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Amour

Politique, Religions, société

Le gendarme Arnaud Beltrame est mort pour la France

capture d’écran, youtube
La France n’en est plus et de loin pas, à son premier attentat terroriste. Et que se passe-t-il à chaque fois ou presque? 
On apprend que le ou les personnes arrêtées quand elles ne sont pas tuées, étaient fichées S. On entend, ensuite, des proches exprimer leur surprise. Mais il était si gentil, effacé, discret, sans histoire.
Oui, sauf que ses histoires, elles étaient connues de certains services publics.
Bien sûr que la solution idéale n’existe pas, sinon, cela se saurait.
On a donc droit à des politiques mises en place et, après les morts que l’on compte, étranglés par les sanglots, on voit se multiplier les bougies et la Tour Eiffel s’allumer quand Madame la Maire de Paris le veut bien…
On a tué le Dieu des Chrétiens, dans nos sociétés occidentales On a déconsidéré l’Eglise qui témoignait de sa présence parmi nous, soit.
Et si l’on ne peut, certes nier, que l’Eglise est loin d’être parfaite quand tant de scandales l’ont éclaboussée, doit-on, pour autant, en faire un repère de malfamés? 
C’est un peu facile quand on sait que tout milieu, quel qu’il soit, comporte ses déviants et pis encore.
Alors, dans des pays vidés de toute spiritualité qu’incarnent à leur manière les Eglises, que reste-t-il sinon une panoplie de valeurs de qualité largement inégale et, pour certaines, dangereuses?
On le voit à ces parents qui pleurent leur enfant radicalisé.
On le voit à tant de jeunes désorientés.
On le voit à ces revendications qui se réclament de l’abolition de toute frontière entre réalité et fiction.
On le voit aux actes commis au nom d’un fanatisme islamiste qui trouve son terrain d’action dans nos sociétés.
Si l’avenir réside dans pareil mélange de fichés S et de gendarmes sacrifiés, nos pays vont encore en compter de nombreux.
Paix à cet homme à l’immense force morale qui a donné sa vie à la France.

Culture, Histoire, Politique, société, Voix

J’ai mal à mes valeurs

Depuis le temps que je m’exprime, ici, sur la Russie, depuis le temps que dure cette mauvaise propagande que nos médias mainstream ne cessent de diffuser sans la moindre idée de sa nocivité, j’ai mal à mes valeurs.

Née dans un pays dit démocratique, reconnu dans le monde entier pour sa neutralité, sa tradition d’accueil, du moins est-ce là encore ce qui domine d’elle comme perception hormis l’image qui lui est tout autant collée de coffre-fort ou autre refuge douteux, la Suisse reste mon pays d’origine, tout comme l’est la France.

C’est pour leur être profondément attachée que je réagis lorsque tant de leurs médias évoquent la Russie et imposent leur vision orientée quand elle n’est carrément pas malveillante et mensongère.

Tant de fois, ici, ai-je tenté de donner un autre éclairage sur ce pays que j’aime pour ce qu’il est et combien de fois n’ai-je pas été traitée de suppôt du Kremlin ou autre fanatique poutinienne?

Est-il donc impossible et impensable de parler de la Russie sans qu’elle ne soit immédiatement assimilée à son pouvoir politique?

Doit-on réduire au silence toute personne qui veut apporter autre chose que des considérations réductrices et révélatrices avant tout d’ignorance et d’inculture?

J’ai mal à mes valeurs, oui, quand j’observe la condescendance avec laquelle on traite nombre de personnalités reconnues, aimablement invitées à donner leur point de vue sur la Russie pour aussitôt l’oublier et marteler celui qui doit dominer.

Je ne suis ni journaliste, ni politicienne. Jamais non plus, je ne me suis posée en experte de la Russie. J’ai assez parlé de ce qui me lie à ce vaste pays et dont il a été rendu compte dans le seul journal suisse qui a eu la curiosité de s’informer avant de juger.

Alors si ce combat mené contre autant de préjugés émis envers la Russie a encore une chance, puisse-t-il être mené!

Merci à toutes celles et à tous ceux qui s’y associent sans pour autant verser dans l’exaltation mais au moins pour éviter le pire, à savoir nous couper d’un peuple qui, par son Histoire, par sa culture et par la dignité qu’il oppose à tant de misérables préjugés émis à son encontre par un Occident qu’il ose encore aimer, a beaucoup à nous apprendre.

Politique, société

La Journée dédiée aux femmes, n’est-ce pas aussi de penser à tous les nôtres?

Il faut avoir du temps à consacrer à ses seuls droits pour ne pas se rappeler comment ceux de tant de personnes, hommes, femmes et enfants sont bafoués.
Il faut être doué d’une vision du monde singulière pour revendiquer l’égalité de traitement entre hommes et femmes et, dans le même temps, consommer le produit de travaux forcés qu’exécutent hommes, femmes et enfants.
Mais peut-être que, pour autant de défenseurs d’égalités, toute considération à apporter à la condition quotidienne d’une immense partie d’hommes, de femmes et d’enfants enchaînés à leur tâche pour le bien d’une infime partie de l’humanité, n’a rien à voir avec leurs revendications.
En ce 8 mars, Journée dédiée aux femmes parce qu’elles en auraient besoin au vu de tout ce qui les discriminerait dans nos sociétés occidentales, on est vraiment loin du compte ou alors à côté de la plaque.
A toutes celles et ceux qui se réjouissent de balancer les hommes qui auraient abusé, agressé ou harcelé, qu’il n’oublient surtout pas d’y ajouter autant de celles et ceux qui abusent, agressent ou harcèlent hommes, femmes et enfants au nom du seul profit.
La Journée des femmes, n’est-ce pas aussi de penser à tous les nôtres?

Politique, société

Net refroidissement climatique entre femmes et hommes, Nicolas Hulot dans la tourmente…

Décidément, si le climat se dérègle, des comptes sont en train de se régler. Voici que sur la liste qui vise ces hommes qui auraient été des porcs devrait s’ajouter le nom de Nicolas Hulot.
Le climat change bel et bien. Mais ne se réchauffe décidément pas entre femmes et hommes.
Le ministre de la Transition écologique dans le collimateur de balances, rien ne semble plus retenir aucune parole d’être accueillie pour se libérer…
A la justice de faire son travail tandis que les médias s’activent dans un sens et dans l’autre. 
Mais quel climat social! Quelles conditions imposées à toutes et tous par cette parole de femmes qui se recueille et se libère!
Autant de cas de viols et d’abus sexuels sont-ils à porter en justice, autant de supposés actes commis déferlent dans nos médias.
Quand nous parlera-t-on à nouveau d’amours réussies? D’amours épanouies et heureuses?
Seraient-elles donc en voie de disparition comme autant d’espèces que compte la nature au chevet de laquelle se penchent spécialistes et autres figures emblématiques telle celle de Nicolas Hulot?

Culture

Envol

Mais que disent toutes ces mères à leurs enfants trop tôt partis, ces veuves à leurs maris éteints depuis si longtemps qu’elles ne sauraient peut-être même plus les reconnaître dans la foule de défunts qui se présenteraient à elles?
Que sollicitent-elles qui leur serait rendu en écho et que d’autres, plus réservés quant à l’échange possible avec l’au-delà, seraient incapables de percevoir?
Là, en permanence tout près de moi, j’ai leurs mains, leurs sourires qui disent la malice, la joie, la tristesse, aussi et on prétend que je devrais leur parler alors que très vite le noir brouille tout et les engouffre dans un infini dont nul ne sait rien. 
Croire ou rejeter autant d’histoires qu’on rapporte, certes, donne une autre teneur à l’existence.
Et si pleurer les absents ou s’adresser à eux exerce une action diverse, selon certaines visions du monde, que ces lignes partagées ici s’envolent vers l’insondable nuit.

société

Une part de soi

capture d’écran: RTS
N’avez-vous jamais entendu tel homme dire de son épouse qu’elle était sa moitié ou telle femme dire de son époux qu’il était sa moitié?
N’avez-vous pas non plus eu l’occasion de rencontrer des personnes dire de telle ou telle autre qu’elle était une part d’elle?
Dans ce sens, lorsqu’un être proche semble s’éloigner, s’ouvrir à un avenir prometteur ou tout simplement, prendre le large, l’autre réagit de manière souvent diverse.
Aussi, lorsque la jalousie, voire la possessivité s’imposent de l’un à l’autre, tout risque de se passer. Et voilà que le pire se profile entre les meilleures moitiés ou part de soi du monde.
C’est bien davantage ces maux sinon ces fléaux que sont jalousie et possessivité qui suscitent les rivalités, tous sexes confondus, que ce qui signerait une différence entre les femmes et les hommes.
Ce courant actuel qui veut faire de ceux-ci les agresseurs patentés de celles-là stigmatise une violence qui en masque autant d’autres qui relèvent de comportements tout simplement humains.
Négliger cet aspect au profit d’une lutte entre genres, c’est ouvrir une boîte de Pandore dont les mauvais trésors risquent bien de ne profiter à personne.

Non classé

Avoir voulu

J’aurais voulu mais qu’aurais-je donc voulu que je n’aie eu?
J’aurais voulu porter l’enfant de l’amour partagé.
Au lieu de quoi, j’en ai conçu mille autres imaginaires.
J’aurais voulu contenir la maladie d’êtres chers.
Au lieu de quoi, elle a ligoté l’avenir.
J’aurais voulu… mais qu’aurais-je donc encore voulu au lieu de quoi? Poser la question, c’est souhaiter ne plus avoir à y répondre.
Et cependant, avoir voulu n’a jamais été vain. Avoir voulu a projeté l’ombre.
Et la lumière.

Politique, société

J’ai vu des hommes et j’ai vu autant de femmes … sans hashtag

J’ai vu des hommes souffrir et rester fidèles à leur épouse. J’ai vu des hommes en couple et grappiller le plaisir là où il s’offrait. J’ai vu des hommes multiplier les relations sans autre souci moral.
J’ai vu des hommes aimer des femmes avec passion, avec tendresse, j’ai vu des hommes en désirer sans fin, j’ai vu des hommes en pleurer, j’ai vu des hommes en rejeter, en injurier, en maudire
Et j’ai vu autant de femmes souffrir et demeurer loyales à leur époux, autant de femmes en couple et saisir le plaisir qui se présentait, autant de femmes compter leurs amants au-delà des dix doigts de leurs mains.
Et j’ai vu autant de femmes aimer des hommes avec ardeur et douceur, autant de femmes en rêver à n’en plus finir, j’ai vu autant de femmes éplorées, se détourner à jamais des hommes, en insulter, en vouer aux gémonies.
Les relations entre hommes et femmes ne se résument pas à ces comportements qui ne cessent de mobiliser nos multiples médias et autres réseaux sociaux.
Les relations entre hommes et femmes sont tissées de pulsions et d’idéaux, de projections et d’interdits, elles ne se ramènent jamais à autant de propos sommaires flanqués de #.
L’homme et la femme, leur enlever ce qui les lie, les attire, les sépare, les unit, c’est baliser leur vie au nom de revendications qui jettent pêle-mêle en public ce qui relève de la justice et, parfois, de la médecine.

Politique

La nuance

Un jour, une amie m’a dit que je devrais raconter ma vie, je ne l’ai pas souhaité, pour ma part.
Aucune des cent vingt-six nouvelles publiées en quatre recueils, tous parus en éditions bilingues -russe-français, anglais-français, italien-français, géorgien-français- n’évoquent ma vie.
Tout au contraire, sont-elles consacrées à celles d’êtres en proie à la maladie, à l’isolement, à la vieillesse, au rejet, à la violence subie ou déployée.
Evoquer ces vies minuscules, pour reprendre les termes de la critique littéraire Anne Pitteloud qui leur a consacré plusieurs articles dans le journal Le Courrier, constitue autant d’échos rendus d’intériorités malmenées, méprisées. bafouées.
Aussi bien, sur ce blog, ai-je partagé des sujets qui ont suscité nombre de controverses, tant varie le regard porté par chacune et chacun sur ce qu’on appelle réalité.
J’ai émis des points de vue que j’ai défendus avec force conviction, j’ai tenu à partager, ici, l’amour que je porte à la Russie, entre autres pays que j’aime avec mes deux d’origine.
Car sans cesse m’anime le besoin de rejeter le discours partial, partisan et le jugement aveugle.
Il ne s’agit bien sûr pas, pour moi, de légitimer quoi que ce soit de contestable ni de répréhensible mais de plaider la nuance plutôt que d’actionner d’emblée le couperet.
Cela dit, je tiens encore une fois à vous remercier toutes et tous des si nombreux témoignages de sympathie que vous m’avez exprimés.

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Un temps de deuil

A vous toutes et tous qui suivez ce blog, vous aurez lu, hier, le deuil qui me frappe. Particulièrement cruel, il s’ajoute à quatre autres qui m’ont privée de mes plus proches.
Cela dit et en mémoire de cet ami qui a tantôt partagé mes positions, tantôt pas du tout, je tiens à dire, ici, combien riches ont été nos échanges menés en parallèle à toutes sortes de luttes individuelles.
En dehors de sujets d’ordre socio-économique ou géopolitique, il y avait tout simplement des questions humaines de première urgence.
Et là, c’est un monde que nous avons arpenté. Non pas en long et en large et encore moins dans tous les sens, tout au contraire.
De considérations à cet égard n’est pas le propos. Mais celui de faire part d’un temps de deuil à m’accorder.