Qui se rapelle ou a lu cet article signé Marc Moulin dans Le Temps du 16 janvier 2012, intitulé Mark Muller joue sa tête face à son parti en proie au malaise et qui se concluait: Etait-il opportun de la part de Mark Muller de s’afficher au MàD, flanqué d’une employée de cette discothèque, alors qu’il avait la charge d’un dossier crucial pour l’établissement? Le MàD a-t-il profité de cette apparente proximité avec un ministre dont il était dépendant pour sa survie? Rémy Pagani, qui n’a pas l’habitude de voler au secours de Mark Muller, estime que tel n’est pas le cas: «Je ne vois pas quel avantage l’une ou l’autre partie aurait pu tirer, répond l’élu d’Ensemble à gauche. C’est moi qui maîtrise le dossier depuis près d’un an. Et qui se souvient de l’article d’Olivier Francey, paru dans La Tribune de Genève du 8 février 2012, intitulé, Rémy Pagani, « La Ville n’est pas responsable du drame » et dans lequel on lit que La droite élargie au MCG critique vertement la gestion du dossier par la Ville. «Laxiste», selon le conseiller d’Etat Mark Muller, en visite à la rédaction de la Tribune de Genève hier. «J’aurais fait évacuer le camp après quelques jours. Je précise que je n’attribue aucune responsabilité à quiconque dans ce drame. Autrement dit, selon Rémy Pagani, aucun conflit d’intérêt ne peut charger Mark Muller dans le dossier du Moulin-à-danse car c’est lui seul qui en a la maîtrise par contre, et selon Mark Muller, la gestion du dossier des Indignés a été laxiste mais il n’en rend personne responsable. Comprenne qui voudra comme il pourra ce jeu de rôles à responsabilités variables. Il n’en demeure pas moins que ces deux dossiers n’ont en commun que les noms des magistrats qui en témoignent ici et que la maîtrise d’un moulin où l’on danse n’a rien à voir avec celle d’un camp où l’on s’indigne.
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