La culture récupérée ou engagée à des fins politiques est un phénomène connu.
Or s’il est une dimension humaine qui pourrait échapper à tout parti pris, c’est bien la créativité. Cependant, quelle chance présente la créativité en tant que telle au sein d’une lutte de pouvoirs?
Sans doute aucune tant il est vrai que prime le combat d’ordre idéologique. Voici qui le confirme dans l’extrait ci-dessous, pris en capture d’écran de l’article indiqué ici en lien.
On y lit, en effet, à quel point politique et culture s’imbriquent en faveur d’une idée à défendre. Libre à chacune et à chacun de mener le combat qui lui sied et d’en exclure qui ne le partagerait pas!
De là à estimer que ce prix serait « littéraire » est une question à se poser si on le veut bien.
6 Comments
Le petit extrait donné en capture d’écran ne fait que reprendre mot pour mot ce que les sources occidentales officielles nous répètent tous les jours, hélas, non sans succès, si on en juge par l’état de nos opinions publiques. Ce qui me désole le plus est qu’il y a des gens honnêtes, sympathiques, estimables qui croient à ce genre de trucs. Moi, ça me donne la nausée. Quant au rapport avec la littérature, il est à mon sens plus que vague. Et rappelons à ce propos que Mme Aleksievitch, prix Nobel (!), a plutôt fait un travail de journaliste que de grand écrivain.
Vous évoquez à très juste titre celle qui est évidemment de la partie, Svetlana Alexievitch à laquelle j’avais adressé une lettre ouverte lors de la réception de son Nobel de littérature. La lettre avait été traduite en russe par un journaliste hélas décédé il y a quelques années. Il était médusé, en 24 heures, c’était déjà près de 100’000 reprises de la lettre par toutes sortes de médias et pas que russes, internationaux car j’avais même été citée dans un journal polonais… Bref, toute une histoire au point que l’Ambassade de Suisse m’avait appelée car 2 chaînes de télévision russes, parmi lesquelles Pervy Kanal voulaient m’interviewer. Même Alexeï Pouchkov avait parlé de ma lettre:
https://www.youtube.com/watch?v=kbgZrV2kDqA
Je l’avais publiée sur ce blog autrefois hébergé par la « Tribune de Genève ». Elle avait été suivie de plus de 350 commentaires, du jamais vu sur la plateforme, certains, ici, s’en souviennent 🙂 Lors du transfert du blog sur cette nouvelle plateforme, qui s’est fait à l’ultime minute avant que la Tribune décide de fermer le blog, les commentaires n’ont pas été retenus. En tous les cas, les échanges étaient plus que vifs, haineux et ma lettre m’a même valu des courriels d’insulte de la part d’un responsable d’une association ukrainienne. Si je rappelle tout cela, ce n’est pas au hasard, vous l’aurez bien compris.
Voici le lien à la lettre:
https://helenerichardfavre.ch/lettre-ouverte/
Et ci-après encore, un article paru dans « La Tribune de Genève »:
https://www.tdg.ch/questions-sur-une-docteure-honoris-causa-892576696172?track
J’ai écouté l’émission russe sur S.A. et lu votre lettre (bravo!) ainsi que l’article de » la Tribune de Genève »: je n’avais déjà pas une estime extraordinaire pour cette dame, mais après avoir vu ceci, mon opinion sur elle a encore chuté de façon vertigineuse. On pourrait faire une petite liste des prix Nobel les plus cocasses: Alexievitch prix Nobel de littérature, Obama, prix Nobel de la paix (peut être encore plus comique!) et certainement encore bien d’autres. Pauvre Alfred Noble! Il se retourne peut être dans sa tombe à chacun de ces prix.
Nasha Gazeta… mais pourquoi évoquer ce torchon ?
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Edité par une collabo des occidentaux, traître à son pays d’origine et qui n’hésite pas ici à dire le contraire de ce qu’elle pense dans sa rage impuissante:
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« Lettre de Nadia Sikorsky: «Mon souhait serait que Poutine ne finisse pas assassiné afin qu’il ne soit pas propulsé au rang de martyr». »
Cher Daniel, évoquer « Nasha Gazeta » n’a pas été la raison de ce sujet. C’est du Prix dit littéraire dont le site informe qui permet une fois encore de questionner les relations entre culture et politique si besoin était.
Il est – à humble mon avis – évident que ce « prix » de même que ce torchon n’ont rien à voir avec la littérature ou la culture, mais tout avec la propagande anti-russe.