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Avaries

Religions, société

Réponse à Monsieur Hani Ramadan

Monsieur,
Dans le sujet publié le sur votre blog,ce 23 mars 2015, je lis ceci:
Certains ont mis en avant l’argument selon lequel l’Islam étant une religion, le dénigrement de ses valeurs n’entrerait pas dans le registre de la discrimination raciale. A ceux-là, nous pouvons répondre en citant simplement cet extrait de la définition juridique qui nous a été transmis par le Bureau de l’intégration des Etrangers de Genève :« Par « discrimination raciale » on entend un traitement inégal, une remarque ou un acte de violence commis dans l’intention de rabaisser une personne sur la base de son apparence physique (“race”) ou de son appartenance à une ethnie, une nationalité ou une religion. »
Lorsque vous écrivez Certains ont mis en avant l’argument… et plus loin, A ceux-là, nous pouvons répondre… je comprends que vous faites allusion au récent sujet que j’ai publié sur mon blog:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/03/18/l-islam-n-est-pas-une-race.html
Si je me trompe, merci de me le dire.
Sinon, par le fait même de vous référer à cet extrait de la définition juridique qui vous aurait été transmis par le Bureau de l’intégration des Etrangers de Genève, vous ne répondez ni n’argumentez.Vous confirmez la dérive sémantique que je pointe.
Faire d’une religion l’équivalent d’une race déconsidère la valeur et de la première et de la seconde.
Bien à vous,
Hélène Richard-Favre

Culture, Religions

L’Islam n’est pas une « race »

De plus en plus souvent, s’en prendre à l’Islam, vaut à qui s’y risque, d’être accusé de raciste.
Depuis quand l’Islam serait-il une race?
A-t-on  jamais vu quiconque s’en prendre au christianisme, être traité de raciste?
Faire d’une religion une race est pernicieux. 
Car c’est le fait religieux en tant que tel, que l’on gomme.
Substituer à la dimension cultuelle d’une religion un état de nature qu’elle n’a pas, lui confère, en effet, une tout autre teneur.
En démocraties laïques, pareille dérive sémantique est loin d’être anodine.

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Mais où est passé…le journalisme?

Qui a entendu parler du Président russe qui serait là ou pas là ou carrément plus là?
Tout le monde!
Qui a entendu parler de la vague de suicide qui frappe des personnalités ukrainiennes?
Peu de monde.
Il va de soi que nombre de rédactions occidentales s’affolent pour ce qui mérite d’être communiqué.
Pas une n’a épargné son public sur la question cruciale de savoir où se trouvait Valdimir Poutine en ce moment.
Deux soirs de suite, le téléjournal de 19:30 de la RTS a cru bon d’informer à cet égard.
Quand on sait combien le temps imparti pour chaque sujet compte, on comprend ce qui mobilise nos journalistes, rumeurs et autres sources autorisées à l’appui.

Politique

Voilà, c’est comme ça qu’on vit…

Tandis que la sous-secrétaire d’Etat, Victoria Nuland, accuse la Russie de nourrir le conflit en Ukraine, il va de soi que les habitants de Gorlovka, pour ne citer que cette ville martyre, ont eu tout intérêt à la prolongation des hostilités.
Un médecin a témoigné de ce qu’il a vu:
http://blog.lesoir.be/leblogdesmsf/2015/02/17/ukraine-les-chirurgiens-ici-realisent-une-ou-deux-amputations-par-jour/

Quant à cette video, https://www.youtube.com/watch?v=8v8zqBYj_JQ&feature=youtu.be
dont a été extrait le propos donné en titre du sujet, elle a sans doute dû échapper à un Occident pourtant toujours prompt à rappeler ce que sont les droits humains et autres conditions de vie bafouées.
Son auteur, Maxime Fadéév, est correspondant de guerre.

Culture, Histoire, Politique, société, Voix

Dénoncer

Or donc, une dénommée Agnès LECOMTE s’est mis en tête de dénoncer des pages, des groupes et des profils Facebook pour « incitation à la haine ».

Et voici que cette activiste a de quoi se réjouir, elle a reçu le soutien de Cécile VAISSIE qui n’est pas en retard d’une dénonciation à en lire ces lignes… lamentable dénonciation signée d’une certaine Cécile Vaissié…http://fenetressurcour.blogspot.ch/2009/04/le-canard-vaissie-lassaut-de-lile.html

Il se trouve que la page Facebook que j’ai créée pour interroger la neutralité de la Suisse dans le cadre de la guerre en Ukraine, a elle aussi été retenue sur la liste de la vigilante Agnès LECOMTE.

Pas de chance pour elle si elle veut la signaler aux autorités suisses, celles-ci ont déjà été prévenues. Et oui,j’ai moi-même informé le Département Fédéral des Affaires Etrangères (DFAE) de mes divers articles et autres interview. Et ce ne sont pas de simples accusés de réception que j’ai reçus en retour mais des réponses qui ont favorisé un échange de points de vue.

A l’évidence, la conception de la liberté d’expression doit avoir un autre sens pour Agnès LECOMTE et son admiratrice VAISSIE.

Etre l’auteure d’un livre sur la liberté* et féliciter la dénonciation, il fallait tout de même y songer. Voici qui est fait.

http://www.bibliothequesonore.ch/livre/21241
Politique

Dont acte

Tous condamnent l’assassinat survenu ce 27 février à Moscou, de l’homme politique russe, Boris Nemtsov mais déjà se profilent sous-entendus ou autres hypothèses à peine masquées.
Qui n’attendrait d’explications?
Ainsi voit-on fleurir, ici ou là, allégations ou autres supputations à même de diriger une opinion impatiente de satisfaire sa curiosité.
Peu importe comment, l’essentiel étant, le plus souvent, de mettre un nom sur un responsable.
Tout lui ira, à cette opinion, tant elle a besoin de réponses et tant on s’empresse de lui en fournir. 
Puisse le temps que durera l’enquête ne pas ouvrir de boulevards à l’accusation gratuite!
Le monde et la raison ne s’en porteront que mieux.

Politique

L’invasion si je mens

Et les revoici, tous médias occidentaux confondus, à relayer en boucle le dernier scoop russophile.Une fois n’est pas coutume, on y entonne le même et sempiternel refrain  d’une Russie invasive et menaçante.
Ce qui est piquant et qui ne semble pas vraiment effleurer l’esprit de nos journalistes émérites, est de constater qu’ils mentionnent un journal d’opposition alors qu’à longueur d’infos et autres forum ou tables rondes, ils ne cessent de dire que l’ensemble des médias russes sont sous le contrôle d’un dictateur,d’un tyran,d’un Hitler,même, selon la très perspicace Hilary Clinton.
Relever qu’une presse d’opposition existe en Russie, ne semble avoir de sens que pour la citer et rappeler ce que risquent ses journalistes. Le fait est que l’opposition existe, en Russie,qu’elle s’exprime et trouve ses relais empressés en Occident.
Il semble toutefois qu’une intense fibre écologiste anime la plupart de nos médias, très soucieux de tris et de protection de l’environnement.
Car on attend toujours une rédaction européenne ou suisse,faire part des plans de Washington relatifs à l’Ukraine.
L’information est une denrée qui se consomme. Elle a ses exigences que la raison des intérêts qu’elle véhicule connaît.
A lire sur le site de Libération:
http://www.liberation.fr/monde/2015/02/25/ukraine-une-invasion-tres-premeditee-par-le-kremlin_1209928

A suivre sur le site de la RTS:
http://www.rts.ch/play/tv/le-19h30/video/russie-les-plans-du-kremlin-auraient-ete-demasques-par-un-journal?id=6575288

Politique

« L’espoir meurt en dernier »

Ces mots sont ceux d’une femme qui a témoigné de ce qu’elle a vécu aux côtés de tant d’autres habitants de Debaltsevo, ville du sud est de l’Ukraine.


Des mois durant, les forces ukrainiennes l’ont occupée. Quels sont les médias occidentaux qui ont évoqué le sort qui a été réservé à ces citoyens ukrainiens par leur président démocrate?
Pourquoi n’a-t-on commencé à parler d’enfants tués ou autres hôpitaux bombardés que  lorsque l’armée de Kiev s’est trouvée en difficulté, encerclée par les résistants du Donbass?
La couverture médiatique de ce qui a longtemps été évoqué en termes de crise alors que des milliers de morts emplissaient les morgues, est indigne d’un Occident qui ose se présenter comme porteur de valeurs et autres libertés d’expression.
Souvent, ici, il a été question de ce deux poids deux mesures de l’information livrée tandis que d’aucuns ont considéré ce blog comme « pro-russe », incapables de saisir le sens d’une démarche qui n’a visé qu’à réagir à l’orientation donnée à une situation que tout annonçait comme explosive.
Si depuis plus d’un an, j’ai tenu à partager ici un point de vue autre que celui de la plupart de nos médias, c’est précisément parce que la violence s’est profilée dès le Maïdan et les suites que l’on sait.
Sous estimer sinon ignorer le rapport crucial à la terre dont témoignent ces habitants a été l’erreur de trop.
Mais l’espoir les a portés, hommage à eux.
http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/debaltsevo-l-armee-ukrainienne-se-49044

Politique

Minsk 2, regards et stratégies

Le sang coule encore, les souffrances continuent. 
L’auteur de cette phrase est un homme qui a éclaté de rire lorsqu’on lui a parlé de trafic d’organes au Kosovo.
Le journal Le Monde, quotidien de référence pour nombre de lectrices et de lecteurs, lui a offert une tribune pour y livrer son analyse de la situation en Ukraine au lendemain des accords de Minsk, signés le 12 février dernier.
On y lit, bien sûr, les poncifs habituels sur Vladimir Poutine mais surtout le mensonge relatif à la guerre que la Géorgie avait déclenchée contre la Russie en 2008. L’Ancien Ministre français des Affaires Etrangères parvient à en inverser les responsabilités alors que le rapport rendu par Heidi Tagliavini avait formellement mis en cause la Géorgie.  
Cependant, ladite analyse du French Doctor a été citée par Alexis Feertchak dans un article publié par Le Figaro.
Le propos tenu y est riche d’informations, entre autre, sur le rôle joué en coulisses par Jean-Pierre Chevènement dans le cadre des accords de Minsk 2.
Cela dit, alors que toutes sortes d’idées fixes relatives au Président de la Fédération de Russie y sont balayées, on y lit malgré tout l’obsession à le viser.
A lire ici:
http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2015/02/18/31002-20150218ARTFIG00294-guerre-en-ukraine-vers-une-sortie-de-crise.php

Politique

Grandeur et misère de la propagande occidentale

On l’a bien compris, la Russie fait de la propagande quand l’Occident informe.
On le lit et l’entend à longueur de reportages, d’articles et autres interviews de russophiles avérés.
Pas plus tard que ce 12 février, le grand quotidien suisse, Le Temps, publie un article démontrant par A+B combien la chaîne de télévision russe, Pervyj Kanal oriente ses téléspectateurs.
Outre les poncifs habituels, surtout les comparaisons constantes avec l’ex-URSS, tout y est pour indiquer comment l’information se livre en Russie. Autant dire que nous devrions, nous autres citoyens suisses et occidentaux, nous réjouir de bénéficier de véritables informations, fiables et objectives.
Qui ose encore y croire?
Depuis des mois que la situation en Ukraine s’est aggravée, depuis des mois que des vies d’enfants, de civils ont été détruites, lesquels de nos médias en ont rendu compte? Souvent, ici, ce silence médiatique assourdissant a été relevé.
Face à un tel cynisme qui consiste à nier l’évidence de la situation catastrophique dans laquelle le gouvernement actuel a plongé l’Ukraine, on ne peut, ici, que dénoncer une pure manipulation de l’opinion publique.
Voici ce que pense une juriste ukrainienne de la situation dans son pays. A préciser que cette femme n’a jamais soutenu le président déchu, Viktor Ianoukovich: