Cour d’appel de Paris, les audiences du procès pour diffamation qui m’oppose, avec quatre autres plaignants, à Cécile Vaissié et à l’éditrice de son ouvrage « Les Réseaux du Kremlin en France ».

Pour la prétendue membre que je serais de « Réseaux du Kremlin », se pencher sur le sort d’un journaliste russe qui a « fui Poutine sur les bords du Léman » comme le mentionnait l’intitulé français de l’interview de Bernhard Odehnal paru en allemand dans le Tages Anzeiger sous le titre « Der Journalist der vor Putin in die Schweiz floh », a quelque chose de plutôt piquant…

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Un journaliste russe réfugié en Suisse, quelle aide lui apportent nos médias?

La Tribune de Genève publie un article sur le sort d’un journaliste russe. L’article est signé Bernhard Odehnal, il décrit les conditions de travail de son confrère et comment, pour différentes raisons qu’il énonce, l’homme s’est senti menacé et a craint pour sa vie.

Se sentant être « devenu paria », il a suivi le conseil d’un ami « haut placé » qui lui a recommandé de quitter la Russie. Dmitri Skorobutov « s’adresse à plusieurs ambassades occidentales pour décrire sa situation et demander un visa. La Suisse a été la plus rapide. »

Quelles que soient les motivations qui poussent à l’exil, il reste toujours douloureux et difficile. En l’occurrence et à lire ce que ressent ce journaliste, il l’est. L’homme ne trouve pas de travail et ne sait pas s’il mangera à sa faim avant même qu’un mois ne s’écoule.

Cet article de Bernhard Odehnal devrait sensibiliser nombre de confrères de Dmitri Skorobutov qui ne ménagent jamais leur peine pour dire ce qu’ils pensent de « la Russie de Poutine »! Je n’en suis pas la défenderesse ni la détractrice non plus, j’ai expliqué ce qui me lie à la Russie.

J’estime qu’au lieu de publier articles après articles pour déplorer la politique du Kremlin, aider cet homme et l’engager serait une manière idéale de mettre en pratique l’humanisme dont se réclament tant de journalistes et leurs rédactions!

Montrer à Dmitri Skorobutov qu’il n’est pas seul, lui proposer un emploi qui lui donnerait le sentiment de ne plus côtoyer la misère matérielle et morale aurait de l’allure! Un peu plus que de se satisfaire d’écrire sur « la Russie de Poutine ».

Et qu’on ne lise aucune ironie dans mon propos.! Mais juste un appel à la concrétisation de principes et de valeurs qu’on ne manque jamais une occasion de revendiquer pour juger qui en serait privé, par exemple, cette « Russie de Poutine »…

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Sous nos latitudes démocratiques…

Que cela soit sous forme littéraire ou pour ce blog, écrire est depuis de nombreuses années, pour moi, une seconde nature.

Qu’on l’apprécie ou non, rien de plus normal, les goûts et les couleurs…

Mais que mon parcours littéraire soit reconnu en Russie, entre autre, intrigue dans le meilleur des cas, me rend très suspecte sinon.

Il se trouve qu’un participant à la présentation de l’un de mes recueils de nouvelles, ce 17 septembre, a mentionné les constantes rééditions de mes livres en Russie.

Et de souligner que dans ce pays, seuls les grands classiques sont publiés en édition bilingue.

Il se reconnaîtra, sensible à ses remarques, je l’ai remercié tant je suis plutôt habituée à devoir me justifier au vu de ce qui circule en boucle sur la Russie, de plus en plus souvent ramenée à son seul Président.

En février dernier, j’ai découvert comment le droit de s’exprimer s’appliquait dans mon pays quand mon blog a été brutalement fermé par le groupe de presse qui l’accueillait.

Voici que sept mois plus tard, j’expérimente à nouveau la liberté d’expression selon la définition qu’en ont certains journalistes suisses qui forment un groupe sur Facebook.

J’en étais devenue membre, j’en suis désormais exclue, mieux, je n’y ai carrément plus aucun accès.

Je ne suis pas journaliste, ma formation en Lettres m’a amenée à étudier les littératures russe, allemande et française avant de me spécialiser en analyse de discours et en épistémologie de la linguistique.

J’ai mené des travaux de recherche dans cette discipline et enseigné dans différents établissements à Genève et à l’Université de Turin au préalable.

Il semble néanmoins que ce parcours professionnel ait contribué à me rendre « conspirationniste ».

C’est en effet ainsi que j’ai été perçue dans ce milieu médiatique helvète si tolérant qu’il recourt aux mêmes méthodes que celles qu’il n’hésite jamais à fustiger lorsqu’elles concernent d’autres pays.

Le sens du débat contradictoire, dans cette très savante mouvance, s’exerce de telle manière que le couperet tombe sur toute tête qui menace son confort ou sa paresse intellectuel(le), à choix.

Et cela s’appelle liberté d’expression, et cela se vit sous nos latitudes démocratiques.

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Covid-19, essai de douzième synthèse

Regardez la carte qui figure en capture d’écran pour illustrer ce sujet!

La plus grande partie des régions françaises déclarées zones vertes par rapport au degré de contagiosité du virus Sars-Cov2 sont celles qui côtoient la Confédération helvétique.

Réalité ou petit arrangement avec elle pour ménager les intérêts entre voisins, on n’en sait rien.

Cela dit, quand on lit ce qu’a vécu le personnel hospitalier qui témoigne des conditions dans lesquelles il a dû travailler, en tous les cas en France, on réalise que si le virus n’est pas une fiction, sa gestion complexe voire paradoxale n’a pas arrangé la situation!

Quant aux témoignes qu’on trouve dans nos médias de ce qu’endurent des familles dont l’un des membres a été testé positif, on mesure sans difficulté le véritable parcours de combattant que certaines d’entre elles ont à mener.

Autant de constats qui amènent à mesurer à quel point règne parfois l’incohérence mais aussi l’absence d’humilité à le reconnaître.

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COVID-19, essai de 11e synthèse

Petite parenthèse covidienne et nouvel essai de synthèse en attendant la suite de nos entretiens avec Jacques Baud.

A découvrir comment chaque pays décrète tel ou tel autre à (haut) risque en termes de contagiosité virale, on comprend que la situation se complique.

Deux cantons suisses, ceux de Genève et de Vaud sont déconseillés par Berlin aux Allemand(e)s, dans le même temps, la Suisse place certaines régions de France sur sa liste rouge.

Autrement dit, ces cantons décommandés aux Allemand(e)s et soumis à la décision fédérale, limiteront eux-même leur accès à tout voyageur venant de certaines régions de France.

Faute de quoi la quarantaine les attendra.

Quant à l’Espagne, placée depuis un certain temps déjà sur liste rouge en Suisse, il semble que la vie s’y déroule de manière moins dangereuse que celle dont nos médias rendent compte.

A dire vrai, la perception que chaque pays a et donne de l’autre ne favorise pas vraiment l’ouverture.

Tandis que la lutte contre les nationalismes fait rage, que le mondialisme est rabâché à tout va, se fermer à ses voisins paraît plutôt paradoxal.

Mais bon, ce virus a ses secrets que la raison ne connaît pas encore…